Avec une célérité quasi inouïe, ces activités ont fini par ratisser large et détenir leurs véritables lettres de noblesse. L'ensemble de ces mesures en faveur du développement de l'offre offshoring au Maroc a favorisé l'attrait des opérateurs internationaux et groupes de renommée mondiale. Ces opérateurs, œuvrant dans la banque, l'informatique et les télécommunications, ont opté pour la délocalisation d'une partie de leurs activités et ont fait du Maroc leur destination privilégiée à l'instar de BNP Paribas, le leader européen dans les services informatiques GFI, Logica CMG, France Télécom, Capgemini, Tata, Bull, Axa, Sitel, Atos Origin, Ubisoft,... Et tout ou presque laisse à penser que le développement de ce secteur permettra, à l'horizon 2018, de créer 143.000 emplois et d'accroître sa contribution au PIB. Sa valeur ajoutée pourrait atteindre 26 MMDH contre 1,7 MMDH en 2003.
Le lancement, dans ce cadre, de Casashore et Rabat Technopolis a nécessité un investissement de 3,2 MMDH.
Casashore, permettra la création de 60.000 emplois directs et indirects et la génération de 5 MMDH à l'horizon 2014. Parallèlement, le Maroc a mis en œuvre en 2007, une politique de formation pluridisciplinaire sur les métiers de l'offshoring qui profitera à 22.000 personnes à l'horizon 2009.
De même, ce secteur bénéficiera des actions programmées dans l'«Initiative 10.000 ingénieurs» qui ambitionne de former 10.000 lauréats par an, à l'horizon 2010. Une démarche appelée à être relayée par de nouvelles actions que l'on qualifie, à juste titre d'ailleurs de «stratégiques».
L'Offshoring a en effet été retenu, aux côtés des secteurs de l'aéronautique, de l'électronique, des équipements automobile, du textile, des agro-industries et de la transformation des produits de la mer, comme les principaux moteurs du décollage économique national dans le cadre de la stratégie «Emergence», et récemment le plan «Envol».
L'offshoring, secteur prometteur et d'avenir pour le Maroc, se retrouve en tête des préoccupations. Les études lui prévoient effectivement un chiffre d'affaires de 346 milliards de dollars en 2008 au niveau mondial, soit 6 fois plus que la performance réalisée en 2001. Pour rappel, cette activité correspond à celles de service à distance, notamment sur support informatique et téléphonique.
Le Maroc aspire à se positionner en leader dans le nearshoring, c'est-à-dire l'offshoring régional, en l'occurrence en lien direct avec l'Europe.
Les prévisions placent cette évolution au niveau des composantes centres d'appels, comptabilité, gestion des ressources humaines, services bancaires, assurances, ainsi que des services liés aux NTIC, autant de créneaux où le Maroc s'est positionné ou est en passe de le concrétiser.
Le Royaume peut en effet se prévaloir d'une position géostratégique et d'une dynamique économique qui le prédisposent à constituer une destination à forte attractivité pour les sociétés étrangères, nombreuses, désireuses d'expatrier une partie de leurs activités. Le Royaume aligne également des atouts de taille en termes de disponibilité de la main- d'œuvre, de similitudes linguistiques et culturelles avec l'Europe, mais aussi et surtout en terme de stabilité politique, qui constitue un facteur déterminant d'attraction des capitaux étrangers.
A travers son offre, le Maroc vise la pole position pour l'accueil des services offshore français et espagnols. Les ambitions du royaume dans ce domaine vont plus loin en se fixant pour objectifs une augmentation du PIB de 15 MMDH et la création de quelque 100.000 emplois à l'horizon 2015.
--------------------------------------------------------------
Les régions du Nord et du Grand Casablanca se positionnent progressivement comme des plates-formes importantes de sous-traitance et d'investissement dans le bassin méditerranéen. Durant l'année 2006, les principales mesures engagées pour le développement des moteurs de croissance orientés export ont participé à la réalisation d'un investissement direct de plus de 888 MDH (655,4 MDH pour l'électrique-électronique, 137 MDH pour l'aéronautique) générant 1.280 emplois.
