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A lui seul, le budget global de cette œuvre technologique, estimé à 9,2 milliards DH, témoigne de l'importance et de l'enjeu que représente la mise à niveau des installations de la raffinerie de Mohammédia. On avance déjà un taux d'avancement de 90%. Parmi les 16 millions d'heures budgétisées au programme, les travaux totalisent déjà un nombre proche de 15 millions d'heures de travail.
Le management de la Samir a accéléré, ces derniers jours, le rythme des manœuvres dans l'objectif de respecter les engagements et d'être prêt au jour ‘'J''.
Rappelons à ce titre que la convention, signée le 20 décembre 2004, associant l'Etat à la Samir, prendra fin au mois de décembre prochain. Elle se traduirait par l'élimination progressive sur le marché marocain du gasoil 10.000 ppm (particule par million en teneur de soufre) et de l'essence plombée qui seront remplacés en totalité, d'ici mars prochain, par le gasoil 50 ppm et l'essence super sans plomb.
Auprès du département de l'Energie, on apprend que les opérateurs pétroliers ont déjà entamé les travaux relatifs à la préparation de leurs installations pour recevoir le gasoil 50 ppm. A cet effet, des réunions périodiques se tiennent au département de l'Energie avec les sociétés pétrolières en vue d'arrêter les modalités pratiques relatives à l'introduction du nouveau gasoil.
A compter du 1er janvier 2009, les produits pétroliers commercialisés doivent obligatoirement être conformes à un certain nombre de caractéristiques fixées par un arrêté ministériel publié en 2007 (couleur, viscosité, dépôt par refroidissement, point d'éclair, tension de vapeur, point d'écoulement, température limite de filtrabilité, acidité, propriétés corrosives et anticorrosives, teneurs limites en impuretés diverses telles que l'eau, les sédiments, le soufre…).
Aussi bien le supercarburant sans plomb que le gasoil 50 ppm ne peuvent être vendus que sous la garantie d'une marque déposée et ne doivent être utilisés que dans les véhicules spécialement adaptés à leur usage. Les raffineurs, les distributeurs et les importateurs devraient prendre, chacun de son côté, toues les dispositions nécessaires pour adapter à ces caractéristiques l'ensemble de leurs installations de réception, de stockage, de raffinage et de distribution, lesquelles doivent être prêtes avant le 1er janvier.
Du côté des distributeurs, la transition se fera d'une manière progressive.
«Tout dépendra des stocks. On commencera à recevoir du gasoil 50 ppm au fur et à mesure qu'on se débarrassera du 10.000 ppm», souligne Youssef Aherdane, secrétaire général du Groupement de pétroliers du Maroc (GPM).
La migration qui pourra s'étaler jusqu'à fin mars, le temps d'écouler tout le stock en 10.000 ppm, nécessitera au passage quelques ajustements d'ordre infrastructurel (nettoyage des bacs et des cubes dans les stations-service).
Le GPM estime le montant des investissements requis pour assurer la transition à environ 50 millions DH.
S'agissant de l'approvisionnement en gasoil 50 ppm, les distributeurs seront libres en 2009 de s'approvisionner à la Samir ou auprès des raffineries étrangères. «L'importation du gasoil n'est soumise ni au certificat d'importation ni aux droits de douane. Il n'y a aucune barrière à l'importation de ce produit et des autres produits pétroliers», précise-t-on auprès du ministère de l'Energie et des Mines. Enfin, concernant la tarification, rien ne filtre encore à ce sujet. Tous les aspects liés aux prix des produits pétroliers liquides et du gaz butane relèvent d'ailleurs des attributions de la Commission interministérielle des prix qui siège au département des Affaires économiques et générales. Cette commission se penche actuellement sur l'élaboration des nouvelles structures des prix à appliquer dès le 1er janvier 2009. Tiendra-t-elle compte du passage récent du baril sous les 59 dollars ?
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Une diminution en deux étapes a été programmée sur 4 ans: d'abord à travers le passage vers un carburant de bas soufre 50 ppm depuis le 1er janvier 2005. Puis, une introduction progressive de carburants dits «sans soufre» à 10 ppm dès le début 2005, pour une généralisation au 1er janvier 2009. Par anticipation de cette directive européenne, la France a introduit progressivement du gazole à 10 ppm, depuis mi-2005, plus de 400 stations-service, choisies en concertation avec les autorités publiques, commercialisent ainsi du gazole sans soufre.
