Or, «le marché des bateaux de luxe au Maroc est quasi-inexistant», affirme Luc Simon, le patron du Groupe Simon, leader mondial des bateaux de luxe et classé dans le top 20 des constructeurs mondiaux de yachts. Le royaume des deux mers ne compte en réalité que 300 bateaux par an, dans le domaine de la plaisance, des bateaux de moins de 20 mètres, et de moins de 1 million d'euros.
En revanche, s'il n'en est pas consommateur, le Maroc a pu faire partie du cercle luxueux en ne livrant pas moins de 60 navires signés Simon. Une enseigne des plus reconnues dans l'univers nautique des bateaux de luxe, la société Simon, malgré la virginité du marché marocain a cru en son potentiel humain et a lancé en 2005 Team Industry, une filiale de construction de bateau qui a commencé son activité en mars 2006 et qui compte aujourd'hui un staff de plus de 230 personnes.
Sacrée aventure, pour Luc Simon, président-directeur général du Groupe, son créateur, mais avant tout architecte naval, il était question de se jeter dans un grand pari.
« La construction de bateaux de luxe correspond aux attentes d'une catégorie de clients des plus exigeants qui peuvent exister, en matière de luxe et de détails, de technologie et d'environnement », souligne-t-il. « Le marché marocain et les capacités humaines ont été par contre inexpérimentés », ajoute-t-il.
La première unité industrielle du genre à être basée au Maroc, Team Industry intègre un processus de fabrication unique au monde puisqu'elle est dotée d'une unité de taille humaine de plus de 250 personnes, et est à même de réaliser en interne pratiquement 95% des gros œuvres d'un yacht. « la force de Team Industry réside dans son intégration des quatre pôles principaux nécessaires à la construction de bateaux de luxe, à savoir : une menuiserie de dernière génération, un département fibre de carbone composite et peinture, un département chaudronnerie et soudure spécialisée dans l'aluminium et un bureau d'études qui nous permet de surveiller et de contrôler de très près la qualité de chaque détail », explique Luc Simon.
« De plus de notre expertise, nous devons la spécificité de Team Industry à la qualité de sa main d'œuvre marocaine diversifiée et abondante », ajoute-t-il. En 2007, Team Industry a fait objet de commandes de 12 bateaux au lieu de 3 prévus, contre une seule commande en 2006.
Parlant rentabilité, le groupe Simon génère sur le Maroc uniquement par le biais de sa filiale Team Industry, pas moins de 60 millions de Dirhams. « Nous avons une estimation de 100 bateaux livrés en 2013 avec un chiffre d'affaire de 1 milliard de dirhams », avance Luc Simon, le PDG du groupe, exclusivement réalisé à l'export, auprès de clients étrangers et qui sont en majorité des agents privés.
Quant à la demande locale, le challenge est de taille pour une destination telle que le Maroc, qui a l'ambition de promouvoir la niche touristique de luxe. Pour Simon, les différents ports de plaisance qui existent et ceux qui sont en construction donneront désormais une autre envergure à la plaisance. De même, l'aboutissement proche de plusieurs programmes de zones touristiques de luxe et de marinas, prévus par le plan Azur, donnera naissance à la demande locale de bateaux de luxe.
Pour l'instant, nous ne comptons aucun promoteur marocain parmi nos clients, explique Luc Simon. « Mais nous pensons qu'il existe au Maroc un gros marché potentiel pour la plaisance de luxe », ajoute-t-il. En effet, ce pays se situe idéalement entre la Méditerranée et les destinations très prisées telles que les Antilles, les Bahamas ou même les côtes d'Amérique du Sud. Il sera très facile pour des sociétés de location de yachts d'établir des programmes séduisants de navigation au départ du Maroc. Pour les bateaux de plaisance
(qui ne sont pas des yachts), le marché marocain est composé de 300 unités.
En revanche, s'il n'en est pas consommateur, le Maroc a pu faire partie du cercle luxueux en ne livrant pas moins de 60 navires signés Simon. Une enseigne des plus reconnues dans l'univers nautique des bateaux de luxe, la société Simon, malgré la virginité du marché marocain a cru en son potentiel humain et a lancé en 2005 Team Industry, une filiale de construction de bateau qui a commencé son activité en mars 2006 et qui compte aujourd'hui un staff de plus de 230 personnes.
Sacrée aventure, pour Luc Simon, président-directeur général du Groupe, son créateur, mais avant tout architecte naval, il était question de se jeter dans un grand pari.
« La construction de bateaux de luxe correspond aux attentes d'une catégorie de clients des plus exigeants qui peuvent exister, en matière de luxe et de détails, de technologie et d'environnement », souligne-t-il. « Le marché marocain et les capacités humaines ont été par contre inexpérimentés », ajoute-t-il.
La première unité industrielle du genre à être basée au Maroc, Team Industry intègre un processus de fabrication unique au monde puisqu'elle est dotée d'une unité de taille humaine de plus de 250 personnes, et est à même de réaliser en interne pratiquement 95% des gros œuvres d'un yacht. « la force de Team Industry réside dans son intégration des quatre pôles principaux nécessaires à la construction de bateaux de luxe, à savoir : une menuiserie de dernière génération, un département fibre de carbone composite et peinture, un département chaudronnerie et soudure spécialisée dans l'aluminium et un bureau d'études qui nous permet de surveiller et de contrôler de très près la qualité de chaque détail », explique Luc Simon.
« De plus de notre expertise, nous devons la spécificité de Team Industry à la qualité de sa main d'œuvre marocaine diversifiée et abondante », ajoute-t-il. En 2007, Team Industry a fait objet de commandes de 12 bateaux au lieu de 3 prévus, contre une seule commande en 2006.
Parlant rentabilité, le groupe Simon génère sur le Maroc uniquement par le biais de sa filiale Team Industry, pas moins de 60 millions de Dirhams. « Nous avons une estimation de 100 bateaux livrés en 2013 avec un chiffre d'affaire de 1 milliard de dirhams », avance Luc Simon, le PDG du groupe, exclusivement réalisé à l'export, auprès de clients étrangers et qui sont en majorité des agents privés.
Quant à la demande locale, le challenge est de taille pour une destination telle que le Maroc, qui a l'ambition de promouvoir la niche touristique de luxe. Pour Simon, les différents ports de plaisance qui existent et ceux qui sont en construction donneront désormais une autre envergure à la plaisance. De même, l'aboutissement proche de plusieurs programmes de zones touristiques de luxe et de marinas, prévus par le plan Azur, donnera naissance à la demande locale de bateaux de luxe.
Pour l'instant, nous ne comptons aucun promoteur marocain parmi nos clients, explique Luc Simon. « Mais nous pensons qu'il existe au Maroc un gros marché potentiel pour la plaisance de luxe », ajoute-t-il. En effet, ce pays se situe idéalement entre la Méditerranée et les destinations très prisées telles que les Antilles, les Bahamas ou même les côtes d'Amérique du Sud. Il sera très facile pour des sociétés de location de yachts d'établir des programmes séduisants de navigation au départ du Maroc. Pour les bateaux de plaisance
(qui ne sont pas des yachts), le marché marocain est composé de 300 unités.
