Toutefois, les soins dont bénéficie le secteur actuellement sont en mesure de lui donner un nouveau souffle.
Le cycle vertueux de la croissance de l'activité industrielle, née essentiellement de la mise en place d'une nouvelle stratégie, semble menacé par une conjoncture difficile. En fait, l'industrie fait face à contraction de la demande étrangère adressée au Maroc en raison de la récession qui touche les pays partenaires du pays, ainsi qu'à une intensification de la concurrence des produits importés et à la détérioration des conditions d'approvisionnement. C'est ce que montrent les dernières enquêtes de conjoncture qui laissent apparaître un essoufflement de la production industrielle.
Il en est ainsi de la dernière enquête mensuelle de conjoncture de Bank-Al Maghrib. En effet, selon les chefs d'entreprise enquêtés par la banque centrale, la production industrielle a enregistré une baisse entre octobre et novembre et le ralentissement des exportations des produits manufacturés, observé au début de cette année, s'est accentué au cours du deuxième trimestre, notamment pour les produits de textile et d'habillement. Les anticipations des opérateurs économiques augurent une légère amélioration de la conjoncture industrielle, sous l'effet d'une demande locale vigoureuse, notamment pour les produits alimentaires, chimiques et des biens d'équipement.
Le taux d'utilisation des capacités de production s'est situé à 69%, en baisse d'un point de pourcentage d'un mois à l'autre. Cependant, le secteur industriel ne manque pas d'atouts, ni de soutien pour résister et même avancer. En effet, ce secteur a bénéficié d'autres efforts cette année qui sont en mesure de lui donner un nouveau souffle, avec l'impulsion des orientations royales par lesquelles le Souverain met l'accent sur la nécessité de faire de l'économie marocaine une économie émergente, intégrée à l'économie mondiale, fondée sur le savoir, profitant des opportunités qu'offre la mondialisation et capable d'attirer des activités à très haute valeur ajoutée. Ainsi, Sa Majesté le Roi a présidé, le 19 mai dernier au Palais Royal à Casablanca, la cérémonie de signature d'une convention relative à l'appui à l'investissement industriel et au développement des nouvelles technologies et de deux autres conventions pour la réalisation des études devant aboutir à l'élaboration du processus de mise en œuvre d'un cadre global pour l'émergence industrielle et d'une stratégie intégrée pour le développement de la compétitivité logistique du Maroc.
Pour la première convention, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social a mobilisé une enveloppe financière de 500 millions de DH pour l'appui à l'investissement industriel dans des secteurs à fort potentiel de croissance que sont la fabrication des équipements pour les industries automobile et aéronautique et la fabrication des composants d'ensembles et de sous- ensembles électroniques et ce, à travers l'octroi d'aides financières directes à l'acquisition des bâtiments professionnels et des biens d'équipement. Cette enveloppe financière contribuera également au développement des nouvelles technologies liées à la nanotechnologie, la microélectronique et la biotechnologie sous différentes formes et plus particulièrement, la réalisation de centres de développement technologique.
Il est à noter que le secteur de l'automobile représente un fort potentiel d'investissement pour le Maroc qui jouit d'une position géographique stratégique à proximité du marché européen et propose des conditions de production très avantageuses avec des coûts compétitifs des facteurs de production. De même, le secteur de l'aéronautique est en pleine expansion grâce aux mutations qu'il connaît sur le plan international à travers la mondialisation de ses activités, ce qui a déjà permis d'attirer de nombreuses sociétés, leaders et spécialisées dans ce domaine.
Le secteur des composants électroniques présente également d'importantes opportunités d'investissement. S'agissant des secteurs de la nanotechnologie, de la microélectronique et de la biotechnologie, l'objectif est de créer un environnement et une infrastructure technologique aux standards internationaux. La deuxième convention porte, quant à elle, sur la réalisation d'une étude avec une contribution financière du Fonds Hassan II de 20 millions de DH, pour l'émergence industrielle. Cette étude capitalisera sur ce qui a été déjà réalisé via les études engagées précédemment en la matière et particulièrement celle relative au plan «Emergence» qui a défini une stratégie industrielle et identifié les métiers porteurs.
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Pour la troisième convention, elle concerne le financement par le Fonds Hassan II, pour un même montant, d'une étude portant sur la définition d'un cadre de mise en place d'une stratégie cohérente et intégrée de développement de la compétitivité logistique du Maroc. Ce qui donnera lieu notamment à l'élaboration d'un schéma directeur des plates-formes logistiques, d'un plan national de formation dans ce domaine et de la mise en place d'un Observatoire spécialisé. Les mesures et projets qui seront retenus à l'issue de ces processus seront mis en œuvre dans un cadre de partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Ainsi, grâce au renforcement de sa position logistique et de ses conditions de production plus compétitives à travers la qualité de ses infrastructures de base et son dispositif d'encouragement à l'investissement, le Maroc est en mesure d'attirer davantage d'investissement dans le secteur industriel à forte croissance et à forte valeur ajoutée, ce qui lui permettra de se positionner comme une véritable plate-forme de production et d'exportation.
