La politique des barrages, lancée dès les années 1960, s'est avérée avec le temps une stratégie salutaire pour le Maroc. L'édification des barrages Mohammed V, Hassan Addakhil, Mansour Addahbi et Youssef Ben Tachfine a permis d'assurer la mobilisation des eaux des bassins versants, respectivement de la Moulouya, du Ziz, du Drâa et du Massa, et de créer ainsi de véritables pôles de développement économique et social dans ces régions. Cette stratégie a été consolidée et soutenue par S.M. le Roi Mohammed VI depuis son intronisation en 1999. Ainsi, une quinzaine de barrages et d'ouvrages hydrauliques ont été mis en service depuis cette date grâce aux Hautes instructions royales, érigeant en priorité la question de l'eau et sa préservation. L'inauguration du nouveau barrage, baptisé du nom de feu S.M. Hassan II, est une réaffirmation des choix opérés visant la satisfaction en eau potable des populations et l'autosuffisance alimentaire.
Situé sur l'Oued Moulouya à 20 km de la ville de Midelt (province de Khénifra), le barrage Hassan II est réalisé avec un coût global de 700 MDH. D'une capacité de stockage de 400 millions de m3, cet important ouvrage permettra d'assurer un volume régularisé de 100 millions de m3 par an et bénéficiera à 12 communes rurales d'une population de près de 136.000 habitants.
En vue de favoriser un accès équilibré à l'eau sur l'ensemble du pays, il a été initié en 1984 le lancement d'un programme de construction de petits et moyens barrages. De nombreux ouvrages ont ainsi été édifiés à travers le Royaume dans les zones dépourvues d'eau souterraine pour répondre à des besoins locaux d'eau potable, d'irrigation ou pour protéger les personnes et les biens publics et privés contre les inondations.
Pour une gestion intégrée de l'eau, les pouvoirs publics visent également la poursuite des efforts de mobilisation de toutes les potentialités des ressources en eau de surface, la réalisation des installations de stockage et des systèmes de transfert des eaux des bassins excédentaires vers des bassins déficitaires et la diversification des modes de mobilisation par le recours aux ressources non conventionnelles. Par ailleurs, l'amélioration des performances de l'irrigation, en plus de l'encouragement de la politique des barrages, seront concrétisés par la mise en œuvre du plan d'action 2006-2008.
Ce plan s'articule autour de l'incitation à l'économie d'eau au niveau des exploitations agricoles, du renforcement des programmes de réhabilitation et de maintenance des équipements hydro-agricoles, du redressement de l'équilibre financier du service de l'eau d'irrigation et de la réforme du cadre juridique et institutionnel de la grande irrigation.
La priorité ainsi donnée, depuis plusieurs décennies, au développement des ressources en eau de surface a permis de doter le pays d'un patrimoine d'infrastructures hydrauliques composé, en 1998, de 92 grands barrages d'une capacité de stockage de l'ordre de 14,5 milliards de m3 et de 13 systèmes de transfert d'eau d'une longueur totale de près de 785 km et d'une capacité totale de transport de 175 m3/s.
« Cette politique ambitieuse cadrait parfaitement avec le rôle vital conféré au secteur agricole dans l'économie nationale. Elle a permis la mobilisation de plusieurs milliards de m3 d'eau, dans les différentes régions du Royaume, à un moment où les ressources hydriques se font de plus en plus rares à l'échelle de la planète ». Par cette politique hydrique, qui a lié le développement du pays à l'eau, le Maroc a pu faire face aux besoins grandissants en cette denrée vitale de sa population et de son économie essentiellement au niveau des secteurs de l'agriculture, de l'industrie et de l'électricité.
Ce choix politique fondamental s'inscrit dans une stratégie judicieuse qui vise à maîtriser l'impact des aléas climatiques en sécurisant l'approvisionnement en eau du pays et en contribuant à la stabilité de sa production agricole.
La mobilisation des ressources en eau a occupé, et occupe toujours, une place de choix dans les différents plans de développement du Maroc depuis 1967. Avec plus de 130 grands barrages, le Royaume compte poursuivre cette politique par la construction de nouveaux barrages pour subvenir aux besoins croissants en eau de sa population et de son économie. Le rythme de construction de 2 à 3 barrages par an sera maintenu jusqu'en 2030.
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Le Maroc accorde actuellement une grande importance à la gestion des eaux destinées à l'irrigation dans le secteur agricole, à travers notamment l'acheminement des eaux des bassins hydriques vers les zones agricoles qui en besoin, a-t-il souligné. M. Benkaddour a indiqué que le Maroc est disposé à mettre son expérience en matière de construction de barrages, de recherche agronomique à la disposition des pays arabes en faveur d'un développement agricole soutenu dans le monde arabe.
