C'est la conclusion principale d'une récente note de la Mission économique française au Maroc sur les principaux bailleurs de fonds au Maroc. Cette confiance se traduit d'une part par la confirmation par les bailleurs traditionnels de leur engagement au Maroc et, d'autre part, par l'intérêt d'autres intervenants aux programmes de développement lancés au Royaume.
«Les bailleurs traditionnellement présents au Maroc le demeureront globalement dans l'avenir, comme la France qui maintient son niveau d'intervention au Maroc, avec une majeure partie de ses projets de coopération progressivement transférés à l'Agence française de développement», affirme-t-on. Pour l'Union européenne, il est à noter que le programme MEDA a été remplacé en 2007 par l'Instrument financier de voisinage et de partenariat (IEVP), dont le Maroc est le premier bénéficiaire. Même les bailleurs, dont la présence est faible au Maroc par le passé, commencent, selon cette note, à s'intéresser au Maroc.
Il en est ainsi des Etats-Unis qui ont placé le Maroc parmi les premiers bénéficiaires des aides au développement octroyées par le Millenium Challenge Corporation (MCC), instrument d'aide pour les pays en développement répondant à des critères précis de bonne gouvernance.
L'APD allouée au Maroc se concentre principalement sur les infrastructures, l'éducation, l'eau, l'environnement, l'électricité, la santé et l'agriculture.
Cet intérêt des bailleurs de fonds au Maroc devra s'accentuer davantage, estime-t-on, avec la mise en place par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de «l'Initiative nationale de développement humain » (INDH), qui «devrait entraîner de nouveaux financements internationaux».
Par ailleurs, selon la même source, en 2005, le Maroc a reçu 651,8 millions de dollars d'Aide publique au développement, dont 343 millions sous forme d'aide bilatérale et 308,8 millions d'aide multilatérale. Au cours de la période 2001-2005, le Royaume a reçu en moyenne 581,9 millions de dollars par an d'APD, dont les deux tiers par le biais de la coopération bilatérale.
Les principaux pourvoyeurs de cette aide entre 2001 et 2005 sont les pays de l'UE (80%), le Japon (8%) et les Etats et agences arabes (11%).
Autrement répartie, cette aide allouée au Maroc provient à 78% de la France, du Japon et des Etats arabes sur la même période.
S'agissant de la France, à elle seule, elle est le premier bailleur de fonds bilatéraux avec une APD bilatérale annuelle moyenne de 188,2 millions de dollars sur la période 2001-2005, soit 49% du total de l'APD bilatérale tous donneurs reçue par le Maroc. La contribution totale de la France en 2005, y compris par le biais d'organisations multilatérales dont la Commission européenne (CE), est de 259,1 millions de dollars, soit 40% de l'aide globale reçue par le Maroc. En ce qui concerne les organisations multilatérales, la CE est de loin le premier bailleur de l'APD multilatérale dont bénéficie le Maroc (94% sur la période 2001-2005, 95% en 2005).
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la reprise de l'acquis
communautaire.
Il est articulé autour de six grands axes, composé chacun d'actions à court et à moyen termes. Les actions de court terme couvrent les éléments liés à l'échange d'expériences et d'expertises ainsi que le renforcement des capacités dans les domaines réglementaires et normatifs. Celles à moyen terme sont constituées d'aspects plus structurants, liés à l'accompagnement de diverses réformes d'ordre économique et institutionnel ainsi qu'à l'alignement sur les normes et standards européens.
Il est à rappeler à ce sujet que la coopération financière Maroc-Union européenne pour la période 2007-2010 a été arrêtée dans le cadre de l'Instrument européen de voisinage et de partenariat, institué au titre de la PEV, en remplacement de l'instrument MEDA.
Au titre du Programme indicatif national (PIN) 2007-2010, le Maroc bénéficiera d'une enveloppe de 682 millions d'euros, dont 28 millions d'euros alloués au Royaume par la «Facilité gouvernance» en reconnaissance aux progrès réalisés par le Maroc dans ce domaine, soit une moyenne annuelle de l'ordre de 170 millions d'euros, contre 140 millions d'euros pour la période 1996-2006 dans le cadre de MEDA.
Par ailleurs, le Maroc est le principal bénéficiaire de l'aide communautaire dans la région, avec une enveloppe de près de 1,6 milliard d'euros, entre 1996 et 2006. Sur cette enveloppe, près 70% a été décaissé à fin décembre 2006. En matière de décaissements, une évolution positive a été constatée depuis 2002. Cette évolution a été confirmée en 2006 avec environ 250 millions d'euros, contre 220 millions d'euros en 2005.
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Il est à noter que cette aide du MCC est la plus importante accordée depuis la création du Fonds en 2004. Ce don vise à stimuler la croissance économique en augmentant la productivité et en améliorant l'emploi dans des secteurs à haut potentiel: l'arboriculture, la pêche artisanale, l'artisanat.
Le programme prévoit également un soutien aux petites et moyennes entreprises, à travers la promotion de services financiers et d'aides aux entreprises.
Il permettra certainement aux Etats-Unis de se positionner parmi les premiers bailleurs bilatéraux du Maroc dans les prochaines années.