Le cycle vertueux de la croissance de l'activité industrielle, née essentiellement de la mise en place d'une nouvelle stratégie, semble menacé par une conjoncture difficile. En fait, l'industrie fait face à contraction de la demande étrangère adressée au Maroc en raison de la récession qui touche les pays partenaires du pays, ainsi qu'à une intensification de la concurrence des produits importés et à la détérioration des conditions d'approvisionnement. C'est ce que montrent les dernières enquêtes de conjoncture qui laissent apparaître un essoufflement de la production industrielle.
Il en est ainsi de la dernière enquête mensuelle de conjoncture de Bank-Al Maghrib. En effet, selon les chefs d'entreprise enquêtés par la banque centrale, la production industrielle a enregistré une baisse entre octobre et novembre et le ralentissement des exportations des produits manufacturés, observé au début de cette année, s'est accentué au cours du deuxième trimestre, notamment pour les produits de textile et d'habillement. Les anticipations des opérateurs économiques augurent une légère amélioration de la conjoncture industrielle, sous l'effet d'une demande locale vigoureuse, notamment pour les produits alimentaires, chimiques et des biens d'équipement.
Le taux d'utilisation des capacités de production s'est situé à 69%, en baisse d'un point de pourcentage d'un mois à l'autre. Cependant, le secteur industriel ne manque pas d'atouts, ni de soutien pour résister et même avancer. En effet, ce secteur a bénéficié d'autres efforts cette année qui sont en mesure de lui donner un nouveau souffle, avec l'impulsion des orientations royales par lesquelles le Souverain met l'accent sur la nécessité de faire de l'économie marocaine une économie émergente, intégrée à l'économie mondiale, fondée sur le savoir, profitant des opportunités qu'offre la mondialisation et capable d'attirer des activités à très haute valeur ajoutée. Ainsi, Sa Majesté le Roi a présidé, le 19 mai dernier au Palais Royal à Casablanca, la cérémonie de signature d'une convention relative à l'appui à l'investissement industriel et au développement des nouvelles technologies et de deux autres conventions pour la réalisation des études devant aboutir à l'élaboration du processus de mise en œuvre d'un cadre global pour l'émergence industrielle et d'une stratégie intégrée pour le développement de la compétitivité logistique du Maroc.
Pour la première convention, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social a mobilisé une enveloppe financière de 500 millions de DH pour l'appui à l'investissement industriel dans des secteurs à fort potentiel de croissance que sont la fabrication des équipements pour les industries automobile et aéronautique et la fabrication des composants d'ensembles et de sous- ensembles électroniques et ce, à travers l'octroi d'aides financières directes à l'acquisition des bâtiments professionnels et des biens d'équipement. Cette enveloppe financière contribuera également au développement des nouvelles technologies liées à la nanotechnologie, la microélectronique et la biotechnologie sous différentes formes et plus particulièrement, la réalisation de centres de développement technologique.
Il est à noter que le secteur de l'automobile représente un fort potentiel d'investissement pour le Maroc qui jouit d'une position géographique stratégique à proximité du marché européen et propose des conditions de production très avantageuses avec des coûts compétitifs des facteurs de production. De même, le secteur de l'aéronautique est en pleine expansion grâce aux mutations qu'il connaît sur le plan international à travers la mondialisation de ses activités, ce qui a déjà permis d'attirer de nombreuses sociétés, leaders et spécialisées dans ce domaine.
Le secteur des composants électroniques présente également d'importantes opportunités d'investissement. S'agissant des secteurs de la nanotechnologie, de la microélectronique et de la biotechnologie, l'objectif est de créer un environnement et une infrastructure technologique aux standards internationaux. La deuxième convention porte, quant à elle, sur la réalisation d'une étude avec une contribution financière du Fonds Hassan II de 20 millions de DH, pour l'émergence industrielle. Cette étude capitalisera sur ce qui a été déjà réalisé via les études engagées précédemment en la matière et particulièrement celle relative au plan «Emergence» qui a défini une stratégie industrielle et identifié les métiers porteurs.
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Conditions favorables à l'émergence
Cette étude a pour objectif de créer les conditions favorables à l'émergence de filières industrielles performantes et compétitives à travers le renforcement des «Métiers mondiaux du Maroc» intégrant notamment le développement du concept de pôles industriels de nouvelle génération, de redynamiser le tissu des PME pour en faire émerger des «champions» et d'ériger le secteur industriel dans son ensemble en véritable moteur de croissance.Pour la troisième convention, elle concerne le financement par le Fonds Hassan II, pour un même montant, d'une étude portant sur la définition d'un cadre de mise en place d'une stratégie cohérente et intégrée de développement de la compétitivité logistique du Maroc. Ce qui donnera lieu notamment à l'élaboration d'un schéma directeur des plates-formes logistiques, d'un plan national de formation dans ce domaine et de la mise en place d'un Observatoire spécialisé. Les mesures et projets qui seront retenus à l'issue de ces processus seront mis en œuvre dans un cadre de partenariat avec la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Ainsi, grâce au renforcement de sa position logistique et de ses conditions de production plus compétitives à travers la qualité de ses infrastructures de base et son dispositif d'encouragement à l'investissement, le Maroc est en mesure d'attirer davantage d'investissement dans le secteur industriel à forte croissance et à forte valeur ajoutée, ce qui lui permettra de se positionner comme une véritable plate-forme de production et d'exportation.
