Ils sont en situation d'incertitude quant à une probable réalisation de leurs anticipations. Chaque intervenant réagit de manière différente et possède sa propre vision du marché. En situation de «stress», il pourra être amené à se comporter de manière irrationnelle. L'investisseur sera alors guidé par ses propres émotions et interviendra en conséquence sur le marché. Des émotions qui peuvent être quantifiées et mesurées grâce à un ensemble d'outils, les Fanions de Fibonacci à titre d'exemple. La mise en place des indicateurs Fanions de Fibonacci sert à définir trois lignes de soutien et de résistance complémentaires. Leur franchissement valide un changement de tendance générale et donc un retournement majeur. Les futurs paliers des cours, lorsqu'une correction d'une phase haussière ou baissière s'engage, sont calculés en utilisant les ratios de Fibonacci. On considère que la correction d'un mouvement primaire doit être de 38,2% et que si elle dépasse ce niveau, elle atteindra 50% ou encore 61,8%.
Si on examine le graphique du Masi depuis mars 2008, date à laquelle le marché a entamé un cycle baissier majeur, mais aussi la date ou l'indice a entrepris ledit Fanion, on constate que la psychologie régnante correspond au retracement de Fibonacci avec des phases de rebond, d'essoufflement et des phases d'accélération de mouvements.
Phase 1: L'indice retrouve son dynamisme à l'approche du support
Au contact du support Fanion 38,2%, nous avons assisté, et ce de manière constante, à des accélérations de mouvements et d'une amplitude considérable dues à une accumulation d'acheteurs dans ladite zone des 38,2%, des rebonds présents aussi sur le support Fanion à 50% qui, tout au long de la progression, jouent aussi le rôle de résistance confirmant ainsi le caractère bipolaire de la configuration mais aussi la puissance de la résistance à 50%, par des dépassements avec gap d'accélération ou ‘'long blanc'', ce qui est caractéristique d'une ouverture positive de volatilité et d'une naissance de tendances tertiaires sur l'indice.
Phase 2: Une résistance qui comprime la tendance
Au franchissement de la ligne 50% à la hausse, le futur objectif de l'indice est le palier des 61,8% où il retrouve les acheteurs accumulés dans la zone des 38,2%. Ce phénomène appelé «prise de bénéfices» entrave l'évolution positive de l'indice dans sa globalité en s'appuyant sur les diligences des indicateurs techniques qui, au troisième test successif, donnent un signal de sortie très avancé. Lorsqu'une correction d'une phase haussière s'engage, on considère que la correction d'un mouvement primaire doit être de 50%, puis de 38,2% du mouvement précédent. La séance du 18 août 2008 a été marquée par la cassure du support moyen terme qui a soutenu depuis plus de deux ans l'évolution du Masi, mais qui, reprise par une pression acheteuse sur la ligne des 50%, a créé un effet ressort qui a conduit à une accélération du mouvement baissier à la cassure, après un ‘'pull back'' sans grande conviction.
Phase 3: Une accélération du mouvement baissier
La ligne des 50% étant cassée, la séance du 8 septembre 2008 a connu une baisse de -1,17%, ce qui nous laisse prévoir l'objectif suivant: le consensus étant fait, les séances qui suivent ne présentent que très peu de volatilité jusqu'à la séance du 12 septembre, jour où l'indice a clôturé à 13.275 points, exactement sur le support des 38,2% que nous avons précédemment fixé comme objectif. La doctrine voudrait qu'à ce niveau, de nouvelles positions acheteuses réapparaissent d'un côté et que les vendeurs se transforment en acheteurs pour renforcer leurs positions initiales. A l'ouverture de la séance du 15 septembre, la confirmation de la cassure par un franchissement de la ligne 38,2% conduit à des désengagements plus importants et à la transformation de positions présumées acheteuses en positions vendeuses drainant ainsi naturellement les acheteurs à 61,8%, lesquels ont vu les deux-tiers de leurs positions s'enfoncer dans le rouge. Quant aux acheteurs à 50%, ils se sont retrouvés à un tiers de moins- values. Les séances du 15 et 16 septembre 2008 sont le résultat de la cassure des Fanions de Fibonacci, exprimant le caractère propre des intervenants qui, chacun de son côté, forme le consensus général, confirmant ainsi le degré de maturité de la place casablancaise quant à l'importance de la variable psychologique dans la formation des cours et, par ricochet, l'efficience de l'analyse technique et graphique sur le marché boursier marocain.
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Les prévisions basées sur la méthode des Retracements de Fibonacci admettent le principe selon lequel les valeurs évoluent cycliquement selon le rythme donné par le ‘'nombre d'or''. On repère, sur la courbe des cours, une période correspondant à un cycle significatif de tendance et l'on trace une droite reliant le plus haut et le plus bas (ou inversement) de cette période. La hauteur séparant ces deux points sert de base au niveau des Fanions de Fibonacci. Généralement, on distingue cinq niveaux correspondant à des distances de 23,6%, 38,2%, 50%, 61,8% et 100% de cette hauteur à partir du point de la fin de la tendance identifiée.
