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M. Pellisson qui dirige Accor nous confiait que le Maroc est devenu une destination phare pour votre groupe et que l'État marocain avait pris au sérieux le secteur du tourisme. Comment ressentez-vous ces évolutions notamment depuis la création du groupe d'impulsion en septembre 2005 ?
L'intérêt de notre groupe Accor c'est qu'il a joué le rôle du lièvre. N'ayant pas la réputation d'être des philanthropes, ce groupe par ses démarches et ses investissements au Maroc a crédibilisé les démarches d'autres groupes, comme celui de Lucien Barrière ou de Le notre qui renforce ses investissements, ou de l'arrivée de Pierre et Vacances. Notre groupe a eu une valeur testimoniale dans la mesure où il crédibilise le Maroc comme terre d'investissement touristique grâce auquel on peut créer de la valeur. Il faut parfois l'engagement personnel des patrons à haut niveau pour que leurs pairs les suivent.
On assiste à des transformations profondes dans l'organisation du tourisme qui réduisent la toute-puissance des tour-opérateurs en faveur d'autres formes d'organisation. Un mot sur ces changements ?
C'est vrai que pendant longtemps, les tour-opérateurs intégrés faisaient la loi, en sécurisant les sièges d'avion. Ils avaient entre leurs mains le destin d'une destination touristique .Aujourd'hui avec le développement des liaisons point à point, l'ouverture du ciel, le développement des compagnies low cost et l'accessibilité directe des destinations par les clients eux-mêmes notamment par l'utilisation d'Internet, ceux-ci font leurs marchés directement sans intermédiaire.
Nous assistons à un tassement de la clientèle à gros volume mais à faible contribution et à une augmentation des réservations individuelles. Cela conforte la position des groupes comme Accor qui ont des marques hôtelières fortes et visibles.
Ces évolutions doivent également pousser le Maroc à travailler dans ces nouveaux créneaux ?
Tout à fait. Cela pousse le Maroc a être plus présent et à travailler la visibilité de ses offres et de ses destinations sur l'ensemble des médias internet. C'est pour cela que nous sommes beaucoup plus axés sur la promotion d'un marketing de destination sur lequel les gens peuvent choisir les destinations. Derrière, il faut que les opérateurs se fédèrent entre eux et contactent les offres.
Face aux grands défis posés par les changements climatiques qui touchent le Maroc, on parle de plus en plus du tourisme responsable mis en avant par le ministre du Tourisme. Est-ce une tendance passagère ou une tendance lourde ?
Nous nous inscrivons dans cette tendance .Concrètement, nous avons un engagement éthique par rapport à l'exploitation des enfants et à la prostitution dans les hôtels. Nous sommes concernés également par tout ce qui touche la partie développement durable c'est-à-dire les économies d'énergie, le recyclage de l'eau et les solutions écologiques. M. Pelisson, notre directeur a été clair à ce sujet il faut agir dans un esprit de coresponsabilité car l'hôtel n'est pas isolé du reste du pays ni du monde, du reste. Notre groupe se lance également dans des projets de reboisement dans le monde.
L'intérêt de notre groupe Accor c'est qu'il a joué le rôle du lièvre. N'ayant pas la réputation d'être des philanthropes, ce groupe par ses démarches et ses investissements au Maroc a crédibilisé les démarches d'autres groupes, comme celui de Lucien Barrière ou de Le notre qui renforce ses investissements, ou de l'arrivée de Pierre et Vacances. Notre groupe a eu une valeur testimoniale dans la mesure où il crédibilise le Maroc comme terre d'investissement touristique grâce auquel on peut créer de la valeur. Il faut parfois l'engagement personnel des patrons à haut niveau pour que leurs pairs les suivent.
On assiste à des transformations profondes dans l'organisation du tourisme qui réduisent la toute-puissance des tour-opérateurs en faveur d'autres formes d'organisation. Un mot sur ces changements ?
C'est vrai que pendant longtemps, les tour-opérateurs intégrés faisaient la loi, en sécurisant les sièges d'avion. Ils avaient entre leurs mains le destin d'une destination touristique .Aujourd'hui avec le développement des liaisons point à point, l'ouverture du ciel, le développement des compagnies low cost et l'accessibilité directe des destinations par les clients eux-mêmes notamment par l'utilisation d'Internet, ceux-ci font leurs marchés directement sans intermédiaire.
Nous assistons à un tassement de la clientèle à gros volume mais à faible contribution et à une augmentation des réservations individuelles. Cela conforte la position des groupes comme Accor qui ont des marques hôtelières fortes et visibles.
Ces évolutions doivent également pousser le Maroc à travailler dans ces nouveaux créneaux ?
Tout à fait. Cela pousse le Maroc a être plus présent et à travailler la visibilité de ses offres et de ses destinations sur l'ensemble des médias internet. C'est pour cela que nous sommes beaucoup plus axés sur la promotion d'un marketing de destination sur lequel les gens peuvent choisir les destinations. Derrière, il faut que les opérateurs se fédèrent entre eux et contactent les offres.
Face aux grands défis posés par les changements climatiques qui touchent le Maroc, on parle de plus en plus du tourisme responsable mis en avant par le ministre du Tourisme. Est-ce une tendance passagère ou une tendance lourde ?
Nous nous inscrivons dans cette tendance .Concrètement, nous avons un engagement éthique par rapport à l'exploitation des enfants et à la prostitution dans les hôtels. Nous sommes concernés également par tout ce qui touche la partie développement durable c'est-à-dire les économies d'énergie, le recyclage de l'eau et les solutions écologiques. M. Pelisson, notre directeur a été clair à ce sujet il faut agir dans un esprit de coresponsabilité car l'hôtel n'est pas isolé du reste du pays ni du monde, du reste. Notre groupe se lance également dans des projets de reboisement dans le monde.
