En dévoilant une liste finale de 27 joueurs appelés à faire le déplacement en Côte d’Ivoire, pour y disputer la Coupe d’Afrique des nations, Walid Regragui a envoyé un certain nombre de messages aux supporters, mais aussi aux joueurs convoqués.
Tout d’abord, il faut souligner l’évolution de la communication autour de la convocation des joueurs. Un format moderne avec une vidéo de présentation des joueurs, sur fonds musical de l’hymne national, a conquis ceux qui ont suivi la conférence de presse. L’échange entre le sélectionneur et les médias est un exercice sain, auquel il devient désormais primordial que le corps médiatique s’adapte. Quant au fond, et c’est là que les choses deviennent bien plus intéressantes, la liste de Walid Regragui est un amalgame entre ce qui a été fait en l’espace de 15 mois et de ce qui attend l’équipe nationale dans l’avenir.
Tout d’abord, il faut souligner l’évolution de la communication autour de la convocation des joueurs. Un format moderne avec une vidéo de présentation des joueurs, sur fonds musical de l’hymne national, a conquis ceux qui ont suivi la conférence de presse. L’échange entre le sélectionneur et les médias est un exercice sain, auquel il devient désormais primordial que le corps médiatique s’adapte. Quant au fond, et c’est là que les choses deviennent bien plus intéressantes, la liste de Walid Regragui est un amalgame entre ce qui a été fait en l’espace de 15 mois et de ce qui attend l’équipe nationale dans l’avenir.
L’alliage cadres-jeunes pour un effectif de plus en plus renforcé
D’emblée, on peut constater que la page de l’équipe nationale est tournée pour certains éléments qui ont participé à l’épopée mondialiste de la sélection nationale. Au total, 11 joueurs présents au Qatar n’iront pas en Côte d’Ivoire. Un énorme pas vers l’avant, qui permet à la génération montante de gagner en expérience et d’avoir l’opportunité de montrer son potentiel. Champions d’Afrique U23, les «olympiques» sont là pour durer et constituer le socle de la prochaine équipe nationale, avec une vision à court terme (CAN 2025 à la maison) et à plus long terme (Mondiaux 2026 et 2030). Toutes ces pépites sont toutefois «encadrées» par des joueurs cadres, dont l’expérience du haut niveau est aussi inestimable que nécessaire.
La diversification des profils en phase offensive
Ce nouveau souffle donné par Walid Regragui à l’effectif national apporte également son lot de nouveaux profils, qui viennent s’ajouter à une ossature déjà bien constituée. L’exemple le plus frappant est celui du milieu défensif, où la doublure de Sofyan Amrabat se nomme Oussama El Azzouzi. Deux profils bien différents, dont la participation est tributaire des scénarii des matchs que le Maroc va disputer. Ce mélange des genres est également présent dans la ligne d’attaque où le poste d’avant-centre fait l’objet d’une concurrence entre En-Nesyri, El Kaabi et Tissoudali. Trois profils différents, mais surtout, complémentaires.
Le «joker» Boufal, ou le plein pouvoir de Regragui
Le sélectionneur national, comme à son accoutumée, a été très franc au sujet de Sofiane Boufal, convoqué malgré une méforme et un manque de compétition évidents. La décision de brandir le «joker» traduit en réalité l’amplitude des pouvoirs de Walid Regragui sur la gestion technique de l’équipe nationale. Avant la Coupe du monde, le technicien a hérité d’une formation à moins de 90 jours du rendez-vous au Qatar. On peut donc considérer la liste des 27 comme la première estampée Walid Regragui pour un tournoi majeur, avec tout ce que cela implique en termes de responsabilité et de motivation.
Les yeux sont désormais rivés sur le groupe des Lions de l’Atlas qui débutera la CAN en Côte d’Ivoire, le 17 janvier face à la Tanzanie.
Les yeux sont désormais rivés sur le groupe des Lions de l’Atlas qui débutera la CAN en Côte d’Ivoire, le 17 janvier face à la Tanzanie.