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Développement d’un nouveau système d’allumage à double bobine

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BorgWarner Beru Systems développe un nouveau système d’allumage qui améliore sensiblement le processus de combustion et contribue à la réduction des émissions. Il est constitué de deux bobines d’allumage logées dans un seul et même boîtier, et raccordées directement à la bougie de chaque cylindre.
Par rapport aux bobines classiques, la nouvelle technologie d’allumage à double bobine raccourcit sensiblement le délai d’allumage et procure une meilleure stabilité de combustion sur toute la plage de régime du moteur, notamment à charge partielle et au ralenti. L’électronique intégrée gère les charges et décharges des bobines ainsi que le calage d’allumage variable. Le système peut par exemple produire soit une seule étincelle prolongée, soit de multiples étincelles successives. En outre, cette technologie garantit une grande souplesse de calages d’allumage transitoires dans les cas de modifications rapides de régime ou de charge, y compris avec de grandes quantités d’EGR interne. «Grâce à cette nouvelle technologie, le système d’allumage s’adapte aux conditions sans cesse changeantes régnant à l’intérieur de la chambre de combustion, favorisant un mélange plus pauvre et une recirculation des gaz d’échappement (EGR) accrue, au bénéfice de performances supérieures et de niveaux d’émissions plus faibles», explique Brady Ericson, PDG de BorgWarner Beru Systems.

Renault  
Bientôt des modèles avec des ressorts de suspension en composite
Le programme Alma (Architecture for Low Mass and Aerodynamic drag) du Predit a pour objectif de réduire les émissions de CO2 d’un véhicule de type Renault Mégane à motorisation essence à hauteur de 80 g/km sur le cycle Nedc. Ce projet qui s’étale sur la période juillet 2012/juillet 2013 n’a au final porté que sur l’allègement. Il est coordonné par Renault et a été associé à plusieurs partenaires.
L’objectif cible de la réduction de la masse de la voiture a été défini à 120 kg en travaillant un très grand nombre de périmètres tant dans le compartiment moteur que les liaisons au sol et les équipements intérieurs et extérieurs. Les travaux sur l’allègement reposent sur trois principes : la reconception complète de systèmes, la substitution de matériaux et l’intégration de fonctions. L’allègement met en route une spirale vertueuse : un gain de 10 kg réduit les émissions de CO2 d’environ 1g/km ; un gain d’environ 40 kg permet d’allonger les rapports de transmission et ainsi d’utiliser le moteur dans une zone de meilleur rendement ; un allègement dans un périmètre donne la possibilité de réduire la masse d’autres périmètres comme la suspension ou le châssis ; un gain de 100 kg permet de gagner une classe d’inertie lors de l’homologation, etc.
Le projet se doit d’être pragmatique, il vise donc des solutions qui seront compatibles avec les contraintes de coût et d’industrialisation à moyen terme pour une production rapide et à grande échelle. La fibre de carbone a par exemple été rayée des solutions. Jean-Louis Léonard, président du Predit, précise : «Si nous prenons comme référence qu’une voiture de 1 500 kg coûte 15 000 euros, nous sommes à 10 euros/kg, très loin des coûts de la fibre de carbone». Le coût final de ce matériau, qui entre petit à petit dans la fabrication de véhicules très haut de gamme, est estimé entre 70 et 150 euros/kg et les moyens de production à grand volume ne sont pas encore en place. Des études sur la fibre de carbone sont en cours dans le cadre d’autres projets. (auto-innovations.com)

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