C’est l’une des crises institutionnelles les plus graves que traverse le football espagnol. Le Conseil supérieur des sports (CSD), un organisme relevant du ministère des sports espagnol, a annoncé ce jeudi 25 avril, la mise sous tutelle de la Fédération espagnole (RFEF), avec la création d’une commission «de supervision, de normalisation et de représentation», et dirigée par des «personnalités indépendantes», qui exercera «la tutelle de la RFEF durant les prochains mois», dans «l’intérêt de l’Espagne».
Selon le président du CSD, José Manuel Rodriguez Uribes, la création de la commission de tutelle a pour objectif de «restaurer la réputation, le nom et l’image du football espagnol et achever le processus électoral», qui nomme une nouvelle assemblée, prenant ses fonctions à chaque cycle olympique.
Le CSD reproche au président de la RFEF par intérim, Pedro Rocha, des « fautes très graves», en prenant des décisions allant au-delà de ses compétences. Rocha avait démissionné pour pouvoir se présenter aux élections prévues le 6 mai, en tant que candidat unique.
Cette décision du gouvernement espagnol met en péril la participation de l’Espagne à l’Euro 2024, prévue en Allemagne cet été et au tournoi de football des Jeux olympiques à Paris 2024. La candidature conjointe Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 pourrait également en pâtir, si la FIFA estime que l’intervention politique dans les affaires de la RFEF est avérée. En cas de suspension, le processus de candidature serait dans une grande impasse, surtout que la prochaine étape, la présentation du bid book est prévue cet été.
Selon le président du CSD, José Manuel Rodriguez Uribes, la création de la commission de tutelle a pour objectif de «restaurer la réputation, le nom et l’image du football espagnol et achever le processus électoral», qui nomme une nouvelle assemblée, prenant ses fonctions à chaque cycle olympique.
Le CSD reproche au président de la RFEF par intérim, Pedro Rocha, des « fautes très graves», en prenant des décisions allant au-delà de ses compétences. Rocha avait démissionné pour pouvoir se présenter aux élections prévues le 6 mai, en tant que candidat unique.
Cette décision du gouvernement espagnol met en péril la participation de l’Espagne à l’Euro 2024, prévue en Allemagne cet été et au tournoi de football des Jeux olympiques à Paris 2024. La candidature conjointe Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 pourrait également en pâtir, si la FIFA estime que l’intervention politique dans les affaires de la RFEF est avérée. En cas de suspension, le processus de candidature serait dans une grande impasse, surtout que la prochaine étape, la présentation du bid book est prévue cet été.