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Coupe du monde 2030 : comment le Maroc, l’Espagne et le Portugal avancent à grands pas sur le Bid Book

À deux mois et demi de la soumission du dossier technique de la candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030, le travail de préparation se poursuit. À la différence des candidatures dans le passé, les visites effectuées par les équipes de la FIFA «se font dans une logique d’accompagnement, pas de notation», affirme une source bien informée. Par ailleurs, notre source assure que les tribulations de la Fédération espagnole (RFEF) n’affectent que très peu la candidature ibéro-marocaine.

Le slogan, l'identité visuelle et les ambassadeurs de la candidature ont été présentés en mars dernier à Lisbonne.
Le slogan, l'identité visuelle et les ambassadeurs de la candidature ont été présentés en mars dernier à Lisbonne.
La candidature tripartite Maroc-Espagne-Portugal pour l’organisation de la Coupe du monde 2030 est sur les bons rails. Deux mois après avoir présenté l’identité visuelle, le slogan officiel «YallaVamos 2030» et les ambassadeurs de la candidature, les efforts sont naturellement concentrés sur l’élaboration du dossier technique, plus communément appelé le «Bid Book». Le comité de candidature, qui regroupe des représentants des trois pays, travaille en étroite collaboration avec les équipes de la FIFA, pour soumettre un Bid Book extrêmement bien ficelé, avec la promesse d’organiser la meilleure Coupe du monde de l’histoire, afin de célébrer comme il se doit le centenaire du tournoi planétaire. Après le Maroc et l’Espagne, les équipes de la FIFA visiteront fin mai le Portugal, plus précisément les stade José Alvalade et Da Luz à Lisbonne, ainsi que le Dragão à Porto.

Mondial 2030 : Les 3 pays travaillent en étroite collaboration, pour garantir une organisation historique

Selon une source bien informée au sein du comité, «les visites de la FIFA se font dans une logique d’accompagnement, pas de notation», indique notre source, contrairement à ce qui s’est fait pour les précédentes éditions du Mondial. «Les gens de la FIFA étaient récemment à Rabat et à Tanger et ont même effectué la traversée du Détroit de Gibraltar», affirme la même source, dans la volonté d’anticiper le mouvement des fans entre les deux continents. Le Bid Book devrait être soumis fin juillet, marquant ainsi la phase d’évaluation qui aboutira au vote de la plénière de la FIFA, prévue en fin d’année. «C’est une phase très importante, affirme de son côté Antonio Laranjo, coordinateur du comité de candidature. Nous finalisons la documentation technique qui sera dans le Bid Book. Nous travaillons en étroite collaboration entre les trois pays et leurs structures pour garantir qu’en juillet, nous présentions à la FIFA la meilleure candidature jamais faite pour organiser une Coupe du monde», a conclut le responsable portugais, dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux de la candidature.

Mondial 2030 : Le Maroc donne l’exemple par sa disponibilité

La collaboration entre les trois pays est certes un gage pour la réussite de la candidature. Cependant, certains points sont encore au centre des discussions. Le Portugal a d’ores et déjà défini les villes et les stades hôtes, le Maroc a, de son côté, déjà terminé le côté institutionnel comme les contrats des villes hôtes signés par les six métropoles qui accueilleront les matchs. En revanche, en Espagne, la «concurrence» entre les différentes communautés autonomes retarde le bouclage du dossier administratif. En outre, le football espagnol traverse une crise institutionnelle sans précédent, dont le dernier épisode est la mise sous tutelle de la RFEF par le gouvernement. Une intervention politique qui fait jaser dans les couloirs de la FIFA, qui devrait statuer sur le sujet lors de son 74e congrès, qui commence ce lundi à Bangkok (Thaïlande). De là à mettre en péril le projet du Mondial 2030, il y a tout un monde. «La candidature n’est que très peu affectée par ce qu’il se passe au sein de la RFEF», balaye notre source. «La commission de candidature comporte des membres indépendants des fédérations, ce qui en garantit le bon fonctionnement», conclut notre interlocuteur. La Coupe du monde 2030 est dans six ans, mais les prochaines semaines sont décisives pour répondre de la meilleure des manières, à la confiance placée par la FIFA en octobre 2023 dans les trois pays hôtes.
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