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Après le cuisant échec face à l’Afrique du Sud en huitièmes de finale de la CAN 2023, les supporters marocains s’attendaient à voir l’équipe passer au tamis. Walid Regragui a finalement fait mieux, puisqu’il a décidé de sacrifier le tiers de la sélection. Dans son opération de dégraissage, le coach national n’a pas hésité à éliminer le capitaine, le «porteur d’eau», les deux principaux moteurs du flanc gauche de l’attaque et un défenseur du Bayern de Munich.
Les effets de la déception engendrée par l’élimination en 8es de finale de la CAN 2023 ont donc dû être tellement durs pour coach Walid et son staff, allant jusqu’à provoquer un séisme dans la tanière. En ce mois de mars, Romain Saïss, Younes Abdelhamid, Tarek Tissoudali, Selim Amallah, Noussair Mazraoui, Ismael Sibari, Amine Harit, Abdessamad Ezzalzouli et Sofiane Boufal ont été laissés au repos. Si cette décision prend les allures de punition pour certains, d’autres n’étaient tout simplement pas prêts sur le plan physique.
Les effets de la déception engendrée par l’élimination en 8es de finale de la CAN 2023 ont donc dû être tellement durs pour coach Walid et son staff, allant jusqu’à provoquer un séisme dans la tanière. En ce mois de mars, Romain Saïss, Younes Abdelhamid, Tarek Tissoudali, Selim Amallah, Noussair Mazraoui, Ismael Sibari, Amine Harit, Abdessamad Ezzalzouli et Sofiane Boufal ont été laissés au repos. Si cette décision prend les allures de punition pour certains, d’autres n’étaient tout simplement pas prêts sur le plan physique.
Le cas le plus suprenant est évidemment celui du capitaine Romain Saïss. Plusieurs rumeurs évoquaient une retraite internationale pour le joueur d’Al Shabab après l’élimination en CAN 2023, des rumeurs qui seront désormais amplifiées après sa mise à l’écart. Même si ses qualités de leader, sa pondération et son sens de l’engagement n’ont jamais été remis en cause, le rendement de Saïss avec les Lions de l’Atlas, notamment lors de la défaite face à l’Afrique du Sud, n’était pas à la hauteur des attentes. Son erreur sur le premier but des Bafana Bafana à San-Pédro a d’ailleurs été fatale. Il est encore trop tôt pour avancer que Romain est déjà à la retraite, mais une annonce dans ce sens dans les prochains jours ne devrait pas surprendre grand monde.
Amallah brutalement lâché par Regragui
L’autre grande surprise concerne Selim Amallah, le milieu de terrain du FC Valence. Un joueur qui a pourtant toujours été défendu par le sélectionneur. En Côte d’Ivoire justement, lors du point de presse d’avant-match face à l’Afrique du Sud, Walid Regragui reprochait directement aux supporters de sous-estimer Amallah : «Je ne comprends pas ceux qui critiquent incessamment ou sifflent Selim Amallah... Si vous êtes un technicien qui se connaît en football, vous comprendrez que c’est un porteur d’eau, un joueur essentiel à notre dispositif et qui n’hésite pas à se dépenser pour le groupe».
Deux mois plus tard, le sélectionneur décidait quand même de se passer d’un joueur aussi «essentiel» à son schéma tactique. Sur ce cas précis, à l’instar de celui de Rahimi, il semble que l’opinion publique a pris le dessus sur les convictions du sélectionneur. En ligne médiane, la situation d’Amine Harit se présente aussi comme étant très complexe. Désigné membre de l’équipe-type de cette semaine en Ligue 1, le joueur de l’OM n’a jamais été titularisé en CAN 2023. Quand il a été appelé à rejoindre la pelouse en tant que remplaçant, son rendement a pratiquement été sans impact. L’arrivée de Brahim Diaz sur l’axe du terrain rendra son retour en sélection encore plus difficile, surtout si Ismael Sibari (qui évolue au même poste) continue de briller avec le PSV.
Pour Younes Abdelhamid et Tarik Tissoudali, le public fera moins de bruit puisque les deux hommes n’ont jamais été de grands habitués de la sélection. Sofiane Boufal, Ismael Sibari et Noussair Mazraoui, eux, souffrent de blessures ou viennent de reprendre la compétition après blessure. Si le retour du premier dans un avenir proche semble douteux, la présence des deux autres lors des prochaines échéances est indiscutable. Reste enfin le cas de Abdessamad Ezzalzouli, dont l’absence s’explique par sa convocation chez les U23, avec lesquels il devra disputer les Jeux olympiques de Paris 2024.
