LE MATIN : Vous venez de fêter le troisième anniversaire d'exercice de Miraflores au Maroc, quel est votre bilan ?
Rachid Zairi : Le bilan est satisfaisant. Ce qui, il y a peine trois ans, a commencé comme un unique projet pilote s'est rapidement transformé en huit projets majeurs avec un grand choix de propriétés résidentielles situées dans des villes aussi appréciées que Tanger, Marrakech et Agadir. 80% de nos appartements sont vendus sur plan. C'est dire la confiance dont jouit notre société Miraflores Group auprès de nos clients étrangers et marocains.
En outre, nous avons maintenant un stock de terrains, chose dont nous ne disposons pas quand on a démarré. Etant donné la situation actuelle du marché de l'immobilier, nous allons ralentir notre activité sans abandonner notre stratégie de développement, en essayant de nous focaliser sur l'achèvement des projets en cours.
Justement, quel regard portez-vous sur le secteur de l'immobilier actuellement ?
A mon avis, le secteur a pris un virage salutaire. Il est en train de revenir à la situation normale. En effet, dans les dernières années, des spéculateurs et des non professionnels de l'immobilier ont pris d'assaut ce secteur et ont été à l'origine d'importants flux de capitaux. Le secteur est devenu un refuge, où on est sûr de gagner de l'argent plus que dans les autres secteurs. Par conséquent, le marché est devenu instable et un déséquilibre a été créé entre l'offre et la demande.
Avec l'éclatement de cette bulle, la majorité des intrus vont fuir certainement le secteur et, partant, il y a de fortes chances que le marché se stabilisera.
Et à Tanger, comment se présente le secteur de l'immobilier ?
A Tanger, ce n'est pas la première fois que le secteur passe par une crise.
Au cours de la décennie précédente, le secteur est secoué par deux crises.
D'abord celle du début des années 90 et celle faisant suite à la campagne d'assainissement de 1996 menée par Driss Basri.
L'enseignement principal que nous avons tiré de ces deux crises est que les prix ne baissent jamais. Cela étant, on remarque une baisse de la demande sur notre segment, celui du haut standing. Par conséquent bon nombre de promoteurs ont commencé à changer de cible en passant au moyen standing et à l'économique.
Et vous, vous ne comptez pas changer de cible ?
Chez nous, la question ne se pose même pas. Nous avons une longue expérience dans le segment du haut standing. Miraflores Group travaille depuis 1981 sur ce segment et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va changer de cible.
Par contre, nous sommes conscients que la donne a changé actuellement. Si, auparavant, c'est au client de chercher pour acheter un appartement ou un domicile, actuellement, il revient au promoteur d'aller à la rencontre des acheteurs potentiels. Chose qu'on est capable de faire en se basant sur notre portefeuille d'intermédiaires qui comprend à 850 agences, installées aussi bien au Maroc qu'en Europe, pour la commercialisation de nos produits.
Il ressort de certaines enquêtes portant sur le segment du haut standing que l'offre n'est pas adaptée à la demande, notamment en terme de qualité.
Qu'en pensez-vous ?
Absolument. Beaucoup de promoteurs immobiliers affichent dans leur publicité qu'ils font du haut standing, alors qu'en réalité ce n'est pas du tout le cas.
Ils ne sont pas en mesure de se conformer aux exigences de ce segment. Conséquence, plusieurs clients se sont retrouvés avec des domiciles loin de répondre à leurs attentes. Heureusement que le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace se penche sur des normes pour chaque catégorie, à savoir l'économique, le moyen et le haut standing. En attendant, notre société se base sur la longue expérience du groupe Miraflores surtout en Espagne et la confiance qu'inspire son nom et son logo aux acheteurs potentiels, européens et marocains. A cet égard, le groupe a déjà gagné plusieurs prix récompensant la qualité de ses constructions et son style de vie. En outre, lors de la livraison des appartements, nous montrons aux clients que nous avons respecté à la lettre les normes sur lesquelles on s'est mis d'accord lors de la vente
sur plan.
Vous êtes aussi impliqué dans le domaine social. Vous venez de livrer la première tranche d'un projet vous liant à la délégation régionale de l'Enseignement de Tanger. Que représente pour vous ce partenariat ?
Miraflores se veut être une entreprise citoyenne qui participe dans la mesure du possible au développement social de son environnement. C'est ainsi que nous avons sponsorisé, l'année dernière, le club de basket de Tanger.
Cette année, nous nous sommes lancés dans le domaine de l'enseignement. En effet, sous proposition du wali de la région de Tanger, nous avons décidé de consacrer une partie de nos profits à l'école primaire Rgaae située dans l'arrondissement Bni Makkada, souffrant d'un manque flagrant d'infrastructures nécessaires. Nous venons de livrer la première tranche qui a consisté en la construction de deux classes. Quatre autres tranches sont en cours. Il s'agit, entre autres, de la construction d'une résidence pour le gardien et d'une administration pour l'école.
