Les programmes d'infrastructures en cours de réalisation, l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), le programme "Emergence" et le plan "Azur" seraient de nature à soutenir la croissance de l'investissement. La mise à niveau de l'appareil productif national, conjointe au démantèlement tarifaire, devraient ainsi maintenir en hausse les importations de biens d'équipement et des produits bruts. La consommation des ménages résidents connaîtrait, au cours de cette année, une légère accélération de son rythme de croissance, en rapport avec l'amélioration attendue des revenus des ménages ruraux. La bonne tenue du marché du travail, concomitante au rebond persistant des transferts des MRE et l'accroissement attendu des crédits à la consommation, devraient soutenir davantage la demande domestique.
Il est vrai que, pour l'heure, la tendance actuelle fait ressortir un dynamisme modéré des principales composantes de la demande, compte tenu du ralentissement des revenus générés par les activités productives. Toutefois, la consommation des ménages afficherait un accroissement en valeurs courantes de l'ordre de 7,8%, soit deux points de plus que l'année précédente. Cette accélération s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des revenus générés par les activités productives avec la reprise de la croissance et la création de nouveaux emplois. Pour sa part, la consommation publique se maintiendrait en hausse grâce à la progression de 6,7% des dépenses de fonctionnement prévues dans la Loi de finances 2008. L'augmentation récurrente de ces dépenses serait liée, entre autres, aux promotions et à la création de 16000 nouveaux postes dans la fonction publique.
En ce qui concerne justement les ménages, le surcroît de dépenses prévues au titre des charges du personnel incluant la création de 16000 postes nouveaux est de nature à générer, d'un point de vue macro-économique, une augmentation du revenu brut disponible estimé à 4,2 MMDH.
D'un autre côté, l'impact des différentes mesures à caractère fiscal affectant les ménages, consolidé avec le soutien des prix des biens de consommation et des produits pétroliers, se traduirait par un gain estimé globalement en termes de revenu disponible à près de 552 MDH. Le secteur des ménages devrait dans ces conditions bénéficier d'un surcroît de revenu évalué à près de 4,7 MMDH. La consolidation de ce surcroît de revenu avec ceux dégagés au niveau du secteur des entreprises à travers les dispositions fiscales, mais aussi des dépenses de l'Etat relatives au matériel et à l'investissement, donnerait lieu à un gain en ressources estimé globalement pour l'économie à 19 MMDH.
La contribution de la demande intérieure à la croissance économique est restée soutenue au cours des onze premiers mois de l'année 2007. Le dynamisme de l'investissement a profité du lancement et de l'exécution de grands projets structurants dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. L'investissement en immobilier bénéficie toujours de la vitalité du marché de la construction, appuyé par une forte demande en logements neufs et par les facilités de prêts accordés, dont la hausse a atteint près de 35,8%. Nonobstant un renchérissement des coûts des facteurs de production et certaines difficultés d'approvisionnement de l'extérieur, d'approvisionnement de l'extérieur, l'investissement productif est demeuré soutenu, comme en témoigne la progression de 20,8% des importations de biens d'équipement et le renforcement de 24,7% des crédits accordés à l'équipement. En outre, les certificats négatifs délivrés par l'OMPIC, traduisant les intentions de création d'entreprises, se sont accrus de 22% à fin novembre et ont profité, en grande partie, aux secteurs des services, du commerce, du BTP et de l'industrie.
Par ailleurs, la Commission des investissements 2007 a approuvé 76 projets d'investissement concernant, notamment, les industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques. La consommation privée, bien qu'elle ait pâti d'un relâchement des activités primaires, a profité d'une progression du revenu des ménages. L'amélioration du marché du travail, induite par la bonne tenue des secteurs concurrentiels, conjointe à la baisse des impôts sur le revenu et l'évolution contenue de l'inflation (2% en 2007, contre 3,3% un an auparavant) ont soutenu le pouvoir d'achat des ménages. L'indice des salaires sur la base des données de la CNSS a connu une hausse de 4% au deuxième trimestre 2007, contre 7,4% une année auparavant. La bonne performance de la demande domestique s'est également reflétée dans le bon comportement des revenus extérieurs et du recours important à l'emprunt.
A fin novembre, les transferts des MRE ont crû de 14,7% et les crédits à la consommation ont bondi de 38,5%, en variations annuelles. Dans le même sillage, les importations de biens de consommation ont progressé de 18,2% et les nouvelles immatriculations ont atteint 103597 unités, en hausse de 23%. Pour sa part, l'évolution de la consommation publique s'est sensiblement accélérée, en réponse à une hausse de 6,9% des dépenses de fonctionnement, au terme des onze premiers mois de l'année 2007.
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On relèvera à titre de comparaison que le volume global de la FBCF, tel que établi par les nouveaux comptes nationaux en 2006, se situe à 165 MMDH.
