« Le programme dont les axes vont être exposés aujourd'hui comporte des projets ambitieux visant à appuyer un secteur vital et à trouver des solutions en partenariat avec les opérateurs afin d'améliorer leur compétitivité et la satisfaction des consommateurs», a affirmé le Premier ministre. Lors de cette journée, le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies (MICNT) a annoncé des objectifs intermédiaires ainsi qu'un plan d'action pour la période 2008-2012 devant permettre de porter le PIB du secteur à 98 milliards de DH à l'horizon 2012 et de créer plus de 200.000 nouveaux emplois. «L'échéance intermédiaire 2012 ne remet aucunement en question la vision 2020. Elle représente pour nous une étape importante en tant que gouvernement. Nous devons apporter des réponses et des résultats visibles bien avant l'échéance ultime», a avancé Ahmed Reda Chami, ministre de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
Le Maroc, selon le ministre, possède des atouts indéniables susceptibles de faire de lui une plateforme de shopping par excellence dans le pourtour méditerranéen. Des atouts qui vont de son emplacement géographique, à l'ensemble des projets amorcés (plan bleu, plan vert, émergence…) et au développement des habitudes et du trend de la consommation. Cependant, des points posent obstacle à l'épanouissement du secteur. Le ministre en évoque quelques-uns : «L'absence d'une politique urbaine commerciale, le manque d'infrastructures (routes, plateformes logistiques, marchés de gros), la faiblesse des compétences, la multiplication des intermédiaires sans valeur ajoutée…». L'implémentation du plan Rawaj viendra en réponse à ces problématiques. Elle gravitera autour de deux axes. Le premier cible particulièrement le consommateur. Quant au deuxième, il vise l'amélioration de la compétitivité des acteurs de commerce et l'émergence de nouveaux modèles de distribution.
Une offre produits accessible
Concernant le premier axe, le plan Rawaj prévoit de mettre en œuvre des mesures pour l'amélioration de l'accessibilité aux produits en termes de prix, de qualité et de disponibilité. «Dans ce sens, des mesures
seront engagées pour améliorer le pouvoir d'achat en rétablissant l'équité dans le système de compensation actuel pour ne soutenir que les plus nécessiteux», insiste le ministre. L'amélioration des circuits de distribution et des infrastructures (plateformes logistique et d'achat), figure aussi parmi les priorités du ministère. L'information et la transparence vont être démocratisées à travers la généralisation de l'affichage. La qualité et la sécurité occupent une place importante dans ce plan qui aspire à instaurer une culture de qualité, à développer la labellisation, le contrôle de qualité des appareils de mesure dans les marchés, le contrôle de qualité des produits offerts… Par ailleurs, l'accent a été mis sur la nécessité de l'appui au mouvement consumériste. Dans ce domaine, il est prévu de ratifier la loi 27-00 et d'appuyer les associations de protection du consommateur pour qu'elles acquièrent pleinement leur statut d'utilité publique. Aussi, le ministère procédera au développement d'un système de veille visant particulièrement à contrecarrer les situations de pénurie tout en élaborant des stratégies d'intervention en périodes
de crises.
Compétitivité des acteurs
Le deuxième axe prévoit des mesures au profit des opérateurs de commerce.
La mise en place d'une offre Maroc pour encourager l'investissement dans le secteur, l'instauration de conditions favorisant l'émergence de nouveaux modèles commerciaux, le renforcement de la compétitivité du commerce de proximité et l'exploration de nouvelles niches,... sont autant d'objectifs visés.
Pour le développement de l'offre commerciale Maroc, le ministère de tutelle vise à élaborer «un master plan» des zones d'activités commerciales à travers le Royaume. Il participera également dans l'élaboration des études relatives aux zones existantes et futures et dans l'investissement pour la création de nouvelles zones d'activités. La réalisation de ce plan passe en premier lieu par l'élaboration d'un diagnostic de l'offre commerciale actuelle et des potentialités des régions du Maroc à accueillir des zones d'activités commerciales. Ensuite, il s'agit d'identifier, pour chaque région, les sites potentiels pouvant abriter des zones d'activités commerciales.
