Vendredi, au stade d’Honneur d’Oujda, Walid Regragui est tombé sur un os, au moment de croiser le fer avec son ancien entraîneur, Badou Ezaki. Malgré une ligne médiane et des attaquants dont la valeur est estimée à plus de 100 millions d’euros, le Maroc n’a pas su trouver la faille, face à des joueurs évoluant pour la plus part au Golfe Arabe ou dans des championnats de seconde ou troisième zone. Pendant près d’une heure de jeu, le Niger a donné des sueurs froides au sélectionneur, qui était très remonté envers certains joueurs et qui ne cessait de manifester son insatisfaction à ses adjoints sur le banc de touche. La première mi-temps est venue rappeler la prestation accablante face au Lesotho, en septembre dernier à Agadir, pour le compte des qualifications pour la CAN 2025. Les choix effectués par le coach n’ont pas facilité la tâche aux attaquants, notamment sur le couloir gauche où Eliesse Benseghir et Soufiane Rahimi se faisaient de l’ombre. Même Brahim Diaz a été transparent à droite, malgré des tentatives de combinaisons avec Achraf Hakimi. L’attaquant du Real Madrid n’a réussi à se distinguer qu’en fin de deuxième période, après l’entrée en jeu des fameuses “cartes” abattues par Walid Regragui sur table.
Juste après la victoire étriquée (2-1), Walid s’est montré franc, à la limite menaçant : “Le but du Niger a eu l’effet d’une gifle, ça a été une bonne piqûre de rappel de ce qui nous attend et nous a permis de nous ressaisir avec une bonne demi-heure en fin du match et un bon état d’esprit des joueurs... On a encore du chemin avant la CAN et il y a des statuts qui peuvent être bousculés au sein de l’effectif, car quand il y a des insatisfactions, on peut avoir plus d’options de changement. A présent, j’ai des cartes en main et plusieurs options au niveau du banc”. En évoquant ces nouvelles cartes, le coach national faisait clairement allusion aux deux éléments qui ont déchiffré les codes de la défense du Niger vendredi : Bilal El Khannouss et Ismaïl Sibari, puis à degrés moindre Abdessamad Ezzelzouli. Le milieu de terrain de Leicester City, qui a pris une nouvelle dimension en Premier League cette saison, a offert les trois points au Maroc avec son but lors des arrêts de jeu. Sibari, lui, a été encore plus performant, en arrachant l’égalisation puis en multipliant les ouvertures pour les attaquants, dans l’axe du terrain mais aussi sur le couloir gauche. Sa polyvalence, sa capacité à effacer des adversaires dans des espaces réduits et son sens du but ont été d’une grande valeur, vendredi à Oujda.
Juste après la victoire étriquée (2-1), Walid s’est montré franc, à la limite menaçant : “Le but du Niger a eu l’effet d’une gifle, ça a été une bonne piqûre de rappel de ce qui nous attend et nous a permis de nous ressaisir avec une bonne demi-heure en fin du match et un bon état d’esprit des joueurs... On a encore du chemin avant la CAN et il y a des statuts qui peuvent être bousculés au sein de l’effectif, car quand il y a des insatisfactions, on peut avoir plus d’options de changement. A présent, j’ai des cartes en main et plusieurs options au niveau du banc”. En évoquant ces nouvelles cartes, le coach national faisait clairement allusion aux deux éléments qui ont déchiffré les codes de la défense du Niger vendredi : Bilal El Khannouss et Ismaïl Sibari, puis à degrés moindre Abdessamad Ezzelzouli. Le milieu de terrain de Leicester City, qui a pris une nouvelle dimension en Premier League cette saison, a offert les trois points au Maroc avec son but lors des arrêts de jeu. Sibari, lui, a été encore plus performant, en arrachant l’égalisation puis en multipliant les ouvertures pour les attaquants, dans l’axe du terrain mais aussi sur le couloir gauche. Sa polyvalence, sa capacité à effacer des adversaires dans des espaces réduits et son sens du but ont été d’une grande valeur, vendredi à Oujda.