Le lancement, dans ce cadre, de Casashore et Rabat Technopolis a nécessité un investissement de 3,2 MMDH.
Casashore, permettra la création de 60.000 emplois directs et indirects et la génération de 5 MMDH à l'horizon 2014. Parallèlement, le Maroc a mis en œuvre en 2007, une politique de formation pluridisciplinaire sur les métiers de l'offshoring qui profitera à 22.000 personnes à l'horizon 2009.
De même, ce secteur bénéficiera des actions programmées dans l'«Initiative 10.000 ingénieurs» qui ambitionne de former 10.000 lauréats par an, à l'horizon 2010. Une démarche appelée à être relayée par de nouvelles actions que l'on qualifie, à juste titre d'ailleurs de «stratégiques».
L'Offshoring a en effet été retenu, aux côtés des secteurs de l'aéronautique, de l'électronique, des équipements automobile, du textile, des agro-industries et de la transformation des produits de la mer, comme les principaux moteurs du décollage économique national dans le cadre de la stratégie «Emergence», et récemment le plan «Envol».
L'offshoring, secteur prometteur et d'avenir pour le Maroc, se retrouve en tête des préoccupations. Les études lui prévoient effectivement un chiffre d'affaires de 346 milliards de dollars en 2008 au niveau mondial, soit 6 fois plus que la performance réalisée en 2001. Pour rappel, cette activité correspond à celles de service à distance, notamment sur support informatique et téléphonique.
Le Maroc aspire à se positionner en leader dans le nearshoring, c'est-à-dire l'offshoring régional, en l'occurrence en lien direct avec l'Europe.
Les prévisions placent cette évolution au niveau des composantes centres d'appels, comptabilité, gestion des ressources humaines, services bancaires, assurances, ainsi que des services liés aux NTIC, autant de créneaux où le Maroc s'est positionné ou est en passe de le concrétiser.
Le Royaume peut en effet se prévaloir d'une position géostratégique et d'une dynamique économique qui le prédisposent à constituer une destination à forte attractivité pour les sociétés étrangères, nombreuses, désireuses d'expatrier une partie de leurs activités. Le Royaume aligne également des atouts de taille en termes de disponibilité de la main- d'œuvre, de similitudes linguistiques et culturelles avec l'Europe, mais aussi et surtout en terme de stabilité politique, qui constitue un facteur déterminant d'attraction des capitaux étrangers.
A travers son offre, le Maroc vise la pole position pour l'accueil des services offshore français et espagnols. Les ambitions du royaume dans ce domaine vont plus loin en se fixant pour objectifs une augmentation du PIB de 15 MMDH et la création de quelque 100.000 emplois à l'horizon 2015.
--------------------------------------------------------------
Med Zones
Parallèlement à l'Offshoring, trois filières où le Maroc dispose d'avantages comparatifs et de potentiels importants ont été ciblées à savoir, l'automobile, l'électronique et l'aéronautique. Dans ce cadre, la stratégie vise la création de « Med Zones », zones conçues pour accélérer de façon volontariste le développement de la sous-traitance industrielle au Maroc à destination de l'Europe. Ces zones consistent à offrir aux investisseurs/industriels des conditions économiques et techniques optimales (avantages spécifiques, infrastructures, administration simplifiée, fiscalité avantageuse, etc.).Les régions du Nord et du Grand Casablanca se positionnent progressivement comme des plates-formes importantes de sous-traitance et d'investissement dans le bassin méditerranéen. Durant l'année 2006, les principales mesures engagées pour le développement des moteurs de croissance orientés export ont participé à la réalisation d'un investissement direct de plus de 888 MDH (655,4 MDH pour l'électrique-électronique, 137 MDH pour l'aéronautique) générant 1.280 emplois.