De même et pour chacun de ces sites, une définition de la vocation de la zone et de l'assiette foncière à mobiliser s'impose.
Finalement, il faudra réaliser un document promotionnel destiné aux investisseurs et qui comporte toutes les informations techniques et financières sur les zones d'activités potentielles identifiées par le master plan.
Le ministère de tutelle peut participer à travers le fonds Rawaj, pour chaque zone commerciale identifiée dans le master plan, à la réalisation des études techniques, financières et marketing nécessaires à l'implantation de la zone en question.
Cette participation peut atteindre 2 millions de dirhams dans la limite de 80% du coût de l'étude. Par ailleurs, et dans le but de décliner le plan Rawaj vision 2020 au niveau régional, le ministère envisage de réaliser des Schémas Régionaux de Développement Commercial (SRDC). L'objectif principal de ces derniers est d'identifier les projets commerciaux structurants prioritaires au niveau régional, tenant compte des besoins des opérateurs et des consommateurs. L'élaboration de ces schémas passera par une phase de diagnostic.
Celle-ci vise à évaluer les besoins des consommateurs actuels et futurs de la région compte tenu des nouveaux projets d'habitation et de tourisme programmés. Une analyse des comportements d'achat des consommateurs ainsi qu'une étude sur leur perception des produits et services offerts seront effectuées. De plus, des informations sur les pôles commerciaux mettant en exergue le nombre de points de vente par activité, l'attractivité du pôle, de la qualité de l'environnement lié au pôle (animation, qualité de l'infrastructure,….) seront recueillies. Toutes ces actions visent à ressortir les écarts entre la demande et l'offre. Il en découlera un plan d'actions pour le développement du secteur à travers des projets de restructuration et de réhabilitation des espaces commerciaux, un programme de modernisation du commerce de proximité, les nouveaux pôles commerciaux à créer, les projets de zones d'activités commerciales… « Pour la réhabilitation des espaces commerciaux à titre d'exemple, 25 projets ont été déjà planifiés à l'horizon 2012.
Ils nécessitent quelque 375 millions de dirhams d'investissement », note Ahmed Reda Chami. Les modalités de mise en œuvre de chaque projet ainsi que le mécanisme de suivi et d'évaluation seront identifiés. L'élaboration du SRDC va être précédée par la contractualisation avec les acteurs locaux et la définition de la contribution des différentes parties prenantes dans sa réalisation.
Pour ce qui est de l'émergence de nouveaux modèles commerciaux, Rawaj prévoit d'accompagner le développement de réseaux de marques marocaines à l'instar de Marwa, Bigdil, Kitea… dans l'objectif de favoriser l'émergence des modèles d'entreprises marocaines structurées à l'échelle nationale et internationale. Ensuite, le ministère promet un appui aux PME à travers la mobilisation de l'expertise nécessaire pour la normalisation de leurs concepts et l'expansion de leurs réseaux. Les PME bénéficiaires doivent exercer dans le secteur commercial et justifier d'un potentiel de croissance important affirmé par la réussite de leur concept commercial marocain et attester d'un savoir-faire confirmé dans le commerce en réseau.
De même, de nouveaux domaines d'intervention seront investis par le Département du Commerce et de l'Industrie dans l'objectif d'accompagner le développement de certaines niches en partenariat avec d'autres acteurs. Cela comprend notamment la promotion du commerce électronique et l'amélioration des conditions de commercialisation des produits de terroir, de ceux d'artisanat et de commerce équitable, etc. A côté de cela, l'offre Maroc sera consolidée à travers le développement de cursus de formations qui permettront la requalification du personnel employé dans le secteur. L'expertise dans le domaine de la formation pourra être prise en charge pour bénéficier aux commerçants indépendants adhérant à un projet de modernisation intégrée.
Les marchés de gros constituent un dossier sur lequel planche le ministère. «Pour améliorer la gestion des marchés de gros, nous sommes en train de négocier avec les parties prenantes. Nous avons le projet de signature d'un accord avec le ministère de l'intérieur pour introduire des acteurs experts dans la gestion de ces zones afin d'améliorer la qualité et le niveau de service.