Des horizontales sont tracées pour chaque niveau et qui jouent le rôle de droites de support et de résistance. Aussitôt après un changement de tendance majeure, les «Retracements de Fibonacci» définissent des objectifs de l'ampleur de la correction des cours à intervenir.
Si on examine le graphique du Masi depuis mars 2008, date à laquelle le marché a entamé un cycle baissier majeur, mais aussi la date ou l'indice a entrepris ledit Fanion, on constate que la psychologie régnante correspond au retracement de Fibonacci avec des phases de rebond, d'essoufflement et des phases d'accélération de mouvements.
Phase 1: L'indice retrouve son dynamisme à l'approche du support
Au contact du support Fanion 38,2%, nous avons assisté, et ce de manière constante, à des accélérations de mouvements et d'une amplitude considérable dues à une accumulation d'acheteurs dans ladite zone des 38,2%, des rebonds présents aussi sur le support Fanion à 50% qui, tout au long de la progression, jouent aussi le rôle de résistance confirmant ainsi le caractère bipolaire de la configuration mais aussi la puissance de la résistance à 50%, par des dépassements avec gap d'accélération ou ‘'long blanc'', ce qui est caractéristique d'une ouverture positive de volatilité et d'une naissance de tendances tertiaires sur l'indice.
Phase 2: Une résistance qui comprime la tendance
Au franchissement de la ligne 50% à la hausse, le futur objectif de l'indice est le palier des 61,8% où il retrouve les acheteurs accumulés dans la zone des 38,2%. Ce phénomène appelé «prise de bénéfices» entrave l'évolution positive de l'indice dans sa globalité en s'appuyant sur les diligences des indicateurs techniques qui, au troisième test successif, donnent un signal de sortie très avancé. Lorsqu'une correction d'une phase haussière s'engage, on considère que la correction d'un mouvement primaire doit être de 50%, puis de 38,2% du mouvement précédent. La séance du 18 août 2008 a été marquée par la cassure du support moyen terme qui a soutenu depuis plus de deux ans l'évolution du Masi, mais qui, reprise par une pression acheteuse sur la ligne des 50%, a créé un effet ressort qui a conduit à une accélération du mouvement baissier à la cassure, après un ‘'pull back'' sans grande conviction.
Phase 3: Une accélération du mouvement baissier
La ligne des 50% étant cassée, la séance du 8 septembre 2008 a connu une baisse de -1,17%, ce qui nous laisse prévoir l'objectif suivant: le consensus étant fait, les séances qui suivent ne présentent que très peu de volatilité jusqu'à la séance du 12 septembre, jour où l'indice a clôturé à 13.275 points, exactement sur le support des 38,2% que nous avons précédemment fixé comme objectif. La doctrine voudrait qu'à ce niveau, de nouvelles positions acheteuses réapparaissent d'un côté et que les vendeurs se transforment en acheteurs pour renforcer leurs positions initiales. A l'ouverture de la séance du 15 septembre, la confirmation de la cassure par un franchissement de la ligne 38,2% conduit à des désengagements plus importants et à la transformation de positions présumées acheteuses en positions vendeuses drainant ainsi naturellement les acheteurs à 61,8%, lesquels ont vu les deux-tiers de leurs positions s'enfoncer dans le rouge. Quant aux acheteurs à 50%, ils se sont retrouvés à un tiers de moins- values. Les séances du 15 et 16 septembre 2008 sont le résultat de la cassure des Fanions de Fibonacci, exprimant le caractère propre des intervenants qui, chacun de son côté, forme le consensus général, confirmant ainsi le degré de maturité de la place casablancaise quant à l'importance de la variable psychologique dans la formation des cours et, par ricochet, l'efficience de l'analyse technique et graphique sur le marché boursier marocain.
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Fanions de Fibonacci…
Fibonacci, mathématicien du début du XIIIe siècle, a découvert une série mathématique de chiffres qui jouent un rôle-clé dans l'évolution cyclique des phénomènes en général.Les prévisions basées sur la méthode des Retracements de Fibonacci admettent le principe selon lequel les valeurs évoluent cycliquement selon le rythme donné par le ‘'nombre d'or''. On repère, sur la courbe des cours, une période correspondant à un cycle significatif de tendance et l'on trace une droite reliant le plus haut et le plus bas (ou inversement) de cette période. La hauteur séparant ces deux points sert de base au niveau des Fanions de Fibonacci. Généralement, on distingue cinq niveaux correspondant à des distances de 23,6%, 38,2%, 50%, 61,8% et 100% de cette hauteur à partir du point de la fin de la tendance identifiée.
Des horizontales sont tracées pour chaque niveau et qui jouent le rôle de droites de support et de résistance. Aussitôt après un changement de tendance majeure, les «Retracements de Fibonacci» définissent des objectifs de l'ampleur de la correction des cours à intervenir.
