Le Matin : Quelles seront les nouveautés de l’édition 2024 du Salon du cheval, notamment au niveau des compétitions (Grand Prix Mohammed VI de tbourida et de saut d’obstacles...) et des autres activités du Salon ?
Justement, l’élevage équin est mis en avant lors de cette édition à travers la thématique choisie. Quelle est l’importance de cette activité pour l’Association du Salon et quels sont les objectifs futurs sur ce volet ?
Quelles sont les races de chevaux qui ont la priorité au niveau de l’élevage au Maroc ?
L’édition 2023 du Salon avait attiré 160.000 visiteurs et plus de 100 exposants de 40 pays. Attendez-vous une affluence plus importante cette année ?
En 16 ans d’existence, quel est, selon vous, l’apport du Salon du cheval pour la filière équine au Maroc ?
L’apport du Salon est évident. C’est un grand événement, qui met en avant les acteurs de la filière équine au Maroc et leur permet d’exposer leurs chevaux. Le Salon joue également un rôle essentiel dans la promotion du patrimoine équestre national. Il contribue à mettre en avant la richesse de la culture équestre du pays, y compris les traditions et les compétences liées à l’élevage, à la formation des cavaliers et à l’artisanat équestre. Par ailleurs, cet événement a permis de sensibiliser le public marocain et étranger à l’équitation et à l’amour des chevaux. En accueillant des participants de différentes nationalités, le Salon a aussi favorisé les échanges internationaux dans le domaine équestre, permettant aux acteurs marocains de la filière équine de tisser des liens avec leurs homologues étrangers, d’apprendre de nouvelles techniques et de partager leur expertise.
Mohammed El Kohen : L’édition 2024 du Salon du cheval d’El Jadida, qui est sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comporte un programme très varié, avec des concours d’élevage pour la race du cheval barbe et arabe-barbe, en plus du championnat international de pur-sang arabe auquel participent de nombreux pays de Moyen-Orient et d’Europe. Le volet le plus important de cette édition est la thématique choisie : «L’élevage équin au Maroc : innovation et défi». C’est la première fois depuis la première édition du Salon en 2008 qu’on se penche sur le cœur du métier, qui est l’élevage, et les défis de ce secteur.
Justement, l’élevage équin est mis en avant lors de cette édition à travers la thématique choisie. Quelle est l’importance de cette activité pour l’Association du Salon et quels sont les objectifs futurs sur ce volet ?
Vous savez, lorsqu’on regarde le statut de l’Association du Salon du cheval, l’élevage figure parmi ses objectifs prioritaires, à travers la participation au développement de l’élevage du cheval au Maroc. C’est à ce titre-là que le Salon du cheval contribue à faire évoluer ce volet. Il ne faut pas oublier le rôle important que joue la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) dans le développement de l’élevage équin, car elle contribue de manière significative à la préservation des races de chevaux à travers ses registres, mais également à l’encouragement de l’élevage des chevaux dans notre pays.
Quelles sont les races de chevaux qui ont la priorité au niveau de l’élevage au Maroc ?
Principalement les races nationales. Le cheval barbe et arabe-barbe, qui est un croisement entre le cheval barbe et le pur-sang arabe. Il y a également les pur-sang arabes, qui sont une priorité. Comme vous le savez, cette race a été introduite au Maroc en provenance du Moyen-Orient et il y a un élevage assez conséquent de cette race au Royaume.
L’édition 2023 du Salon avait attiré 160.000 visiteurs et plus de 100 exposants de 40 pays. Attendez-vous une affluence plus importante cette année ?
Oui, car le Salon du cheval est un événement qui est important et qui est désormais incontournable, de part sa longévité. Par conséquent, on s’attend à une affluence plus importante, que ce soit au niveau des visiteurs grand public ou des professionnels. Les organisateurs du Salon ont clairement démontré leur capacité à attirer un public diversifié et passionné de chevaux et d’équitation. Il est tout à fait possible que le nombre de visiteurs dépasse les chiffres de l’édition précédente.
En 16 ans d’existence, quel est, selon vous, l’apport du Salon du cheval pour la filière équine au Maroc ?
L’apport du Salon est évident. C’est un grand événement, qui met en avant les acteurs de la filière équine au Maroc et leur permet d’exposer leurs chevaux. Le Salon joue également un rôle essentiel dans la promotion du patrimoine équestre national. Il contribue à mettre en avant la richesse de la culture équestre du pays, y compris les traditions et les compétences liées à l’élevage, à la formation des cavaliers et à l’artisanat équestre. Par ailleurs, cet événement a permis de sensibiliser le public marocain et étranger à l’équitation et à l’amour des chevaux. En accueillant des participants de différentes nationalités, le Salon a aussi favorisé les échanges internationaux dans le domaine équestre, permettant aux acteurs marocains de la filière équine de tisser des liens avec leurs homologues étrangers, d’apprendre de nouvelles techniques et de partager leur expertise.