Nous réfléchissons à un modèle de gestion déléguée», nous révèle Ahmed Reda Chami. Pour le ministre, il faut aussi donner aux chambres de commerce les moyens pour jouer leur rôle de représentativité des entreprises : «Nous travaillons sur un projet de loi avec le ministère de l'Intérieur pour donner aux chambres de commerce leurs prérogatives, inciter à une meilleure représentativité en vue d'améliorer les procédures d'élection».
Collecte d'idées
Le plan Rawaj met à contribution le fonds de développement et de modernisation du commerce et de la distribution dont la convention de création a été signée le 11 juin 2008, conjointement entre le MICNT, le ministère de l'Economie et des Finances et l'ANPME.
La convention couvrant la période 2008-2012 prévoit de créditer le fonds de modernisation et de développement du secteur du commerce et de la distribution d'une enveloppe de 900 Millions de dhs, qui permettront d'accompagner 12.000 commerçants dans le cadre de l'offre intégrée, de mener 25 opérations de réhabilitation, devant bénéficier à prés de 15.000 commerçants, de soutenir le développement de 25 champions national et de créer 12 zones d'activités commerciales.
Un appel à manifestation va être lancé prochainement pour récolter les propositions visant à définir une offre intégrée pour la modernisation du commerce. La collecte des idées durera de fin juin jusqu'à fin septembre. Il concerne les projets de labellisation des commerces permettant d'attester de la qualité des services, des produits offerts au sein du point de vente, les projets de regroupement des commerçants en réseaux commerciaux et de manière générale, tout autre projet permettant la modernisation, la promotion du commerce de proximité et l'amélioration de sa rentabilité économique et financière.
Ce concours d'idées est ouvert aux opérateurs du secteur du commerce et de la distribution, notamment les Chambres de Commerce, les associations et les organisations professionnelles des commerçants, les coopératives des commerçants et les entreprises privées.
Les projets présentés par les acteurs du commerce et de la distribution doivent n'avoir aucun impact négatif sur la concurrence au sein du secteur du commerce et de la distribution, faire participer le propriétaire du projet et/ou des commerçants au financement du projet et contribuer à la modernisation des méthodes de gestion du commerce de proximité. Globalement, l'implémentation du plan «Rawaj Vision 2020» contribuera à renforcer les bases d'un positionnement stratégique du Maroc en tant que plateforme de shopping par excellence au niveau du pourtour méditerranéen, présentant une offre séduisante et en harmonie avec les attentes et les besoins des consommateurs.
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Le Maroc, selon le ministre, possède des atouts indéniables susceptibles de faire de lui une plateforme de shopping par excellence dans le pourtour méditerranéen. Des atouts qui vont de son emplacement géographique, à l'ensemble des projets amorcés (plan bleu, plan vert, émergence…) et au développement des habitudes et du trend de la consommation. Cependant, des points posent obstacle à l'épanouissement du secteur. Le ministre en évoque quelques-uns : «L'absence d'une politique urbaine commerciale, le manque d'infrastructures (routes, plateformes logistiques, marchés de gros), la faiblesse des compétences, la multiplication des intermédiaires sans valeur ajoutée…». L'implémentation du plan Rawaj viendra en réponse à ces problématiques. Elle gravitera autour de deux axes. Le premier cible particulièrement le consommateur. Quant au deuxième, il vise l'amélioration de la compétitivité des acteurs de commerce et l'émergence de nouveaux modèles de distribution.
Une offre produits accessible
Concernant le premier axe, le plan Rawaj prévoit de mettre en œuvre des mesures pour l'amélioration de l'accessibilité aux produits en termes de prix, de qualité et de disponibilité. «Dans ce sens, des mesures
seront engagées pour améliorer le pouvoir d'achat en rétablissant l'équité dans le système de compensation actuel pour ne soutenir que les plus nécessiteux», insiste le ministre. L'amélioration des circuits de distribution et des infrastructures (plateformes logistique et d'achat), figure aussi parmi les priorités du ministère. L'information et la transparence vont être démocratisées à travers la généralisation de l'affichage. La qualité et la sécurité occupent une place importante dans ce plan qui aspire à instaurer une culture de qualité, à développer la labellisation, le contrôle de qualité des appareils de mesure dans les marchés, le contrôle de qualité des produits offerts… Par ailleurs, l'accent a été mis sur la nécessité de l'appui au mouvement consumériste. Dans ce domaine, il est prévu de ratifier la loi 27-00 et d'appuyer les associations de protection du consommateur pour qu'elles acquièrent pleinement leur statut d'utilité publique. Aussi, le ministère procédera au développement d'un système de veille visant particulièrement à contrecarrer les situations de pénurie tout en élaborant des stratégies d'intervention en périodes
de crises.
