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Mohammed El Kohen dévoile les nouveautés du Salon du cheval 2024

Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, la 15e édition du Salon du cheval aura lieu du 1er au 6 octobre au Parc des expositions Mohammed VI d'El Jadida. Le thème de cette édition est «L’élevage équin au Maroc : innovation et défi», une thématique importante pour l’Association du Salon du cheval, car elle constitue le cœur de métier de la filière équine au Maroc. Contacté par «Le Matin», le secrétaire général adjoint de l’Association du Salon du cheval et membre du Comité d'organisation du Salon, Mohammed El Kohen, est revenu sur les spécificités de cette édition, ainsi que la thématique choisie et son impact sur le développement de la filière équine au Royaume.

Mohammed El Kohen, secrétaire général adjoint de l'Association du Salon du cheval.
Mohammed El Kohen, secrétaire général adjoint de l'Association du Salon du cheval.
Le Matin : Quelles seront les nouveautés de l’édition 2024 du Salon du cheval, notamment au niveau des compétitions (Grand Prix Mohammed VI de tbourida et de saut d’obstacles...) et des autres activités du Salon ?
Mohammed El Kohen : L’édition 2024 du Salon du cheval d’El Jadida, qui est sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, comporte un programme très varié, avec des concours d’élevage pour la race du cheval barbe et arabe-barbe, en plus du championnat international de pur-sang arabe auquel participent de nombreux pays de Moyen-Orient et d’Europe. Le volet le plus important de cette édition est la thématique choisie : «L’élevage équin au Maroc : innovation et défi». C’est la première fois depuis la première édition du Salon en 2008 qu’on se penche sur le cœur du métier, qui est l’élevage, et les défis de ce secteur.
Vous savez, lorsqu’on regarde le statut de l’Association du Salon du cheval, l’élevage figure parmi ses objectifs prioritaires, à travers la participation au développement de l’élevage du cheval au Maroc. C’est à ce titre-là que le Salon du cheval contribue à faire évoluer ce volet. Il ne faut pas oublier le rôle important que joue la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) dans le développement de l’élevage équin, car elle contribue de manière significative à la préservation des races de chevaux à travers ses registres, mais également à l’encouragement de l’élevage des chevaux dans notre pays.


Quelles sont les races de chevaux qui ont la priorité au niveau de l’élevage au Maroc ?
Principalement les races nationales. Le cheval barbe et arabe-barbe, qui est un croisement entre le cheval barbe et le pur-sang arabe. Il y a également les pur-sang arabes, qui sont une priorité. Comme vous le savez, cette race a été introduite au Maroc en provenance du Moyen-Orient et il y a un élevage assez conséquent de cette race au Royaume.


L’édition 2023 du Salon avait attiré 160.000 visiteurs et plus de 100 exposants de 40 pays. Attendez-vous une affluence plus importante cette année ?
Oui, car le Salon du cheval est un événement qui est important et qui est désormais incontournable, de part sa longévité. Par conséquent, on s’attend à une affluence plus importante, que ce soit au niveau des visiteurs grand public ou des professionnels. Les organisateurs du Salon ont clairement démontré leur capacité à attirer un public diversifié et passionné de chevaux et d’équitation. Il est tout à fait possible que le nombre de visiteurs dépasse les chiffres de l’édition précédente.


En 16 ans d’existence, quel est, selon vous, l’apport du Salon du cheval pour la filière équine au Maroc ?

L’apport du Salon est évident. C’est un grand événement, qui met en avant les acteurs de la filière équine au Maroc et leur permet d’exposer leurs chevaux. Le Salon joue également un rôle essentiel dans la promotion du patrimoine équestre national. Il contribue à mettre en avant la richesse de la culture équestre du pays, y compris les traditions et les compétences liées à l’élevage, à la formation des cavaliers et à l’artisanat équestre. Par ailleurs, cet événement a permis de sensibiliser le public marocain et étranger à l’équitation et à l’amour des chevaux. En accueillant des participants de différentes nationalités, le Salon a aussi favorisé les échanges internationaux dans le domaine équestre, permettant aux acteurs marocains de la filière équine de tisser des liens avec leurs homologues étrangers, d’apprendre de nouvelles techniques et de partager leur expertise.
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