En proie aux critiques depuis l’élimination en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2023 en Côte d’Ivoire, la sélection nationale A et son coach, Walid Regragui, enchaînent les rassemblements pour colmater les brèches et préparer une équipe capable de s’imposer en 2025. Malgré le sans-faute en qualifications de la CAN 2025 et en éliminatoires du Mondial 2026, les critiques des supporters s’abattent de plus en plus sur le staff de la sélection. Pour cause, l’absence d’un style de jeu précis et constant et les nombreux changements opérés au niveau de l’effectif. Lors de son passage sur l’émission «L’Info en Face», le spécialiste en Management des organisations sportives et consultant sportif, Gabriel Hicham Guedira, a assuré que cet effet résultait de l’exploit des Lions lors du Mondial FIFA 2022 au Qatar : «Le ballon est là, il doit toujours tourner rond.
Après, il y a eu cette Coupe du Monde 2022, elle a mis le challenge très élevé pour les joueurs, pour le sélectionneur et pour la Fédération. Après la demi-finale, les attentes sont élevées, maintenant il y a toute une population qui attend. On veut la gagner maintenant, cette Coupe du Monde, ainsi que la Coupe d’Afrique. C’est un autre état d’esprit qui s’installe chez les supporters». Au sujet des séquelles engendrées par l’échec en CAN 2023 en Côte d’Ivoire, suite à l’élimination précoce des Lions de l’Atlas face à l’Afrique du Sud en huitièmes de finale, Guedira a répliqué : «C’est toujours l’effet de la Coupe du Monde, on s’attendait à remporter cette Coupe d’Afrique des Nations. Elle a été entachée par quelques polémiques entre médias, Walid Regragui, un peu de soucis autour de la personne du sélectionneur, des soucis de communication... Toutefois, les attentes sont toujours là, on voit toujours des stades pleins lorsque la sélection joue. On a vu les deux dernières rencontres à Oujda comme exemple. À mon avis, il y a toujours beaucoup d’amour entre les supporters, la sélection et le coach national, sauf que les attentes ont complètement changé. On est plus au niveau d’une équipe nationale qui aspire à se qualifier en Coupe du Monde ou en CAN, on veut désormais remporter des titres et des compétitions internationales. Je crois que c’est la source de ces nouvelles réflexions autour de la sélection du Maroc... La Coupe du Monde 2022 a été le moteur de cette nouvelle vision du supporter marocain».
Après, il y a eu cette Coupe du Monde 2022, elle a mis le challenge très élevé pour les joueurs, pour le sélectionneur et pour la Fédération. Après la demi-finale, les attentes sont élevées, maintenant il y a toute une population qui attend. On veut la gagner maintenant, cette Coupe du Monde, ainsi que la Coupe d’Afrique. C’est un autre état d’esprit qui s’installe chez les supporters». Au sujet des séquelles engendrées par l’échec en CAN 2023 en Côte d’Ivoire, suite à l’élimination précoce des Lions de l’Atlas face à l’Afrique du Sud en huitièmes de finale, Guedira a répliqué : «C’est toujours l’effet de la Coupe du Monde, on s’attendait à remporter cette Coupe d’Afrique des Nations. Elle a été entachée par quelques polémiques entre médias, Walid Regragui, un peu de soucis autour de la personne du sélectionneur, des soucis de communication... Toutefois, les attentes sont toujours là, on voit toujours des stades pleins lorsque la sélection joue. On a vu les deux dernières rencontres à Oujda comme exemple. À mon avis, il y a toujours beaucoup d’amour entre les supporters, la sélection et le coach national, sauf que les attentes ont complètement changé. On est plus au niveau d’une équipe nationale qui aspire à se qualifier en Coupe du Monde ou en CAN, on veut désormais remporter des titres et des compétitions internationales. Je crois que c’est la source de ces nouvelles réflexions autour de la sélection du Maroc... La Coupe du Monde 2022 a été le moteur de cette nouvelle vision du supporter marocain».
Guedira : «en 2025, s’il y a échec, je pense qu’il y aura une démission»
Hicham Guedira, qui reste pleinement convaincu que Regragui est l’homme de la période, estime que le Maroc a toujours le temps d’initier une phase d’expérimentation en sélection : «Il y a eu un post-Coupe du Monde qui était réussi, on a fait un match gala face au Brésil... cette équipe nationale a été une locomotive. Par contre, je pense qu’une équipe nationale, c’est très compliqué dans la durée : elle dépend énormément de ses joueurs, des agents de joueurs, du mercato, car il y a des transferts qui sont ratés et donc des joueurs qui sont en baisse de régime... Il y a eu aussi des blessures comme les cas de Mazraoui et d’Amrabat, la charnière centrale qui a beaucoup changé... Le changement était obligatoire, pour donner un nouveau souffle à l’équipe nationale. Aujourd’hui, l’équipe tourne avec 50 à 60 joueurs... On a le temps de se projeter, parce qu’on est déjà qualifié en CAN. Le fait de disputer les qualifications est un avantage, ça permet au coach de rassembler ses joueurs plus souvent et de faire des stages, mais aussi de voir les possibilités qui s’offrent à lui... C’est le bon timing pour le faire».Pour ce passionné de football, la prochaine échéance continentale sera décisive pour l’avenir de Walid Regagui : «Aujourd’hui, la priorité zéro pour la sélection nationale est la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Le Maroc doit gagner cette Coupe. Cela fait plus de 30 ans qu’on n’a pas remporté ce trophée. On a vu la déception de toute une nation en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui, je pense que Walid Regragui en est conscient, il a une grosse pression, une grande responsabilité aussi. C’est tout un pays qui attend ce sacre depuis plus d’une décennie... Pour moi, Walid Regragui est une vitrine de notre football national, mais en 2025, s’il y a échec, je pense qu’il y aura une démission».
Hicham Guedira a, en outre, reconnu que le Maroc a la chance de pouvoir bénéficier de plusieurs talents marocains formés par des clubs européens, en remerciant les scouts et la diaspora marocaine pour leurs efforts au service de la sélection. Il a également admis que la Botola, dans ses deux premières divisions, est en crise depuis plus de 20 ans et connaît de grands problèmes, notamment au niveau de la formation. Le consultant sportif a confié que l’arrivée de l’OCP en tant que «Manager» et non plus en tant que «Sponsor» pourrait proposer de nouvelles solutions, en précisant que l’OCP est désormais appelé à «macro-gérer le secteur de la formation au niveau des clubs».