Compétitivité des acteurs
Le deuxième axe prévoit des mesures au profit des opérateurs de commerce.
La mise en place d'une offre Maroc pour encourager l'investissement dans le secteur, l'instauration de conditions favorisant l'émergence de nouveaux modèles commerciaux, le renforcement de la compétitivité du commerce de proximité et l'exploration de nouvelles niches,... sont autant d'objectifs visés.
Pour le développement de l'offre commerciale Maroc, le ministère de tutelle vise à élaborer «un master plan» des zones d'activités commerciales à travers le Royaume. Il participera également dans l'élaboration des études relatives aux zones existantes et futures et dans l'investissement pour la création de nouvelles zones d'activités. La réalisation de ce plan passe en premier lieu par l'élaboration d'un diagnostic de l'offre commerciale actuelle et des potentialités des régions du Maroc à accueillir des zones d'activités commerciales. Ensuite, il s'agit d'identifier, pour chaque région, les sites potentiels pouvant abriter des zones d'activités commerciales.
De même et pour chacun de ces sites, une définition de la vocation de la zone et de l'assiette foncière à mobiliser s'impose.
Finalement, il faudra réaliser un document promotionnel destiné aux investisseurs et qui comporte toutes les informations techniques et financières sur les zones d'activités potentielles identifiées par le master plan.
Le ministère de tutelle peut participer à travers le fonds Rawaj, pour chaque zone commerciale identifiée dans le master plan, à la réalisation des études techniques, financières et marketing nécessaires à l'implantation de la zone en question.
Cette participation peut atteindre 2 millions de dirhams dans la limite de 80% du coût de l'étude. Par ailleurs, et dans le but de décliner le plan Rawaj vision 2020 au niveau régional, le ministère envisage de réaliser des Schémas Régionaux de Développement Commercial (SRDC). L'objectif principal de ces derniers est d'identifier les projets commerciaux structurants prioritaires au niveau régional, tenant compte des besoins des opérateurs et des consommateurs. L'élaboration de ces schémas passera par une phase de diagnostic.
Celle-ci vise à évaluer les besoins des consommateurs actuels et futurs de la région compte tenu des nouveaux projets d'habitation et de tourisme programmés. Une analyse des comportements d'achat des consommateurs ainsi qu'une étude sur leur perception des produits et services offerts seront effectuées. De plus, des informations sur les pôles commerciaux mettant en exergue le nombre de points de vente par activité, l'attractivité du pôle, de la qualité de l'environnement lié au pôle (animation, qualité de l'infrastructure,….) seront recueillies. Toutes ces actions visent à ressortir les écarts entre la demande et l'offre. Il en découlera un plan d'actions pour le développement du secteur à travers des projets de restructuration et de réhabilitation des espaces commerciaux, un programme de modernisation du commerce de proximité, les nouveaux pôles commerciaux à créer, les projets de zones d'activités commerciales… « Pour la réhabilitation des espaces commerciaux à titre d'exemple, 25 projets ont été déjà planifiés à l'horizon 2012.
Ils nécessitent quelque 375 millions de dirhams d'investissement », note Ahmed Reda Chami. Les modalités de mise en œuvre de chaque projet ainsi que le mécanisme de suivi et d'évaluation seront identifiés. L'élaboration du SRDC va être précédée par la contractualisation avec les acteurs locaux et la définition de la contribution des différentes parties prenantes dans sa réalisation.
