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D'abord, indique Tarik Sijilmassi, président du Siam, de par la nouvelle philosophie qu'il devrait sous-tendre. Alors que, initialement, cette grand-messe était intitulée «le Salon international de l'agriculture du Maroc», cette fois-ci ce sera le Salon international de l'agriculture au Maroc, c'est à dire, explique M. Sijilmassi, une rencontre internationale de l'agriculture, mais qui se tient au Maroc. Par rapport aux autres salons mondiaux, la rencontre de la capitale ismaïlienne se distingue par le fait que c'est un lieu où vont se rencontrer deux aspects qui ne se trouvent nulle part ailleurs au monde. Primo, c'est le lien entre l'agriculture et l'agro-business de pointe qui sera amplement démontré par tous les exposants. Secundo, c'est que par cette préoccupation sociale et sociétale, les initiateurs de l'édition 2008 visent le monde rural dans lequel existe, à côté de cette agriculture de pointe, toute une problématique sociale de petits agriculteurs.
Dans une interview qu'il nous a accordée, M. Sijilmassi indique que ce salon sera un lieu de rencontres et de concertations entre les uns et les autres, ce salon sera aussi l'occasion de porter sur les fonts baptismaux le dialogue fructueux. En l'occurrence, il s'agira de passer au peigne fin l'ensemble des aspects qui pourraient permettre au secteur dans sa globalité d'accéder à des sentiers de croissance forte et durable. « Comment la culture vivrière peut se développer, comment un pays comme le Maroc peut créer un modèle qui lui est particulier et qui peut s'exporter ensuite dans les autres pays similaires, quel type de société rurale devons-nous avoir, comment doit-on faire dialoguer une agriculture performante avec une population qui a besoin de se stabiliser, de création d'emplois ? …. Ce sont là autant de questions qui devraient émailler nos discussions », fait valoir M. Sijilmassi.
Pour cela, explique-t-il, « on va s'inspirer de quelques expériences réussies et on veut faire de ce salon de Meknès un rendez-vous annuel axé sur cette réflexion, celle qui devrait prévaloir dans un pays émergent. Somme toute, insiste M. Sijilmassi, la première grande nouveauté réside dans un grand cycle de conférences autour de ces questions. D'ailleurs, fait-il savoir, en marge du salon, il y a les assises de l'agriculture où vont être dévoilées les prémices de la politique agricole nationale. Une politique, précise-t-il au passage, dont l'enjeu prioritaire est de concilier les paradoxes qui subsistent entre la grande agriculture et les cultures vivrières.
Car la question est bien de savoir comment développer l'une sans porter atteinte à l'autre Ce rendez-vous annuel se veut également un carrefour d'affaires et de rencontres entre professionnels et acteurs du monde agricole et est également un espace de partage de compétences et savoir-faire en matière d'agriculture et de commerce et un lieu de réflexion autour des problématiques liées à ce domaine.
Côté affluence, l'édition 2008, tout en ayant mis les bouchées doubles, devrait ratisser large. Sur un plan de participation, ce sont tout de même plus de 650 exposants qui seront de la partie. On s'attend toutefois à la participation de plus de 850 exposants et de 23 pays, opérant dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage, et des professionnels de secteurs aussi variés que la production végétale, l'élevage, le matériel et l'équipement agricole, l'agro-industrie, l'irrigation, la forêt et la chasse, le Siam s'étend sur une superficie de plus de cinq hectares, structurée autour de dix pôles thématiques à savoir : l'agro-fournitures et services, les produits agricoles et agro-industriels, lélevage, le machinisme agricole, la nature, les régions, l'international, l'écotourisme et recherche-développement et filières formations.
Selon Tarik Sijilmassi, à l'instar des éditions précédentes, plusieurs centaines de milliers de visiteurs, plus de 350.000, devraient effectuer le déplacement en vue de s'enquérir des avancées et autres nouveautés exposées sur une aire dépassant les 96.000 m2 dont 70.000 couverts. Et puis ayant gagné ses lettres de noblesse, le Siam, dans sa version 2008, ne compte nullement lésiner sur les moyens. Ainsi de la nouveauté concernant la logistique qui a été entièrement revue. Car, précise M. Sijilmassi, on a considéré qu'il était temps de professionnaliser ce créneau. Certes, lors des éditions précédentes, la volonté y était, mais il y avait certains détails qui n'auraient pas été pris en compte. Raison pour laquelle et pour rectifier le tir, cette année, il y aura des nouveaux points de vente, des restaurants, un business-centre, des salles de conférences avec des tailles différentes, des équipements, toute l'armada pour la sécurité, les soins paramédicaux. En fait, le Siam sera désormais un petit village au nec plus ultra, pour un meilleur accueil du visiteur.
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L'objectif central est de donner une vision globale des richesses et potentialités qu'offre la terre marocaine, à travers diverses thématiques exposées sur plusieurs pôles.
