Lancée par une délégation sud-américaine, cette initiative a été officiellement discutée mardi au siège de la FIFA, à New York, selon «The Athletic». Menée par Alejandro Domínguez, président de la CONMEBOL, et Ignacio Alonso, président de la Fédération uruguayenne, la délégation comprenait également les chefs d’État du Paraguay et de l’Uruguay. Leur objectif : rendre le Mondial 2030 inoubliable en portant le nombre de participants de 48 équipes – nouveau format adopté dès le Mondial 2026 – à 64.
Déjà évoqué en mars et en mai derniers lors de réunions de la FIFA, ce projet entend rendre hommage à l’histoire du football tout en ouvrant la compétition à davantage de nations, notamment émergentes. «Nous voulons une Coupe du monde 2030 historique», a déclaré Domínguez sur les réseaux sociaux, en remerciant Gianni Infantino pour son écoute. Le président de la FIFA, ouvert à l’idée, avait déjà souligné que «chaque proposition mérite réflexion» pour marquer ce centenaire.
L’édition 2030 sera de toute façon unique : organisée sur trois continents et six pays, elle débutera par des rencontres symboliques en Amérique du Sud avant de se dérouler principalement au Maroc, en Espagne et au Portugal. Mais pour les Sud-Américains, ces trois matchs inauguraux ne suffisent pas à célébrer pleinement l’héritage du tournoi. Un format à 64 équipes leur permettrait d’accueillir davantage de rencontres et de «renforcer l’aspect festif de l’édition centenaire».
Cependant, ce projet ambitieux pose des défis majeurs. Avec 128 matches au lieu de 104, la durée du tournoi s’allongerait, mettant sous pression les infrastructures des pays hôtes, dont le Maroc, ainsi que la sécurité et la logistique des déplacements. Les inquiétudes concernent aussi les joueurs, déjà confrontés à un calendrier surchargé, et le risque d’une qualité sportive amoindrie. La FIFA, qui en analyse la faisabilité, devra peser ces enjeux face à l’opportunité financière et symbolique d’un Mondial élargi. Pour le Maroc, en lice pour accueillir la finale face à une concurrence accrue de l’Espagne, une telle expansion impliquerait une préparation encore plus rigoureuse.
Déjà évoqué en mars et en mai derniers lors de réunions de la FIFA, ce projet entend rendre hommage à l’histoire du football tout en ouvrant la compétition à davantage de nations, notamment émergentes. «Nous voulons une Coupe du monde 2030 historique», a déclaré Domínguez sur les réseaux sociaux, en remerciant Gianni Infantino pour son écoute. Le président de la FIFA, ouvert à l’idée, avait déjà souligné que «chaque proposition mérite réflexion» pour marquer ce centenaire.
L’édition 2030 sera de toute façon unique : organisée sur trois continents et six pays, elle débutera par des rencontres symboliques en Amérique du Sud avant de se dérouler principalement au Maroc, en Espagne et au Portugal. Mais pour les Sud-Américains, ces trois matchs inauguraux ne suffisent pas à célébrer pleinement l’héritage du tournoi. Un format à 64 équipes leur permettrait d’accueillir davantage de rencontres et de «renforcer l’aspect festif de l’édition centenaire».
Cependant, ce projet ambitieux pose des défis majeurs. Avec 128 matches au lieu de 104, la durée du tournoi s’allongerait, mettant sous pression les infrastructures des pays hôtes, dont le Maroc, ainsi que la sécurité et la logistique des déplacements. Les inquiétudes concernent aussi les joueurs, déjà confrontés à un calendrier surchargé, et le risque d’une qualité sportive amoindrie. La FIFA, qui en analyse la faisabilité, devra peser ces enjeux face à l’opportunité financière et symbolique d’un Mondial élargi. Pour le Maroc, en lice pour accueillir la finale face à une concurrence accrue de l’Espagne, une telle expansion impliquerait une préparation encore plus rigoureuse.
