Il s'agit des accidents mortels engendrés par les chauffe-eau à gaz qui sont devenus, ces trois dernières années, un vrai problème de la sécurité domestique au Maroc. A tel point qu'on est devenu habitué à recevoir régulièrement des informations relatives à ce genre d'accidents soit directement ou par voie de la presse qui relate des cas pareils un peu partout dans les villes du Royaume. Ce qui a poussé un bon nombre de consommateurs à bouder ces produits.
Selon les statistiques officielles, chaque année, on enregistre, en moyenne, une soixantaine de décès suite à l'inhalation du monoxyde de carbone dégagé par des chauffe-eau à gaz. La cause principale de cette hécatombe est le recours aux chauffe-eau bon marché importés notamment de la Chine et qui ont inondé le marché. Celui-ci comptait à peine 40.000 chauffe-eau à gaz, avant cette déferlante chinoise qui a fait que ce volume a plus que triplé.
Et pour cause, ces produits défient toute concurrence, avec des prix qui tournent autour de 400 DH, contre 1.500 à 2.500 DH pour les autres marques de chauffe-eau. De plus, ces appareils sont souvent mal installés, dans des espaces trop réduits et non aérés à cause de la taille des habitations. Or, selon la norme marocaine, un chauffe-eau à gaz correctement installé nécessite un espace de 8 m3 pour ne présenter aucun danger.
Face à cette situation, le département de l'industrie a pris le problème au sérieux, d'abord en lançant une campagne pour sensibiliser l'opinion publique sur les consignes à respecter pour éviter ces accidents et par l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme à ce sujet. Il s'agit de la norme marocaine d'application obligatoire NM 14.2.016 relative au fonctionnement et à l'installation des appareils de production instantanée d'eau chaude pour usage sanitaire utilisant les combustibles gazeux (chauffe-eau à gaz).
L'apport de cette révision consiste, selon le ministère, en son insistance sur les exigences de sécurité de l'installation des chauffe-eau à gaz. Ainsi, les chauffe-eau (types A et AAS) non destinés à être raccordés à un conduit, ni à un dispositif d'évacuation vers l'extérieur du local où est installé l'appareil, doivent être munis d'un dispositif de contrôle de la viciation de l'atmosphère et de l'encrassement du corps de chauffe.
S'agissant des chauffe-eau (types B, B11 et B11BS) destinés à être raccordés à un conduit pour évacuation vers l'extérieur du local des produits de combustion, l'air comburant étant prélevé directement dans le local où est installé l'appareil, ils doivent, selon cette nouvelle norme, être équipés d'un coupe-tirage antirefouleur dans le circuit des produits de combustion et équipés d'origine d'un dispositif de contrôle de l'évacuation des produits de combustion.
En plus de ces conditions de fonctionnement et d'installation, la norme stipule également que chaque chauffe-eau à gaz doit porter un marquage de sécurité, au moins en langue arabe sur sa face avant ou ses côtés contenant un signe sous forme de triangle équilatérale jaune plein avec un point d'exclamation en noir au centre, avec la consigne d'envoi vers la consultation de la notice d'emploi.
Le but étant de rappeler les conseils d'installation, notamment l'interdiction d'installer le chauffe-eau à gaz dans un endroit clos non alimenté en continu par l'air extérieur, son raccordement à une conduite d'évacuation des gaz brûlés vers l'extérieur du local où est installé l'appareil, outre le recours à un professionnel qualifié pour l'installation. Ce marquage doit être indélébile et ne pas se détériorer pendant l'usage normal de l'appareil.
Parmi les autres obligations d'information prévues par cette norme, figure celle d'accompagner le chauffe-eau à gaz d'une notice d'emploi rédigée au moins en arabe, précisant les consignes d'installation.
Les utilisateurs doivent confier périodiquement l'entretien de leurs chauffe-eau à des professionnels qualifiés dès qu'ils constatent que la flamme a changé de couleur et qu'elle n'est plus bleue.
Pour les appareils déjà installés, les utilisateurs doivent s'assurer que l'installation répond aux exigences essentielles de sécurité, en l'occurrence une bonne étanchéité du circuit d'amenée du gaz, l'installation du chauffe-eau dans un endroit alimenté en air frais et le raccordement à une canalisation d'évacuation des produits de combustion s'il est installé à l'intérieur.
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Ainsi, depuis juillet dernier, la douane marocaine, via la direction de la qualité et de la normalisation qui dépend du ministère du Commerce et de l'Industrie, a adopté le système de contrôle systématique au lieu d'un contrôle périodique. En effet, les services concernés prélèvent des échantillons qu'ils envoient à l'un des trois laboratoires prévus à cet effet et qui sont tous à Casablanca, dont une filiale d'un laboratoire international. Le labo procède notamment à ce qu'on appelle un test chimique de la migration des éléments toxiques du jouet vers l'organisme de l'enfant.
