Après avoir accueilli l’édition 2022 à Casablanca et Rabat, le Maroc est prêt à organiser une nouvelle édition de la Coupe d’Afrique des nations de football féminin, dont les dates ont été fixées à l’été 2025. Selon une source bien informée au sein de la FRMF, consultée par «Le Matin», «ces rumeurs n’ont aucun fondement. Nous sommes actuellement en visite au Complexe Mohammed V, justement pour les préparatifs de la CAN féminine», martèle notre interlocuteur. En effet, la CAF a défini en juin dernier le calendrier des Coupes d’Afrique des nations, masculine et féminine, que le Maroc accueille en l’espace de quelques mois. Contactée à ce sujet, la Confédération africaine n’a pas souhaité faire de commentaire.
Un nouveau dossier chaud pour l’assemblée générale de la CAF ?
Depuis le début de cette semaine, les médias sud-africains ont entretenu la rumeur sur un éventuel renoncement du Maroc à l’accueil du tournoi de sélections féminines (5-26 juillet 2025), préférant se concentrer sur l’organisation de la CAN masculine, prévue quelques mois plus tard (21 décembre 2025-18 janvier 2026). «Nous avons soumis à la CAF notre intention d’organiser la prochaine édition de la CAN féminine, qui a été confiée au Maroc par le passé, a indiqué Danny Jordaan, le président de la Fédération sud-africaine. La CAF doit désormais nous répondre. Et si la réponse est positive, nous allons saisir cette opportunité, parce que ce sera l’occasion de défendre notre titre (acquis en finale face au Maroc, ndlr). D’après ce que j’ai pu savoir, il y a deux ou trois autres pays intéressés. L’Afrique du Sud n’est donc pas le seul candidat», a conclu le patron de la SAFA. Des déclarations qui démontrent qu’au sein de la CAF, l’harmonie n’est visiblement pas le mot d’ordre. La prochaine assemblée générale de l’instance continentale, prévue le 10 octobre à Kinshasa, promet des étincelles, sachant que le secrétaire général de la Confédération fait actuellement l’objet d’une enquête interne pour «violation des règlements internes d’audit et de gouvernance», entre autres dossiers chauds.