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LaLiga : ces joueurs marocains qui brillent en Espagne

Le championnat espagnol, LaLiga, compte cette saison pas moins de 11 joueurs marocains, perpétuant la présence des stars marocaines qui brillent sous les cieux espagnols. Des joueurs, mais aussi des hommes, qui sont perçus comme des ambassadeurs du Maroc, sur et en dehors du terrain.

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Depuis près d’un siècle, le football marocain n’a cessé d’avoir des représentants au sein des clubs de LaLiga. De Larbi Benbarek à Ilias Akhomach, en passant par Badou Ezaki, Noureddine Naybet et Achraf Hakimi, les Lions de l’Atlas n’ont jamais laissé les aficionados indifférents. Leur rendement sur le terrain et leur adaptation rapide à la vie en Espagne, dans toutes ses communautés, ont largement contribué à la proximité culturelle, cristallisée par cet amour pour le football, qui rythme la vie d’un côté comme de l’autre du Détroit. Cette saison, ce sont onze joueurs qui évoluent en première division de LaLiga. Des joueurs arrivés en Espagne de différents horizons, parfois même depuis d’autres régions du pays, pour s’affirmer en tant que porteurs de valeurs, qui épousent à la perfection, non seulement le club, mais tout l’environnement où ils débarquent.

Brahim Diaz cristallise parfaitement ce sentiment de «retour à la maison». Natif de Malaga, le milieu de terrain est parti à un âge précoce en Angleterre, où il a poursuivi sa formation à Manchester City. Recruté par le Real Madrid, Brahim fait un détour par Milan, avant de rejoindre la «Casa Blanca», où il a remporté la Ligue des champions et honoré ses toutes premières sélections avec le Maroc. En termes d’expérience, peu de joueurs peuvent se mesurer à Munir El Haddadi, qui a éclos au FC Barcelone, avant d’entamer une longue tournée en Liga, qui l’a amené à jouer pour six clubs différents, dont Leganés, qu’il a rejoint l’été dernier.

Si les choses sont évidemment beaucoup plus simples pour ceux qui sont nés en Espagne, l’adaptation a été aisée pour d’autres aussi. Arrivé de Belgique juste après la Coupe du monde 2022, Selim Amallah s’est très vite adapté à Valladolid, bien aidé par la présence dans l’effectif «pucelano» d’Anuar Tuhami qui a, quant à lui, passé la quasi-totalité de sa carrière professionnelle avec le club propriété de Ronaldo.

En Andalousie, le départ de Yassine Bounou, suivi de celui de Youssef En-Nesyri a laissé un grand vide à Séville, surtout du côté de Nervion. En revanche, à Héliopolis, un autre Mmarocain a pris le relais. Il s’agit d’Abdessamad «Abde» Ezzalzouli, formé en Catalogne (FC Barcelone) et passé par la Navarre (Osasuna). Petit à petit, le natif de Béni Mellal s’est frayé un chemin vers le cœur du supporter du Real Bétis Balompié, jusqu’à être ovationné lors de sa substitution. Sans oublier qu’après une saison passée avec les résidents du Benito Villamarin, Abde a joui d’un honneur immense : porter le maillot n° 10. «Abde est l'un des principaux atouts de l'effectif du Real Betis. Grâce à ses différentes compétences, c'est un joueur qui devrait être important cette saison», indique Manu Fajardo, directeur sportif du Real Betis. Son importance, Abde l’a construite au fil des efforts qu’il a fournis au Barça, mais aussi à Osasuna, avec lequel il a atteint la finale de la Copa del Rey. «Abde montre qu'avec du travail et de l'engagement, il est capable d'atteindre un niveau élevé, générant des performances immédiates cette saison, tout comme il l'a déjà fait lors des saisons précédentes en première division avec d'autres clubs», assure Fajardo. Mais Abde Ezzalzouli est aussi un garçon souriant, qui dégage beaucoup d’ondes positives autour de lui. De quoi en faire un véritable ambassadeur footballistique du Maroc. «Abde est un jeune homme avec des valeurs personnelles importantes ; je considère que cela est essentiel pour être un ambassadeur sportif et représenter son pays comme il le fait», conclut Manu Fajardo.

LaLiga continue d’attirer de plus en plus de joueurs marocains, qui y font leurs premiers pas dans le très haut niveau du football mondial, comme c’est le cas pour Abdelkabir Abqar (Deportivo Alaves), Omar El Hilali (RCD Espanyol) ou encore Nabil Aberdin (Getafe CF). D’autres arrivent avec le statut de professionnel accompli, comme Nayef Aguerd (Real Sociedad) ou encore Walid Cheddira (RCD Espanyol). Quel que soit l’horizon dont ils sont issus, les joueurs marocains en Espagne s’épanouissent grâce en partie à la proximité géographique, culturelle et footballistique.

Trois questions à Roberto Olabe, Directeur sportif de la Real Sociedad : «À San Sebastian, Aguerd se sent déjà chez lui»

Roberto Olabe, directeur sportif de la Real Sociedad.

Avec l'arrivée de Nayef Aguerd, la Real Sociedad compte désormais son deuxième international marocain, après Moha El Yaagoubi. Pensez-vous qu'avec ce transfert, la Real Sociedad gagnera encore plus en popularité au Maroc ?


Avec l'intégration de Nayef Aguerd à la Real Sociedad, nous visons à obtenir la performance d'un joueur de premier niveau. L'équipe nationale marocaine montre une grande valeur compétitive, comme cela a été prouvé lors des dernières compétitions internationales, que ce soit en Coupe du monde, en Coupe d'Afrique ou aux Jeux Olympiques, et le joueur marocain occupe déjà une place importante dans toutes les ligues à l'échelle mondiale.

Lors de sa présentation, Nayef a parlé espagnol avec les médias. Quelle importance la Real Sociedad accorde-t-elle à la projection de cette image internationale à travers ses joueurs ?

Au sein du club, nous valorisons le fait que le joueur ait choisi l'espagnol plutôt que sa langue maternelle ; c'est lui qui fait le premier pas pour faciliter cette adaptation plus rapide et naturelle. Son engagement a été extraordinaire.

Comment s'adapte-t-il à la vie à San Sebastian ?

Dès le premier instant, la communication avec tout le club a été fantastique, il est disponible pour l'entraîneur depuis le jour de son arrivée. San Sebastian est une ville qui accueille chaleureusement tous les visiteurs et Nayef se sent déjà chez lui.
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