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Compagnon traditionnel des nomades et des éleveurs de l'Atlas, le cheval Barbe et Arabe-Barbe sera le cœur battant d’un événement alliant sports équestres, randonnée et tourisme écologique. En effet, la troisième édition du Rallye Maroc équestre (RME) conviera une cinquantaine de cavaliers à une aventure inédite, proposant la découverte des sentiers du Moyen Atlas en compagnie de montures issues de la région. Le point de presse de présentation de la 3e édition a été tenu mardi en matinée, au Haras national de Bouznika. Organisé par la Société Royale d’encouragement du cheval (SOREC) et l’Agence nationale des eaux et forêts (ANEF), le RME engagera des équipes issues de Côte d’Ivoire, de France, de Suisse et du Maroc cette année.
La SOREC, de par son expertise en gestion des équidés, assumera le volet de l’organisation de la compétition et l’accompagnement des équipes. L’ANEF, elle, veillera à ce que l’événement respecte les principes de conservation et de durabilité environnementale.
Prévu du 22 au 26 mai dans le splendide cadre du Moyen Atlas, cet événement est une compétition équestre incarnant «une célébration de la rencontre entre l’Homme, l’animal et la nature, en plein cœur d’un des écosystèmes les plus riches et les plus diversifiés du Maroc», selon les organisateurs. Une invitation à explorer le Maroc «de manière originale et respectueuse». Aussi, une occasion idéale de tester l’habileté des cavaliers et l’endurance des chevaux, tout en éveillant chez les participants une prise de conscience du patrimoine culturel et naturel du Maroc.
Prévu du 22 au 26 mai dans le splendide cadre du Moyen Atlas, cet événement est une compétition équestre incarnant «une célébration de la rencontre entre l’Homme, l’animal et la nature, en plein cœur d’un des écosystèmes les plus riches et les plus diversifiés du Maroc», selon les organisateurs. Une invitation à explorer le Maroc «de manière originale et respectueuse». Aussi, une occasion idéale de tester l’habileté des cavaliers et l’endurance des chevaux, tout en éveillant chez les participants une prise de conscience du patrimoine culturel et naturel du Maroc.
Le cheval Barbe et Arabe-Barbe au cœur de l’événement
Très sollicité en arts équestres traditionnels, le cheval Barbe et Arabe-Barbe n’est pas réputé que pour ses prouesses en Tbourida. Cette race, véritable partie-prenante de la culture marocaine, est prédisposée à évoluer dans les terrains et pistes de la région d’Ifrane, malgré leur difficulté. Pour le MRE, ces chevaux sont donc sélectionnés pour leur robustesse, leur endurance et leur adaptabilité aux terrains variés du Moyen Atlas. La race Barbe est connue pour sa résistance et son agilité, idéale pour affronter les différents défis posés par le parcours du rallye. Les Arabe-Barbe, eux, allient vitesse et endurance et s’imposent comme des partenaires idéaux pour ce type de compétition.
Après deux premières éditions à Agafay et Essaouira, le rallye proposera cette fois-ci une plongée dans le Parc national d’Ifrane pendant 5 jours, en présence d’une cinquantaine de cavaliers internationaux confortables dans les trois allures (le pas, le trot et le galop). Ces participants et leurs montures devraient parcourir plus de 110 kilomètres de terrains divers, incluant des forêts de cèdres ancestraux, des plateaux vastes et des lacs naturels. Par ailleurs, les organisateurs précisent que le MRE 2024 s’inscrit dans une vision à long terme de développement durable, chapeautée par la Société Royale d’encouragement du cheval et l’Agence nationale des eaux et forêts. Un partenariat qui «illustre l’engagement marocain de “Génération Green 2020-2030”, une initiative visant à renforcer les secteurs agricoles et forestiers tout en mettant l’humain et la préservation de l’environnement au centre des priorités».
Le choix d'Ifrane comme théâtre de l’édition 2024 reflète d’ailleurs cette orientation écologique, avec un parc reconnu pour sa biodiversité exceptionnelle, constituée essentiellement de sentiers, de zones protégées et de lacs. Le rallye aspire ainsi à devenir un outil de sensibilisation à la conservation de la nature, mais aussi une plateforme pour le développement local grâce au tourisme et aux activités connexes.