Cette troisième édition recevra cette année une forte représentation internationale, la France, l'Espagne et les Etats-Unis. La région de Meknès-Tafilalet, considérée comme le «château d'eau du Maroc» et terre forestière et agricole marocaine, affiche de nouvelles ambitions pour ce Salon de l'agriculture qui prend du gallon chaque année.
Dans une interview qu'il nous a accordée, M. Sijilmassi indique que ce salon sera un lieu de rencontres et de concertations entre les uns et les autres, ce salon sera aussi l'occasion de porter sur les fonts baptismaux le dialogue fructueux. En l'occurrence, il s'agira de passer au peigne fin l'ensemble des aspects qui pourraient permettre au secteur dans sa globalité d'accéder à des sentiers de croissance forte et durable. « Comment la culture vivrière peut se développer, comment un pays comme le Maroc peut créer un modèle qui lui est particulier et qui peut s'exporter ensuite dans les autres pays similaires, quel type de société rurale devons-nous avoir, comment doit-on faire dialoguer une agriculture performante avec une population qui a besoin de se stabiliser, de création d'emplois ? …. Ce sont là autant de questions qui devraient émailler nos discussions », fait valoir M. Sijilmassi.
Pour cela, explique-t-il, « on va s'inspirer de quelques expériences réussies et on veut faire de ce salon de Meknès un rendez-vous annuel axé sur cette réflexion, celle qui devrait prévaloir dans un pays émergent. Somme toute, insiste M. Sijilmassi, la première grande nouveauté réside dans un grand cycle de conférences autour de ces questions. D'ailleurs, fait-il savoir, en marge du salon, il y a les assises de l'agriculture où vont être dévoilées les prémices de la politique agricole nationale. Une politique, précise-t-il au passage, dont l'enjeu prioritaire est de concilier les paradoxes qui subsistent entre la grande agriculture et les cultures vivrières.
Car la question est bien de savoir comment développer l'une sans porter atteinte à l'autre Ce rendez-vous annuel se veut également un carrefour d'affaires et de rencontres entre professionnels et acteurs du monde agricole et est également un espace de partage de compétences et savoir-faire en matière d'agriculture et de commerce et un lieu de réflexion autour des problématiques liées à ce domaine.
Côté affluence, l'édition 2008, tout en ayant mis les bouchées doubles, devrait ratisser large. Sur un plan de participation, ce sont tout de même plus de 650 exposants qui seront de la partie. On s'attend toutefois à la participation de plus de 850 exposants et de 23 pays, opérant dans le domaine de l'agriculture et de l'élevage, et des professionnels de secteurs aussi variés que la production végétale, l'élevage, le matériel et l'équipement agricole, l'agro-industrie, l'irrigation, la forêt et la chasse, le Siam s'étend sur une superficie de plus de cinq hectares, structurée autour de dix pôles thématiques à savoir : l'agro-fournitures et services, les produits agricoles et agro-industriels, lélevage, le machinisme agricole, la nature, les régions, l'international, l'écotourisme et recherche-développement et filières formations.
Selon Tarik Sijilmassi, à l'instar des éditions précédentes, plusieurs centaines de milliers de visiteurs, plus de 350.000, devraient effectuer le déplacement en vue de s'enquérir des avancées et autres nouveautés exposées sur une aire dépassant les 96.000 m2 dont 70.000 couverts. Et puis ayant gagné ses lettres de noblesse, le Siam, dans sa version 2008, ne compte nullement lésiner sur les moyens. Ainsi de la nouveauté concernant la logistique qui a été entièrement revue. Car, précise M. Sijilmassi, on a considéré qu'il était temps de professionnaliser ce créneau. Certes, lors des éditions précédentes, la volonté y était, mais il y avait certains détails qui n'auraient pas été pris en compte. Raison pour laquelle et pour rectifier le tir, cette année, il y aura des nouveaux points de vente, des restaurants, un business-centre, des salles de conférences avec des tailles différentes, des équipements, toute l'armada pour la sécurité, les soins paramédicaux. En fait, le Siam sera désormais un petit village au nec plus ultra, pour un meilleur accueil du visiteur.
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Objectifs louables
La 3e édition du Siam est prévue à Meknès du 23 au 28 avril courant. Le salon vise à développer aussi bien au niveau national qu'international le secteur agricole marocain qui représente un pan majeur de l'économie, soulignent les organisateurs.L'objectif central est de donner une vision globale des richesses et potentialités qu'offre la terre marocaine, à travers diverses thématiques exposées sur plusieurs pôles.
Cette troisième édition recevra cette année une forte représentation internationale, la France, l'Espagne et les Etats-Unis. La région de Meknès-Tafilalet, considérée comme le «château d'eau du Maroc» et terre forestière et agricole marocaine, affiche de nouvelles ambitions pour ce Salon de l'agriculture qui prend du gallon chaque année.
