La commission d’éthique de la Fédération Royale marocaine de football a suspendu le porte-parole du Wydad de Casablanca, Mohammed Talal, pour une année, de toute activité liée au football et lui a infligé une amende de 50.000 DH, pour les déclarations faites à la suite de la rencontre qui a opposé le WAC au Maghreb de Fès, pour le compte de la 12e journée de la Botola.
«On veut savoir qui dirige la commission d’arbitrage. Je suis prêt à (assumer) toute suspension, mais on veut voir qui se cache derrière le rideau et manipule la télécommande. Toute personne qui pense tirer le Wydad vers le bas et nous faire jouer le milieu de tableau se trompe. Nous respectons les institutions, mais nous nous demandons qui dirige la commission d’arbitrage et nous envoie des arbitres pour apprendre (leur métier) à nos dépens. Qu’ils les envoient en troisième division», avait pesté Talal après le match disputé au stade El Bachir.
Ses mots lui valent aujourd’hui une lourde suspension et une amende salée. Contrairement à certains entraîneurs, voire certains joueurs, Talal est le seul dirigeant cette saison à s’en prendre directement à la commission d’arbitrage. Les autres clubs ont été plus malins, en se contentant de rédiger des communiqués. Talal paie sans doute des déclarations faites à chaud.
«On veut savoir qui dirige la commission d’arbitrage. Je suis prêt à (assumer) toute suspension, mais on veut voir qui se cache derrière le rideau et manipule la télécommande. Toute personne qui pense tirer le Wydad vers le bas et nous faire jouer le milieu de tableau se trompe. Nous respectons les institutions, mais nous nous demandons qui dirige la commission d’arbitrage et nous envoie des arbitres pour apprendre (leur métier) à nos dépens. Qu’ils les envoient en troisième division», avait pesté Talal après le match disputé au stade El Bachir.
Ses mots lui valent aujourd’hui une lourde suspension et une amende salée. Contrairement à certains entraîneurs, voire certains joueurs, Talal est le seul dirigeant cette saison à s’en prendre directement à la commission d’arbitrage. Les autres clubs ont été plus malins, en se contentant de rédiger des communiqués. Talal paie sans doute des déclarations faites à chaud.
Les adhérents du WAC réagissent
La décision de la commission d’éthique a fait réagir les adhérents du WAC, qui se sont fendus d’un communiqué, quelques heures après sa publication. «Les composantes du Wydad ont été choquées et désolées d’apprendre les décisions injustes à l’encontre de Mohammed Talal, qui n’a fait que défendre le club contre l’arbitrage défaillant pendant plusieurs rencontres», s’étonnent les adhérents. «La commission d’éthique a attendu 7 semaines pour suspendre un dirigeant qui a protesté contre l’arbitrage sans insultes ou diffamation (...) un entraîneur qui a accusé les arbitres de corruption a été suspendu pour seulement 3 matchs. Qui mérite une plus longue suspension ?»
Les adhérents précisent que leur réaction relève de la «protestation», plutôt que de la «clarification». Pour les adhérents, Talal s’est exprimé «en dehors de la surface de jeu, des conférences de presse officielles et sans atteinte aux institutions.» Celles-ci sont incitées à «balayer la corruption dans leurs couloirs, avant d’avoir la légitimité de toucher à la dignité du Wydad».
Les adhérents précisent que leur réaction relève de la «protestation», plutôt que de la «clarification». Pour les adhérents, Talal s’est exprimé «en dehors de la surface de jeu, des conférences de presse officielles et sans atteinte aux institutions.» Celles-ci sont incitées à «balayer la corruption dans leurs couloirs, avant d’avoir la légitimité de toucher à la dignité du Wydad».