«Les bailleurs traditionnellement présents au Maroc le demeureront globalement dans l'avenir, comme la France qui maintient son niveau d'intervention au Maroc, avec une majeure partie de ses projets de coopération progressivement transférés à l'Agence française de développement», affirme-t-on. Pour l'Union européenne, il est à noter que le programme MEDA a été remplacé en 2007 par l'Instrument financier de voisinage et de partenariat (IEVP), dont le Maroc est le premier bénéficiaire. Même les bailleurs, dont la présence est faible au Maroc par le passé, commencent, selon cette note, à s'intéresser au Maroc.
Il en est ainsi des Etats-Unis qui ont placé le Maroc parmi les premiers bénéficiaires des aides au développement octroyées par le Millenium Challenge Corporation (MCC), instrument d'aide pour les pays en développement répondant à des critères précis de bonne gouvernance.
L'APD allouée au Maroc se concentre principalement sur les infrastructures, l'éducation, l'eau, l'environnement, l'électricité, la santé et l'agriculture.
Cet intérêt des bailleurs de fonds au Maroc devra s'accentuer davantage, estime-t-on, avec la mise en place par Sa Majesté le Roi Mohammed VI de «l'Initiative nationale de développement humain » (INDH), qui «devrait entraîner de nouveaux financements internationaux».
Par ailleurs, selon la même source, en 2005, le Maroc a reçu 651,8 millions de dollars d'Aide publique au développement, dont 343 millions sous forme d'aide bilatérale et 308,8 millions d'aide multilatérale. Au cours de la période 2001-2005, le Royaume a reçu en moyenne 581,9 millions de dollars par an d'APD, dont les deux tiers par le biais de la coopération bilatérale.
Les principaux pourvoyeurs de cette aide entre 2001 et 2005 sont les pays de l'UE (80%), le Japon (8%) et les Etats et agences arabes (11%).
Autrement répartie, cette aide allouée au Maroc provient à 78% de la France, du Japon et des Etats arabes sur la même période.
S'agissant de la France, à elle seule, elle est le premier bailleur de fonds bilatéraux avec une APD bilatérale annuelle moyenne de 188,2 millions de dollars sur la période 2001-2005, soit 49% du total de l'APD bilatérale tous donneurs reçue par le Maroc. La contribution totale de la France en 2005, y compris par le biais d'organisations multilatérales dont la Commission européenne (CE), est de 259,1 millions de dollars, soit 40% de l'aide globale reçue par le Maroc. En ce qui concerne les organisations multilatérales, la CE est de loin le premier bailleur de l'APD multilatérale dont bénéficie le Maroc (94% sur la période 2001-2005, 95% en 2005).
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Aide communautaire
Le plan d'action de l'Union européenne avec le Maroc prévoit d'apporter une assistance technique aux réformes entreprises par le Maroc à l'instar de l'aide qui a été apportée aux nouveaux adhérents pourla reprise de l'acquis
communautaire.
Il est articulé autour de six grands axes, composé chacun d'actions à court et à moyen termes. Les actions de court terme couvrent les éléments liés à l'échange d'expériences et d'expertises ainsi que le renforcement des capacités dans les domaines réglementaires et normatifs. Celles à moyen terme sont constituées d'aspects plus structurants, liés à l'accompagnement de diverses réformes d'ordre économique et institutionnel ainsi qu'à l'alignement sur les normes et standards européens.
Il est à rappeler à ce sujet que la coopération financière Maroc-Union européenne pour la période 2007-2010 a été arrêtée dans le cadre de l'Instrument européen de voisinage et de partenariat, institué au titre de la PEV, en remplacement de l'instrument MEDA.
Au titre du Programme indicatif national (PIN) 2007-2010, le Maroc bénéficiera d'une enveloppe de 682 millions d'euros, dont 28 millions d'euros alloués au Royaume par la «Facilité gouvernance» en reconnaissance aux progrès réalisés par le Maroc dans ce domaine, soit une moyenne annuelle de l'ordre de 170 millions d'euros, contre 140 millions d'euros pour la période 1996-2006 dans le cadre de MEDA.
Par ailleurs, le Maroc est le principal bénéficiaire de l'aide communautaire dans la région, avec une enveloppe de près de 1,6 milliard d'euros, entre 1996 et 2006. Sur cette enveloppe, près 70% a été décaissé à fin décembre 2006. En matière de décaissements, une évolution positive a été constatée depuis 2002. Cette évolution a été confirmée en 2006 avec environ 250 millions d'euros, contre 220 millions d'euros en 2005.
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Programme du MCC
Le 31 août 2007, un contrat a été signé entre le Maroc et le MCC sous la présidence de S.M. le Roi Mohammed VI. Il s'agit d'un don de 697,5 millions de dollars US, mobilisable sur cinq ans, au profit du Royaume du Maroc.Il est à noter que cette aide du MCC est la plus importante accordée depuis la création du Fonds en 2004. Ce don vise à stimuler la croissance économique en augmentant la productivité et en améliorant l'emploi dans des secteurs à haut potentiel: l'arboriculture, la pêche artisanale, l'artisanat.
Le programme prévoit également un soutien aux petites et moyennes entreprises, à travers la promotion de services financiers et d'aides aux entreprises.
Il permettra certainement aux Etats-Unis de se positionner parmi les premiers bailleurs bilatéraux du Maroc dans les prochaines années.