Selon les statistiques officielles, chaque année, on enregistre, en moyenne, une soixantaine de décès suite à l'inhalation du monoxyde de carbone dégagé par des chauffe-eau à gaz. La cause principale de cette hécatombe est le recours aux chauffe-eau bon marché importés notamment de la Chine et qui ont inondé le marché. Celui-ci comptait à peine 40.000 chauffe-eau à gaz, avant cette déferlante chinoise qui a fait que ce volume a plus que triplé.
Et pour cause, ces produits défient toute concurrence, avec des prix qui tournent autour de 400 DH, contre 1.500 à 2.500 DH pour les autres marques de chauffe-eau. De plus, ces appareils sont souvent mal installés, dans des espaces trop réduits et non aérés à cause de la taille des habitations. Or, selon la norme marocaine, un chauffe-eau à gaz correctement installé nécessite un espace de 8 m3 pour ne présenter aucun danger.
Face à cette situation, le département de l'industrie a pris le problème au sérieux, d'abord en lançant une campagne pour sensibiliser l'opinion publique sur les consignes à respecter pour éviter ces accidents et par l'entrée en vigueur d'une nouvelle norme à ce sujet. Il s'agit de la norme marocaine d'application obligatoire NM 14.2.016 relative au fonctionnement et à l'installation des appareils de production instantanée d'eau chaude pour usage sanitaire utilisant les combustibles gazeux (chauffe-eau à gaz).
L'apport de cette révision consiste, selon le ministère, en son insistance sur les exigences de sécurité de l'installation des chauffe-eau à gaz. Ainsi, les chauffe-eau (types A et AAS) non destinés à être raccordés à un conduit, ni à un dispositif d'évacuation vers l'extérieur du local où est installé l'appareil, doivent être munis d'un dispositif de contrôle de la viciation de l'atmosphère et de l'encrassement du corps de chauffe.
S'agissant des chauffe-eau (types B, B11 et B11BS) destinés à être raccordés à un conduit pour évacuation vers l'extérieur du local des produits de combustion, l'air comburant étant prélevé directement dans le local où est installé l'appareil, ils doivent, selon cette nouvelle norme, être équipés d'un coupe-tirage antirefouleur dans le circuit des produits de combustion et équipés d'origine d'un dispositif de contrôle de l'évacuation des produits de combustion.
En plus de ces conditions de fonctionnement et d'installation, la norme stipule également que chaque chauffe-eau à gaz doit porter un marquage de sécurité, au moins en langue arabe sur sa face avant ou ses côtés contenant un signe sous forme de triangle équilatérale jaune plein avec un point d'exclamation en noir au centre, avec la consigne d'envoi vers la consultation de la notice d'emploi.
Le but étant de rappeler les conseils d'installation, notamment l'interdiction d'installer le chauffe-eau à gaz dans un endroit clos non alimenté en continu par l'air extérieur, son raccordement à une conduite d'évacuation des gaz brûlés vers l'extérieur du local où est installé l'appareil, outre le recours à un professionnel qualifié pour l'installation. Ce marquage doit être indélébile et ne pas se détériorer pendant l'usage normal de l'appareil.
Parmi les autres obligations d'information prévues par cette norme, figure celle d'accompagner le chauffe-eau à gaz d'une notice d'emploi rédigée au moins en arabe, précisant les consignes d'installation.
Les utilisateurs doivent confier périodiquement l'entretien de leurs chauffe-eau à des professionnels qualifiés dès qu'ils constatent que la flamme a changé de couleur et qu'elle n'est plus bleue.
Pour les appareils déjà installés, les utilisateurs doivent s'assurer que l'installation répond aux exigences essentielles de sécurité, en l'occurrence une bonne étanchéité du circuit d'amenée du gaz, l'installation du chauffe-eau dans un endroit alimenté en air frais et le raccordement à une canalisation d'évacuation des produits de combustion s'il est installé à l'intérieur.
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Et les jouets aussi
Après l'éclatement en juillet dernier de l'affaire du géant américain de Mattel qui se sous-traite en Chine et qui a retiré du marché près de 20 millions de jouets contenant des niveaux de plomb potentiellement dangereux, les autorités compétentes au Maroc ont pris des dispositions pour maintenir les consommateurs marocains à l'abri de toute intoxication possible en rapport avec ces jouets. Ce qui s'est traduit par un renforcement du système de contrôle au niveau de la Douane. Surtout que le Maroc est inondé à chaque occasion par des jouets chinois qui représentent selon les estimations plus de 95% du marché.Ainsi, depuis juillet dernier, la douane marocaine, via la direction de la qualité et de la normalisation qui dépend du ministère du Commerce et de l'Industrie, a adopté le système de contrôle systématique au lieu d'un contrôle périodique. En effet, les services concernés prélèvent des échantillons qu'ils envoient à l'un des trois laboratoires prévus à cet effet et qui sont tous à Casablanca, dont une filiale d'un laboratoire international. Le labo procède notamment à ce qu'on appelle un test chimique de la migration des éléments toxiques du jouet vers l'organisme de l'enfant.
