Enfin, l'entrée en application du dégroupage total prévue pour juin 2008 pourrait affecter l'activité Internet. Face à cette situation et afin de préserver ses marges, Maroc Telecom ambitionne de se concentrer davantage sur le segment Mobile, notamment par le lancement de produits et services à plus forte valeur ajoutée telles la télévision sur téléphonie mobile, l'offre triple play, etc.). A l'international, les principales orientations de la filiale marocaine du groupe Vivendi devraient porter sur le redressement de Gabon Telecom, la poursuite du développement de Mobisud avec le lancement escompté au courant 2008 de ses activités en Espagne et plus tard en Italie et aux Pays-Bas et la recherche d'opportunités d'investissement notamment au Mali. En terme de Guidance, ajoutent les analystes de BMCE Capital, le groupe communique des anticipations plutôt prudentes : +7% pour le chiffre d'affaires consolidé et +9% pour le résultat opérationnel consolidé. De fait, les mêmes analystes tablent sur des croissances des revenus de l'ordre de 11,0% à 30.560,5 MDH en 2008 et de 8,3% à 33.111 MDH en 2009, pour des RNPG de 8.926,1 MDH et de 9.661,2 MDH respectivement.
Avec un cours cible de 197 DH, on recommande ainsi de conserver l'action Maroc Telecom.
Ceci dit, dans un marché des télécoms toujours en phase de croissance, Maroc Telecom avait affiché des agrégats consolidés en amélioration à fin 2007. En effet, le chiffre d'affaires consolidé avait progressé de 21,7% à 27.532 MDH. La bonne tenue de l'activité a été essentiellement redevable à l'élargissement de 27% de la base clientèle à plus de 17 millions d'abonnés, permettant de compenser l'effet des promotions et de l'érosion tarifaire. Par activité, le chiffre d'affaires brut du Mobile avait généré plus des deux tiers des revenus du groupe, soit 19.296 MDH, en expansion de 29,6% par rapport à fin 2006. Le bon comportement de ce segment est à mettre à l'actif de la généralisation des offres illimitées et la révision à la baisse des tarifs et le lancement de Mobisud. A cela s'est ajouté le démarrage de services associés (Blackberry, A-Ghany…). Avec un taux de pénétration de 65,7% et un parc d'abonnés de 13,3 millions de personnes, l'opérateur télécoms historique revendique une part de marché de 66,5% sur le segment Mobile en 2007.
Sur le Fixe, l'activité des téléboutiques a été indirectement affectée par l'entrée en lice du nouvel opérateur Wana dont l'action commerciale a contraint Maroc Telecom à revoir son offre à la baisse. Néanmoins, cette pression concurrentielle a été compensée par le lancement d'une nouvelle gamme d'offres illimitées Fixe à Fixe et par la commercialisation de nouveaux produits tels que la télévision par ADSL.
A noter au passage que ses filiales africaines avaient affiché des résultats opérationnels mitigés: +31,5% pour Mauritel, +209% pour Onatel pour Gabon Telecom; BMCE Capital note que pour cette dernière filiale, Maroc Telecom a dû faire face à de fortes résistances internes, pouvant limiter son action de restructuration.
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La 3G+ est une évolution de la téléphonie de troisième génération (3G) basée sur la technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), dont le débit peut culminer à 3,6Mbit/sec. Elle permet d'accélérer le téléchargement des données et d'améliorer l'instantanéité et l'interactivité de leurs échanges à travers la visiophonie, l'accès à Mobile Zone en 3G avec un téléchargement de très haut débit et l'Internet haut débit.
Pour la commercialisation de la visiophonie, Maroc Telecom propose ce service sans changer de tarification comparativement à l'offre GSM. Toutefois, elle pourrait, après la période de lancement, adopter une politique de facturation sur la base de la capacité utilisée par l'abonné.
