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Organisée pour la première fois au Maroc, la Ligue africaine de basketball dans sa cinquième saison, a connu un franc succès. Pendant une semaine, la salle couverte du complexe Mohammed V avait des airs d’une aréna NBA, avec des shows entre les mi-temps et la présence de plusieurs grandes équipes du continent africain, dont le représentant du basketball national, le Fath Union Sports. Présent à Rabat à l’occasion du tournoi, le commissaire et directeur des opérations de la NBA, Mark Tatum, a salué l’accueil réservé par le Maroc à la Ligue africaine de basketball, tout en révélant l’impact de la compétition sur l’économie et sur le développement de la discipline en Afrique. S’exprimant lors d’une table ronde organisée, samedi à Rabat, en présence notamment de Clare Akamanzi, présidente de NBA Africa, et Amadou Gallou Fall, président de la BAL, Mark Tatum a assuré qu’il avait été impressionné par l’ambiance lors des matchs de la Ligue au Maroc. «C’est formidable d’être au Maroc pour le coup d’envoi de cette cinquième saison historique de la BAL. C’est un moment fort pour les fans de NBA dans le monde entier, alors que notre saison régulière touche à sa fin aux États-Unis, en même temps que la Conférence Kalahari ici. C’est vraiment une belle période pour être fan de basketball. J’ai eu la chance d’assister à un match du FUS de Rabat, c’était incroyable : l’ambiance, l’atmosphère, tout était exceptionnel», a confié Tatum.
Après le succès de la BAL dans sa Conférence Kalahari, est-ce qu'on peut voir un retour de la compétition au Maroc ou une représentation de votre organisation au Royaume ?
Nous ne sommes pas fermés à cette option. Au contraire, on est très encouragé pour revenir après ce qu’on a pu voir et sentir tout au long de la compétition au cours de la semaine. Nous allons prendre une décision au cours des prochains mois pour un retour de la BAL au Maroc. Mais d’abord, il faudra finir la saison avec des escales à Dakar, à Kigali et enfin à Pretoria, où se jouent les plays-offs. En tout cas, nous sommes encouragés par l'hospitalité et surtout la passion que nous avons perçue parmi les supporters de basketball au Maroc.
Comment est-ce que la BAL compte participer au développement et à l'encouragement de la pratique du basketball au Maroc ?
Comme on le fait partout sur le continent, à travers notre partenariat avec la FIFA, nous travaillons pour développer tout l'écosystème via des cliniques qu'on fait pour des entraîneurs, des cliniques pour des arbitres. Nous avons également signé au cours du mois de janvier dernier un partenariat avec l’Université Mohammed VI pour développer notre Junior NBA League et les NBA Basketball School dans 4 villes marocaines. Un programme qui va toucher plus de 2.000 jeunes ciblés.
Le numéro 2 de la NBA a également révélé que près de 30.000 spectateurs avaient assisté aux matchs du tournoi. «Près de 18.000 spectateurs ont déjà assisté aux rencontres depuis le début de la Conférence au Maroc. Et nous estimons 10.000 entrées ce week-end, ce qui fait 30.000 au total. La version marocaine de la Conférence Kalahari est incroyable. L’enthousiasme des fans ici est unique, constant et représente à merveille l’esprit du basketball», a souligné le commissaire et directeur des opérations de la NBA.
Amadou Gallo Fall, président de la BAL : «Une décision pourrait être prise dans les mois prochains pour un retour de la BAL au Maroc»
Le président de la BAL, Amadou Gallo Fall. Ph. BAL
Avec la fin de la compétition dans la Conférence Kalahari, quelle est votre opinion sur l'organisation marocaine du tournoi ?
Amadou Gallo Fall :
Après le succès de la BAL dans sa Conférence Kalahari, est-ce qu'on peut voir un retour de la compétition au Maroc ou une représentation de votre organisation au Royaume ?
Nous ne sommes pas fermés à cette option. Au contraire, on est très encouragé pour revenir après ce qu’on a pu voir et sentir tout au long de la compétition au cours de la semaine. Nous allons prendre une décision au cours des prochains mois pour un retour de la BAL au Maroc. Mais d’abord, il faudra finir la saison avec des escales à Dakar, à Kigali et enfin à Pretoria, où se jouent les plays-offs. En tout cas, nous sommes encouragés par l'hospitalité et surtout la passion que nous avons perçue parmi les supporters de basketball au Maroc.
Comment est-ce que la BAL compte participer au développement et à l'encouragement de la pratique du basketball au Maroc ?
Comme on le fait partout sur le continent, à travers notre partenariat avec la FIFA, nous travaillons pour développer tout l'écosystème via des cliniques qu'on fait pour des entraîneurs, des cliniques pour des arbitres. Nous avons également signé au cours du mois de janvier dernier un partenariat avec l’Université Mohammed VI pour développer notre Junior NBA League et les NBA Basketball School dans 4 villes marocaines. Un programme qui va toucher plus de 2.000 jeunes ciblés.