Situé sur l'Oued Moulouya à 20 km de la ville de Midelt (province de Khénifra), le barrage Hassan II est réalisé avec un coût global de 700 MDH. D'une capacité de stockage de 400 millions de m3, cet important ouvrage permettra d'assurer un volume régularisé de 100 millions de m3 par an et bénéficiera à 12 communes rurales d'une population de près de 136.000 habitants.
En vue de favoriser un accès équilibré à l'eau sur l'ensemble du pays, il a été initié en 1984 le lancement d'un programme de construction de petits et moyens barrages. De nombreux ouvrages ont ainsi été édifiés à travers le Royaume dans les zones dépourvues d'eau souterraine pour répondre à des besoins locaux d'eau potable, d'irrigation ou pour protéger les personnes et les biens publics et privés contre les inondations.
Pour une gestion intégrée de l'eau, les pouvoirs publics visent également la poursuite des efforts de mobilisation de toutes les potentialités des ressources en eau de surface, la réalisation des installations de stockage et des systèmes de transfert des eaux des bassins excédentaires vers des bassins déficitaires et la diversification des modes de mobilisation par le recours aux ressources non conventionnelles. Par ailleurs, l'amélioration des performances de l'irrigation, en plus de l'encouragement de la politique des barrages, seront concrétisés par la mise en œuvre du plan d'action 2006-2008.
Ce plan s'articule autour de l'incitation à l'économie d'eau au niveau des exploitations agricoles, du renforcement des programmes de réhabilitation et de maintenance des équipements hydro-agricoles, du redressement de l'équilibre financier du service de l'eau d'irrigation et de la réforme du cadre juridique et institutionnel de la grande irrigation.
La priorité ainsi donnée, depuis plusieurs décennies, au développement des ressources en eau de surface a permis de doter le pays d'un patrimoine d'infrastructures hydrauliques composé, en 1998, de 92 grands barrages d'une capacité de stockage de l'ordre de 14,5 milliards de m3 et de 13 systèmes de transfert d'eau d'une longueur totale de près de 785 km et d'une capacité totale de transport de 175 m3/s.
« Cette politique ambitieuse cadrait parfaitement avec le rôle vital conféré au secteur agricole dans l'économie nationale. Elle a permis la mobilisation de plusieurs milliards de m3 d'eau, dans les différentes régions du Royaume, à un moment où les ressources hydriques se font de plus en plus rares à l'échelle de la planète ». Par cette politique hydrique, qui a lié le développement du pays à l'eau, le Maroc a pu faire face aux besoins grandissants en cette denrée vitale de sa population et de son économie essentiellement au niveau des secteurs de l'agriculture, de l'industrie et de l'électricité.
Ce choix politique fondamental s'inscrit dans une stratégie judicieuse qui vise à maîtriser l'impact des aléas climatiques en sécurisant l'approvisionnement en eau du pays et en contribuant à la stabilité de sa production agricole.
La mobilisation des ressources en eau a occupé, et occupe toujours, une place de choix dans les différents plans de développement du Maroc depuis 1967. Avec plus de 130 grands barrages, le Royaume compte poursuivre cette politique par la construction de nouveaux barrages pour subvenir aux besoins croissants en eau de sa population et de son économie. Le rythme de construction de 2 à 3 barrages par an sera maintenu jusqu'en 2030.
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L'expérience marocaine à Damas
L'expérience marocaine en matière de construction des barrages et de gestion des ressources hydriques a été mise en exergue, récemment à Damas, lors de la session extraordinaire du conseil central de l'Union générale des agriculteurs et des coopérateurs agraires arabes. Le président de l'Union marocaine de l'agriculture, Maati Benkaddour, qui conduit la délégation marocaine, a expliqué que la politique de barrages initiée sous le règne de feu S.M. Hassan II a doté le Maroc de réserves hydriques estimées à 16 milliards de m3, lui permettant de satisfaire ses besoins en eau potable.Le Maroc accorde actuellement une grande importance à la gestion des eaux destinées à l'irrigation dans le secteur agricole, à travers notamment l'acheminement des eaux des bassins hydriques vers les zones agricoles qui en besoin, a-t-il souligné. M. Benkaddour a indiqué que le Maroc est disposé à mettre son expérience en matière de construction de barrages, de recherche agronomique à la disposition des pays arabes en faveur d'un développement agricole soutenu dans le monde arabe.
