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Lundi 20 Mai 2024
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Munir El Haddadi : Je rêve de rejouer pour l’équipe nationale du Maroc

Transféré à la UD Las Palmas, Munir El Haddadi est l’un des éléments les plus expérimentés de la formation insulaire. Logée actuellement en milieu de tableau, Las Palmas nourrit l'espoir de terminer dans les places européennes en fin de saison, grâce notamment à l’apport de l’international marocain. Un statut qu’El Haddadi aimerait retrouver en rejouant pour les Lions de l’Atlas, que Munir souhaite voir gagner la CAN.

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Près d’une décennie après ses grands débuts avec le FC Barcelone, Munir El Haddadi poursuit son bonhomme de chemin en Liga, après avoir rejoint la UD Las Palmas, néo-promu cette saison. La formation insulaire, coachée par Garcia Pimienta, se trouve actuellement en 9e place du classement de LaLiga et nourrit des ambitions visant une place européenne.



L’inclusion d’éléments d’expérience comme Munir El Haddadi, dont il s’agit là du sixième club en championnat espagnol, apporte beaucoup à une formation insulaire qui s’appuie avant tout sur une défense intraitable (2e défense avec 19 buts encaissés). «C’est vrai que l’expérience compte, concède El Haddadi. Mais au final, les valeurs sont les mêmes. Alors je conseille à mes coéquipiers de profiter, de travailler, de prendre soin d’eux-mêmes et d’être prêts. Tout cela sera récompensé en temps voulu. J’essaye d’aider aussi bien sur le terrain qu’en dehors», a indiqué l'attaquant de 28 ans, lors d'une conférence de presse en ligne, organisée par LaLiga.

Après un bon début avec les Lions de l’Atlas et une participation à la CAN 2021, Munir a disparu des radars juste avant la Coupe du monde 2022. Le travail fourni par El Haddadi à Las Palmas pourrait lui rouvrir les portes de la sélection nationale. «J’aimerais beaucoup revenir en sélection, affirme El Haddadi. Je suis tous les matchs de la sélection et je souhaite qu’ils puissent gagner la CAN. Ça me ferait énormément plaisir.» Né à Madrid, Munir fait partie de cette génération de joueurs marocains, nés et formés en Espagne. Une culture riche, qui sera mise en avant durant les prochaines années, avant l’arrivée de la Coupe du monde sur les deux rives du Détroit de Gibraltar. «C’est vrai que c’est une co-organisation, mais chacun essaye de valoriser sa propre culture. J’ai la mienne et je la soutiens à chaque fois que je le peux.»
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