Pour ce qui est de l'émergence de nouveaux modèles commerciaux, Rawaj prévoit d'accompagner le développement de réseaux de marques marocaines à l'instar de Marwa, Bigdil, Kitea… dans l'objectif de favoriser l'émergence des modèles d'entreprises marocaines structurées à l'échelle nationale et internationale. Ensuite, le ministère promet un appui aux PME à travers la mobilisation de l'expertise nécessaire pour la normalisation de leurs concepts et l'expansion de leurs réseaux. Les PME bénéficiaires doivent exercer dans le secteur commercial et justifier d'un potentiel de croissance important affirmé par la réussite de leur concept commercial marocain et attester d'un savoir-faire confirmé dans le commerce en réseau.
De même, de nouveaux domaines d'intervention seront investis par le Département du Commerce et de l'Industrie dans l'objectif d'accompagner le développement de certaines niches en partenariat avec d'autres acteurs. Cela comprend notamment la promotion du commerce électronique et l'amélioration des conditions de commercialisation des produits de terroir, de ceux d'artisanat et de commerce équitable, etc. A côté de cela, l'offre Maroc sera consolidée à travers le développement de cursus de formations qui permettront la requalification du personnel employé dans le secteur. L'expertise dans le domaine de la formation pourra être prise en charge pour bénéficier aux commerçants indépendants adhérant à un projet de modernisation intégrée.
Les marchés de gros constituent un dossier sur lequel planche le ministère. «Pour améliorer la gestion des marchés de gros, nous sommes en train de négocier avec les parties prenantes. Nous avons le projet de signature d'un accord avec le ministère de l'intérieur pour introduire des acteurs experts dans la gestion de ces zones afin d'améliorer la qualité et le niveau de service.
Nous réfléchissons à un modèle de gestion déléguée», nous révèle Ahmed Reda Chami. Pour le ministre, il faut aussi donner aux chambres de commerce les moyens pour jouer leur rôle de représentativité des entreprises : «Nous travaillons sur un projet de loi avec le ministère de l'Intérieur pour donner aux chambres de commerce leurs prérogatives, inciter à une meilleure représentativité en vue d'améliorer les procédures d'élection».
Collecte d'idées
Le plan Rawaj met à contribution le fonds de développement et de modernisation du commerce et de la distribution dont la convention de création a été signée le 11 juin 2008, conjointement entre le MICNT, le ministère de l'Economie et des Finances et l'ANPME.
La convention couvrant la période 2008-2012 prévoit de créditer le fonds de modernisation et de développement du secteur du commerce et de la distribution d'une enveloppe de 900 Millions de dhs, qui permettront d'accompagner 12.000 commerçants dans le cadre de l'offre intégrée, de mener 25 opérations de réhabilitation, devant bénéficier à prés de 15.000 commerçants, de soutenir le développement de 25 champions national et de créer 12 zones d'activités commerciales.
Un appel à manifestation va être lancé prochainement pour récolter les propositions visant à définir une offre intégrée pour la modernisation du commerce. La collecte des idées durera de fin juin jusqu'à fin septembre. Il concerne les projets de labellisation des commerces permettant d'attester de la qualité des services, des produits offerts au sein du point de vente, les projets de regroupement des commerçants en réseaux commerciaux et de manière générale, tout autre projet permettant la modernisation, la promotion du commerce de proximité et l'amélioration de sa rentabilité économique et financière.
Ce concours d'idées est ouvert aux opérateurs du secteur du commerce et de la distribution, notamment les Chambres de Commerce, les associations et les organisations professionnelles des commerçants, les coopératives des commerçants et les entreprises privées.
Les projets présentés par les acteurs du commerce et de la distribution doivent n'avoir aucun impact négatif sur la concurrence au sein du secteur du commerce et de la distribution, faire participer le propriétaire du projet et/ou des commerçants au financement du projet et contribuer à la modernisation des méthodes de gestion du commerce de proximité. Globalement, l'implémentation du plan «Rawaj Vision 2020» contribuera à renforcer les bases d'un positionnement stratégique du Maroc en tant que plateforme de shopping par excellence au niveau du pourtour méditerranéen, présentant une offre séduisante et en harmonie avec les attentes et les besoins des consommateurs.
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