Le management de la Samir a accéléré, ces derniers jours, le rythme des manœuvres dans l'objectif de respecter les engagements et d'être prêt au jour ‘'J''.
Rappelons à ce titre que la convention, signée le 20 décembre 2004, associant l'Etat à la Samir, prendra fin au mois de décembre prochain. Elle se traduirait par l'élimination progressive sur le marché marocain du gasoil 10.000 ppm (particule par million en teneur de soufre) et de l'essence plombée qui seront remplacés en totalité, d'ici mars prochain, par le gasoil 50 ppm et l'essence super sans plomb.
Auprès du département de l'Energie, on apprend que les opérateurs pétroliers ont déjà entamé les travaux relatifs à la préparation de leurs installations pour recevoir le gasoil 50 ppm. A cet effet, des réunions périodiques se tiennent au département de l'Energie avec les sociétés pétrolières en vue d'arrêter les modalités pratiques relatives à l'introduction du nouveau gasoil.
A compter du 1er janvier 2009, les produits pétroliers commercialisés doivent obligatoirement être conformes à un certain nombre de caractéristiques fixées par un arrêté ministériel publié en 2007 (couleur, viscosité, dépôt par refroidissement, point d'éclair, tension de vapeur, point d'écoulement, température limite de filtrabilité, acidité, propriétés corrosives et anticorrosives, teneurs limites en impuretés diverses telles que l'eau, les sédiments, le soufre…).
Aussi bien le supercarburant sans plomb que le gasoil 50 ppm ne peuvent être vendus que sous la garantie d'une marque déposée et ne doivent être utilisés que dans les véhicules spécialement adaptés à leur usage. Les raffineurs, les distributeurs et les importateurs devraient prendre, chacun de son côté, toues les dispositions nécessaires pour adapter à ces caractéristiques l'ensemble de leurs installations de réception, de stockage, de raffinage et de distribution, lesquelles doivent être prêtes avant le 1er janvier.
Du côté des distributeurs, la transition se fera d'une manière progressive.
«Tout dépendra des stocks. On commencera à recevoir du gasoil 50 ppm au fur et à mesure qu'on se débarrassera du 10.000 ppm», souligne Youssef Aherdane, secrétaire général du Groupement de pétroliers du Maroc (GPM).
La migration qui pourra s'étaler jusqu'à fin mars, le temps d'écouler tout le stock en 10.000 ppm, nécessitera au passage quelques ajustements d'ordre infrastructurel (nettoyage des bacs et des cubes dans les stations-service).
Le GPM estime le montant des investissements requis pour assurer la transition à environ 50 millions DH.
S'agissant de l'approvisionnement en gasoil 50 ppm, les distributeurs seront libres en 2009 de s'approvisionner à la Samir ou auprès des raffineries étrangères. «L'importation du gasoil n'est soumise ni au certificat d'importation ni aux droits de douane. Il n'y a aucune barrière à l'importation de ce produit et des autres produits pétroliers», précise-t-on auprès du ministère de l'Energie et des Mines. Enfin, concernant la tarification, rien ne filtre encore à ce sujet. Tous les aspects liés aux prix des produits pétroliers liquides et du gaz butane relèvent d'ailleurs des attributions de la Commission interministérielle des prix qui siège au département des Affaires économiques et générales. Cette commission se penche actuellement sur l'élaboration des nouvelles structures des prix à appliquer dès le 1er janvier 2009. Tiendra-t-elle compte du passage récent du baril sous les 59 dollars ?
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impact positif
L'introduction du gasoil 50 ppm et la suppression de l'essence plombée permettront de réduire considérablement les émissions de soufre et du plomb. L'impact positif sur l'environnement et sur la santé humaine est indiscutable. Les maladies respiratoires recensées essentiellement dans les centres urbains sont liées fortement à la pollution atmosphérique des produits pétroliers. C'est un domaine sensible qui requiert une attention particulière dans les économies développées. En Europe par exemple, la teneur en soufre des carburants est réglementée par une directive européenne.Une diminution en deux étapes a été programmée sur 4 ans: d'abord à travers le passage vers un carburant de bas soufre 50 ppm depuis le 1er janvier 2005. Puis, une introduction progressive de carburants dits «sans soufre» à 10 ppm dès le début 2005, pour une généralisation au 1er janvier 2009. Par anticipation de cette directive européenne, la France a introduit progressivement du gazole à 10 ppm, depuis mi-2005, plus de 400 stations-service, choisies en concertation avec les autorités publiques, commercialisent ainsi du gazole sans soufre.
