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Elle a abrité des matchs historiques sur le plan national et international, tout en étant le berceau de plusieurs générations de basketteurs wydadis. Mais l’état de la salle couverte du WAC et son emplacement sur les bords du parc de la Ligue arabe sont autant d’éléments qui ont poussé les autorités de Casablanca à entamer sa démolition.
Une opération de démolition qui a suscité une réaction d’émoi dans le milieu du basketball wydadi et marocain en général. Si le restaurant-café adjacent et la salle dédiée à la section escrime ne sont plus qu’un tas de ruines depuis le weekend dernier, la salle de basketball est pour l’instant maintenue sur ses piliers. «Nous avons eu des réunions avec le wali, la maire et le directeur de l’AREF (Académie régionale de l’éducation et de la formation), explique Abdessadek Mourchid, président délégué du WAC basket. Aujourd’hui, deux scénarii s’offrent à nous et, en attendant qu’on choisisse le plus adéquat, la salle ne sera pas démolie», assure-t-il.
Une opération de démolition qui a suscité une réaction d’émoi dans le milieu du basketball wydadi et marocain en général. Si le restaurant-café adjacent et la salle dédiée à la section escrime ne sont plus qu’un tas de ruines depuis le weekend dernier, la salle de basketball est pour l’instant maintenue sur ses piliers. «Nous avons eu des réunions avec le wali, la maire et le directeur de l’AREF (Académie régionale de l’éducation et de la formation), explique Abdessadek Mourchid, président délégué du WAC basket. Aujourd’hui, deux scénarii s’offrent à nous et, en attendant qu’on choisisse le plus adéquat, la salle ne sera pas démolie», assure-t-il.
Le centre-ville ou la zone des stades à Beauséjour
Les autorités ont décidé de reporter l’opération de démolition. «Nous avons 500 licences et ces jeunes n’ont nulle part où aller, explique Mourchid. Le wali et la maire ont été compréhensifs de cette situation et aujourd’hui, il y a une proposition de construire une salle, financée par les conseils élus. La convention sera signée prochainement et on a deux scénarii (pour la construction de la nouvelle salle, ndlr) : soit le centre-ville, soit dans la zone des terrains de Beauséjour.» Il faut dire que l’état de la salle suscitait énormément d’interrogations quant à sa capacité à accueillir des matchs, voire des entraînements.
Cette saison, le Wydad a disputé ses matchs «à domicile» dans pas moins de 4 salles couvertes différentes. La réception du FUS, dimanche dernier dans le cadre de la phase régulière du championnat, a eu lieu sur le parquet de la salle Moulay Rachid à Berrechid. Le sursis accordé par les autorités de la ville ne saurait s’éterniser, compte tenu de la volonté de l’État de libérer le domaine public, accélérant les opérations de démolition un peu partout dans le Royaume. Le WAC basket et ses 500 licenciés se retrouvent aujourd’hui entre le marteau et l’enclume.
Cette saison, le Wydad a disputé ses matchs «à domicile» dans pas moins de 4 salles couvertes différentes. La réception du FUS, dimanche dernier dans le cadre de la phase régulière du championnat, a eu lieu sur le parquet de la salle Moulay Rachid à Berrechid. Le sursis accordé par les autorités de la ville ne saurait s’éterniser, compte tenu de la volonté de l’État de libérer le domaine public, accélérant les opérations de démolition un peu partout dans le Royaume. Le WAC basket et ses 500 licenciés se retrouvent aujourd’hui entre le marteau et l’enclume.