Il est vrai que, pour l'heure, la tendance actuelle fait ressortir un dynamisme modéré des principales composantes de la demande, compte tenu du ralentissement des revenus générés par les activités productives. Toutefois, la consommation des ménages afficherait un accroissement en valeurs courantes de l'ordre de 7,8%, soit deux points de plus que l'année précédente. Cette accélération s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des revenus générés par les activités productives avec la reprise de la croissance et la création de nouveaux emplois. Pour sa part, la consommation publique se maintiendrait en hausse grâce à la progression de 6,7% des dépenses de fonctionnement prévues dans la Loi de finances 2008. L'augmentation récurrente de ces dépenses serait liée, entre autres, aux promotions et à la création de 16000 nouveaux postes dans la fonction publique.
En ce qui concerne justement les ménages, le surcroît de dépenses prévues au titre des charges du personnel incluant la création de 16000 postes nouveaux est de nature à générer, d'un point de vue macro-économique, une augmentation du revenu brut disponible estimé à 4,2 MMDH.
D'un autre côté, l'impact des différentes mesures à caractère fiscal affectant les ménages, consolidé avec le soutien des prix des biens de consommation et des produits pétroliers, se traduirait par un gain estimé globalement en termes de revenu disponible à près de 552 MDH. Le secteur des ménages devrait dans ces conditions bénéficier d'un surcroît de revenu évalué à près de 4,7 MMDH. La consolidation de ce surcroît de revenu avec ceux dégagés au niveau du secteur des entreprises à travers les dispositions fiscales, mais aussi des dépenses de l'Etat relatives au matériel et à l'investissement, donnerait lieu à un gain en ressources estimé globalement pour l'économie à 19 MMDH.
La contribution de la demande intérieure à la croissance économique est restée soutenue au cours des onze premiers mois de l'année 2007. Le dynamisme de l'investissement a profité du lancement et de l'exécution de grands projets structurants dans le secteur du bâtiment et des travaux publics. L'investissement en immobilier bénéficie toujours de la vitalité du marché de la construction, appuyé par une forte demande en logements neufs et par les facilités de prêts accordés, dont la hausse a atteint près de 35,8%. Nonobstant un renchérissement des coûts des facteurs de production et certaines difficultés d'approvisionnement de l'extérieur, d'approvisionnement de l'extérieur, l'investissement productif est demeuré soutenu, comme en témoigne la progression de 20,8% des importations de biens d'équipement et le renforcement de 24,7% des crédits accordés à l'équipement. En outre, les certificats négatifs délivrés par l'OMPIC, traduisant les intentions de création d'entreprises, se sont accrus de 22% à fin novembre et ont profité, en grande partie, aux secteurs des services, du commerce, du BTP et de l'industrie.
Par ailleurs, la Commission des investissements 2007 a approuvé 76 projets d'investissement concernant, notamment, les industries mécaniques, métallurgiques, électriques et électroniques. La consommation privée, bien qu'elle ait pâti d'un relâchement des activités primaires, a profité d'une progression du revenu des ménages. L'amélioration du marché du travail, induite par la bonne tenue des secteurs concurrentiels, conjointe à la baisse des impôts sur le revenu et l'évolution contenue de l'inflation (2% en 2007, contre 3,3% un an auparavant) ont soutenu le pouvoir d'achat des ménages. L'indice des salaires sur la base des données de la CNSS a connu une hausse de 4% au deuxième trimestre 2007, contre 7,4% une année auparavant. La bonne performance de la demande domestique s'est également reflétée dans le bon comportement des revenus extérieurs et du recours important à l'emprunt.
A fin novembre, les transferts des MRE ont crû de 14,7% et les crédits à la consommation ont bondi de 38,5%, en variations annuelles. Dans le même sillage, les importations de biens de consommation ont progressé de 18,2% et les nouvelles immatriculations ont atteint 103597 unités, en hausse de 23%. Pour sa part, l'évolution de la consommation publique s'est sensiblement accélérée, en réponse à une hausse de 6,9% des dépenses de fonctionnement, au terme des onze premiers mois de l'année 2007.
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Efforts d'investissements
Se distinguant nettement de l'évolution des dépenses de fonctionnement, le budget d'investissement dont le montant prévisionnel est fixé à 36,1 MMDH devrait connaître une forte expansion avec un taux de progression atteignant 42 % comparativement à l'exercice précédent. Cet effort exceptionnel en matière d'investissement devrait en outre être soutenu par les dépenses en capital programmées au niveau des budgets des collectivités locales et des établissements publics ainsi que par les contributions du Fonds Hassan II. Au total, la note de présentation de la Loi de finances situe le niveau consolidé de l'ensemble des investissements publics en 2008 à 106 MMDH hors crédits reportés.On relèvera à titre de comparaison que le volume global de la FBCF, tel que établi par les nouveaux comptes nationaux en 2006, se situe à 165 MMDH.
