Après un trend haussier maintenu pendant plusieurs années, le taux de croissance du marché a accusé un ralentissement lors des deux derniers mois. Abderrahim Benkirane, président de l'Association des importateurs des véhicules au Maroc (Aivam) confirme: «Le marché automobile connaît une décélération au niveau de son rythme de croissance, surtout en ce qui concerne les véhicules importés montés (CBU), qui ont connu pour la première fois, depuis très longtemps, une nette régression».
En effet, et selon les dernières statistiques de l'Aivam, les ventes des véhicules importés montés n'on atteint, en octobre dernier, que 6.872 unités (en progression de seulement 7,24% par rapport à la même période de l'année dernière), contre une progression qui s'est élevée au mois de juin 2008 (9.130 immatriculations), à 34% par rapport à juin 2007.
Ce qui représente une grande régression au niveau du rythme de la croissance. Et cette tendance baissière ne date pas seulement de ce mois. Au contraire, elle a déjà été entamée en septembre dernier, un mois pendant lequel le taux de croissance des ventes CBU, par rapport à la même période de l'année précédente, n'a pas dépassé 19% (6.575 immatriculations, contre 5.533 une année auparavant). Les ventes globales (CBU et CKD (Véhicules montés localement)) connaissent également le même sort. Alors qu'à fin juin, la hausse s'est établie à 30,44%, elle n'a pas, par la suite, cessé de dégringoler pour s'établir à 26,80% à fin août, à 24,08% à fin septembre et à seulement 21,61% à fin octobre.
Est-ce l'effet de la crise mondiale? Certainement, s'accordent à répondre plusieurs professionnels, non sans rester, un tant soit peu, positifs, ou au moins non alarmistes.
«On sent un petit tassement qui concerne essentiellement les voitures particulières», souligne Abdelouahab Ennaciri, directeur de Scama (Groupe Autohall), importateur de la marque Ford. «Il y a un attentisme de la part des consommateurs. C'est probablement l'effet psychologique de la crise. Mais aujourd'hui, rien ne laisse augurer que c'est une tendance lourde», ajoute-t-il.
Même son de cloche chez Youssef Bennani, directeur de Jama Auto (Groupe Smeia), importateur de Mazda, qui affirme la présence d'un «léger ralentissement». Pour lui, les clients sont plus hésitants, prennent plus de temps et font plus attention avant de concrétiser l'acte d'achat. Cela est dû pour l'instant à l'effet psychologique de la crise, estime-t-il. Et de noter qu'à cause de cette crise, les professionnels ont revu leurs estimations de ventes à la baisse. Toutefois, ils ne ressentent pas tous la crise de la même façon. Cela dépend notamment de l'origine des véhicules.
Du côté de Madiva, importateur de véhicules chinois et indiens, le ralentissement qui a caractérisé les derniers mois ne peut pas occulter l'évolution très positive du marché. «Le marché va encore une fois réaliser une évolution record quoiqu'il arrive», affirme Guillaume Belan, directeur général. Et d'ajouter: En général, le marché a réalisé une évolution significative. Les petits utilitaires réalisent de belles performances alors que les voitures particulières marquent le pas. Mais, il est encore tôt pour parler de l'impact de la crise, indique Belan.
Pour Adil Bennani, directeur général de Toyota du Maroc, la conjoncture internationale donne des signaux très alarmistes, «qu'on le veuille ou non». Selon lui, la crise a créé une espèce de frayeur dont les professionnels n'arrivent pas à définir l'origine.
«Il se passe quelque chose de très spécial au niveau du marché automobile. Ce dernier a connu un frein lors des mois de mars et avril, avant que les ventes n'explosent au mois de mai grâce à l'Auto Expo. L'embellie s'est poursuivie pendant les mois de juin et juillet, poursuit-il, mais les ventes ont connu un tarissement dès le mois de septembre. Nous n'arrivons pas encore à expliquer exactement cette situation qui est peut-être due au fait que les clients attendent les promotions de fin d'année», essaye-t-il d'expliquer.
En effet, et selon les dernières statistiques de l'Aivam, les ventes des véhicules importés montés n'on atteint, en octobre dernier, que 6.872 unités (en progression de seulement 7,24% par rapport à la même période de l'année dernière), contre une progression qui s'est élevée au mois de juin 2008 (9.130 immatriculations), à 34% par rapport à juin 2007.
Ce qui représente une grande régression au niveau du rythme de la croissance. Et cette tendance baissière ne date pas seulement de ce mois. Au contraire, elle a déjà été entamée en septembre dernier, un mois pendant lequel le taux de croissance des ventes CBU, par rapport à la même période de l'année précédente, n'a pas dépassé 19% (6.575 immatriculations, contre 5.533 une année auparavant). Les ventes globales (CBU et CKD (Véhicules montés localement)) connaissent également le même sort. Alors qu'à fin juin, la hausse s'est établie à 30,44%, elle n'a pas, par la suite, cessé de dégringoler pour s'établir à 26,80% à fin août, à 24,08% à fin septembre et à seulement 21,61% à fin octobre.
Est-ce l'effet de la crise mondiale? Certainement, s'accordent à répondre plusieurs professionnels, non sans rester, un tant soit peu, positifs, ou au moins non alarmistes.
«On sent un petit tassement qui concerne essentiellement les voitures particulières», souligne Abdelouahab Ennaciri, directeur de Scama (Groupe Autohall), importateur de la marque Ford. «Il y a un attentisme de la part des consommateurs. C'est probablement l'effet psychologique de la crise. Mais aujourd'hui, rien ne laisse augurer que c'est une tendance lourde», ajoute-t-il.
Même son de cloche chez Youssef Bennani, directeur de Jama Auto (Groupe Smeia), importateur de Mazda, qui affirme la présence d'un «léger ralentissement». Pour lui, les clients sont plus hésitants, prennent plus de temps et font plus attention avant de concrétiser l'acte d'achat. Cela est dû pour l'instant à l'effet psychologique de la crise, estime-t-il. Et de noter qu'à cause de cette crise, les professionnels ont revu leurs estimations de ventes à la baisse. Toutefois, ils ne ressentent pas tous la crise de la même façon. Cela dépend notamment de l'origine des véhicules.
Du côté de Madiva, importateur de véhicules chinois et indiens, le ralentissement qui a caractérisé les derniers mois ne peut pas occulter l'évolution très positive du marché. «Le marché va encore une fois réaliser une évolution record quoiqu'il arrive», affirme Guillaume Belan, directeur général. Et d'ajouter: En général, le marché a réalisé une évolution significative. Les petits utilitaires réalisent de belles performances alors que les voitures particulières marquent le pas. Mais, il est encore tôt pour parler de l'impact de la crise, indique Belan.
Pour Adil Bennani, directeur général de Toyota du Maroc, la conjoncture internationale donne des signaux très alarmistes, «qu'on le veuille ou non». Selon lui, la crise a créé une espèce de frayeur dont les professionnels n'arrivent pas à définir l'origine.
«Il se passe quelque chose de très spécial au niveau du marché automobile. Ce dernier a connu un frein lors des mois de mars et avril, avant que les ventes n'explosent au mois de mai grâce à l'Auto Expo. L'embellie s'est poursuivie pendant les mois de juin et juillet, poursuit-il, mais les ventes ont connu un tarissement dès le mois de septembre. Nous n'arrivons pas encore à expliquer exactement cette situation qui est peut-être due au fait que les clients attendent les promotions de fin d'année», essaye-t-il d'expliquer.