Rachid Zairi : Le bilan est satisfaisant. Ce qui, il y a peine trois ans, a commencé comme un unique projet pilote s'est rapidement transformé en huit projets majeurs avec un grand choix de propriétés résidentielles situées dans des villes aussi appréciées que Tanger, Marrakech et Agadir. 80% de nos appartements sont vendus sur plan. C'est dire la confiance dont jouit notre société Miraflores Group auprès de nos clients étrangers et marocains.
En outre, nous avons maintenant un stock de terrains, chose dont nous ne disposons pas quand on a démarré. Etant donné la situation actuelle du marché de l'immobilier, nous allons ralentir notre activité sans abandonner notre stratégie de développement, en essayant de nous focaliser sur l'achèvement des projets en cours.
Justement, quel regard portez-vous sur le secteur de l'immobilier actuellement ?
A mon avis, le secteur a pris un virage salutaire. Il est en train de revenir à la situation normale. En effet, dans les dernières années, des spéculateurs et des non professionnels de l'immobilier ont pris d'assaut ce secteur et ont été à l'origine d'importants flux de capitaux. Le secteur est devenu un refuge, où on est sûr de gagner de l'argent plus que dans les autres secteurs. Par conséquent, le marché est devenu instable et un déséquilibre a été créé entre l'offre et la demande.
Avec l'éclatement de cette bulle, la majorité des intrus vont fuir certainement le secteur et, partant, il y a de fortes chances que le marché se stabilisera.
Et à Tanger, comment se présente le secteur de l'immobilier ?
A Tanger, ce n'est pas la première fois que le secteur passe par une crise.
Au cours de la décennie précédente, le secteur est secoué par deux crises.
D'abord celle du début des années 90 et celle faisant suite à la campagne d'assainissement de 1996 menée par Driss Basri.
L'enseignement principal que nous avons tiré de ces deux crises est que les prix ne baissent jamais. Cela étant, on remarque une baisse de la demande sur notre segment, celui du haut standing. Par conséquent bon nombre de promoteurs ont commencé à changer de cible en passant au moyen standing et à l'économique.
Et vous, vous ne comptez pas changer de cible ?
Chez nous, la question ne se pose même pas. Nous avons une longue expérience dans le segment du haut standing. Miraflores Group travaille depuis 1981 sur ce segment et ce n'est pas aujourd'hui qu'on va changer de cible.
Par contre, nous sommes conscients que la donne a changé actuellement. Si, auparavant, c'est au client de chercher pour acheter un appartement ou un domicile, actuellement, il revient au promoteur d'aller à la rencontre des acheteurs potentiels. Chose qu'on est capable de faire en se basant sur notre portefeuille d'intermédiaires qui comprend à 850 agences, installées aussi bien au Maroc qu'en Europe, pour la commercialisation de nos produits.
Il ressort de certaines enquêtes portant sur le segment du haut standing que l'offre n'est pas adaptée à la demande, notamment en terme de qualité.
Qu'en pensez-vous ?
Absolument. Beaucoup de promoteurs immobiliers affichent dans leur publicité qu'ils font du haut standing, alors qu'en réalité ce n'est pas du tout le cas.
Ils ne sont pas en mesure de se conformer aux exigences de ce segment. Conséquence, plusieurs clients se sont retrouvés avec des domiciles loin de répondre à leurs attentes. Heureusement que le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'espace se penche sur des normes pour chaque catégorie, à savoir l'économique, le moyen et le haut standing. En attendant, notre société se base sur la longue expérience du groupe Miraflores surtout en Espagne et la confiance qu'inspire son nom et son logo aux acheteurs potentiels, européens et marocains. A cet égard, le groupe a déjà gagné plusieurs prix récompensant la qualité de ses constructions et son style de vie. En outre, lors de la livraison des appartements, nous montrons aux clients que nous avons respecté à la lettre les normes sur lesquelles on s'est mis d'accord lors de la vente
sur plan.
Vous êtes aussi impliqué dans le domaine social. Vous venez de livrer la première tranche d'un projet vous liant à la délégation régionale de l'Enseignement de Tanger. Que représente pour vous ce partenariat ?
Miraflores se veut être une entreprise citoyenne qui participe dans la mesure du possible au développement social de son environnement. C'est ainsi que nous avons sponsorisé, l'année dernière, le club de basket de Tanger.
Cette année, nous nous sommes lancés dans le domaine de l'enseignement. En effet, sous proposition du wali de la région de Tanger, nous avons décidé de consacrer une partie de nos profits à l'école primaire Rgaae située dans l'arrondissement Bni Makkada, souffrant d'un manque flagrant d'infrastructures nécessaires. Nous venons de livrer la première tranche qui a consisté en la construction de deux classes. Quatre autres tranches sont en cours. Il s'agit, entre autres, de la construction d'une résidence pour le gardien et d'une administration pour l'école.