Par ailleurs, la filiale Télécoms de Ascom Holding SA avait signé un contrat avec Maroc Telecom et ce, afin d'améliorer le système de tests et de mesures du réseau mobile marocain. Le montant de ce contrat est de près de 12,4 MDH. A noter que n'ayant pas honoré ses engagements en matière de continuité et de permanence des services fournis, en dépassant le seuil de tolérance des taux de perte et de coupure des appels, la filiale mauritanienne de Maroc Telecom s'est vue infliger par le Conseil national de régulation de Mauritanie une sanction pécuniaire de K EUR 300.
Avec un cours cible de 197 DH, on recommande ainsi de conserver l'action Maroc Telecom.
Ceci dit, dans un marché des télécoms toujours en phase de croissance, Maroc Telecom avait affiché des agrégats consolidés en amélioration à fin 2007. En effet, le chiffre d'affaires consolidé avait progressé de 21,7% à 27.532 MDH. La bonne tenue de l'activité a été essentiellement redevable à l'élargissement de 27% de la base clientèle à plus de 17 millions d'abonnés, permettant de compenser l'effet des promotions et de l'érosion tarifaire. Par activité, le chiffre d'affaires brut du Mobile avait généré plus des deux tiers des revenus du groupe, soit 19.296 MDH, en expansion de 29,6% par rapport à fin 2006. Le bon comportement de ce segment est à mettre à l'actif de la généralisation des offres illimitées et la révision à la baisse des tarifs et le lancement de Mobisud. A cela s'est ajouté le démarrage de services associés (Blackberry, A-Ghany…). Avec un taux de pénétration de 65,7% et un parc d'abonnés de 13,3 millions de personnes, l'opérateur télécoms historique revendique une part de marché de 66,5% sur le segment Mobile en 2007.
Sur le Fixe, l'activité des téléboutiques a été indirectement affectée par l'entrée en lice du nouvel opérateur Wana dont l'action commerciale a contraint Maroc Telecom à revoir son offre à la baisse. Néanmoins, cette pression concurrentielle a été compensée par le lancement d'une nouvelle gamme d'offres illimitées Fixe à Fixe et par la commercialisation de nouveaux produits tels que la télévision par ADSL.
A noter au passage que ses filiales africaines avaient affiché des résultats opérationnels mitigés: +31,5% pour Mauritel, +209% pour Onatel pour Gabon Telecom; BMCE Capital note que pour cette dernière filiale, Maroc Telecom a dû faire face à de fortes résistances internes, pouvant limiter son action de restructuration.
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Nouvelles offres
Maroc Telecom avait procédé à l'ouverture du service 3G+ dans les principales villes du Royaume (Rabat, Casablanca, Mohammedia, Agadir, Fès, Marrakech, Kenitra, Tétouan, Tanger, Essaouira, Meknès, Témara, Skhirat, El Jadida, Nador et Oujda) aussi bien pour ses clients post payés que prépayés, et le lancement de nouvelles offres en complément de l'Internet 3G+, commercialisée à partir de juin 2007.La 3G+ est une évolution de la téléphonie de troisième génération (3G) basée sur la technologie HSDPA (High Speed Downlink Packet Access), dont le débit peut culminer à 3,6Mbit/sec. Elle permet d'accélérer le téléchargement des données et d'améliorer l'instantanéité et l'interactivité de leurs échanges à travers la visiophonie, l'accès à Mobile Zone en 3G avec un téléchargement de très haut débit et l'Internet haut débit.
Pour la commercialisation de la visiophonie, Maroc Telecom propose ce service sans changer de tarification comparativement à l'offre GSM. Toutefois, elle pourrait, après la période de lancement, adopter une politique de facturation sur la base de la capacité utilisée par l'abonné.
Par ailleurs, la filiale Télécoms de Ascom Holding SA avait signé un contrat avec Maroc Telecom et ce, afin d'améliorer le système de tests et de mesures du réseau mobile marocain. Le montant de ce contrat est de près de 12,4 MDH. A noter que n'ayant pas honoré ses engagements en matière de continuité et de permanence des services fournis, en dépassant le seuil de tolérance des taux de perte et de coupure des appels, la filiale mauritanienne de Maroc Telecom s'est vue infliger par le Conseil national de régulation de Mauritanie une sanction pécuniaire de K EUR 300.
