Menu
Search
Vendredi 26 Avril 2024
S'abonner
close
Vendredi 26 Avril 2024
Menu
Search
Accueil next Voyage au pays des songes

Après Renault, Tata et Nissan

C’est Tata Motors qui devrait finalement s’implanter au Maroc. Selon Abdelkader Amara, le Royaume est short-listé par le plus grand constructeur automobile indien pour l’installation d’une usine. Le ministre de l’Industrie, du commerce et des nouvelles technologies était récemment l’invité du «Forum Le Matin/90 minutes pour convaincre». Il a indiqué que cette filiale du conglomérat Tata veut fabriquer au Maroc un véhicule utilitaire de type pick-up. Le nom du modèle n’est pas encore connu, mais l’idée est de pouvoir produire un véhicule utilitaire low-cost.

Après Renault, Tata et Nissan

 Tata Motors, qui produit la voiture à bas coût Nano, est le premier constructeur automobile indien et cinquième mondial de véhicules utilitaires en termes de volume.
Le Maroc pourrait servir à Tata de plateforme pour les marchés étrangers, selon le ministre A. Amara. «Pour s’implanter au Maroc, Tata veut tout savoir. Son management négocie le détail. Il parle notamment de l’offre marocaine et de l’intégration industrielle locale proposées qui justifieraient son investissement», a souligné le ministre. À ce jour, Tata n’a pas encore tranché. En outre, M. Amara a confirmé l’existence de négociations avec un autre constructeur automobile qui n’est pas allemand. «Volkswagen n’a jamais été dans le pipe d’une manière très avancée. Il est vrai que l’ex-ministre Ahmed Chami avait approché le groupe, mais ce dernier n’était pas intéressé pour la simple raison qu’il n’est pas dans le low-cost», a expliqué le ministre, qui a fait savoir, à la MAP cette fois-ci, en marge de la réunion du dernier conseil de gouvernement, que les négociations avec de grandes firmes de construction automobile sont à leur premier stade, alors qu’elles sont bien avancées avec d’autres sociétés. Le ministre a également indiqué que le constructeur automobile japonais Nissan a annoncé son intention d’investir au Maroc, relevant que le ministère «a pris les mesures nécessaires pour assurer la réalisation prochaine de cet investissement».

Lisez nos e-Papers