LE MATIN : Chez Es-Saâda c'était le taux de remboursement des sinistres qui faisait défaut…
FOUAD BENCHEKROUN : En 2007, la cadence des paiements s'est multipliée par deux par rapport à 2006 grâce à un effort supplémentaire que Es-Saâda a déployé. Nous sommes devenus le premier régleur de la place. Il est fort probable qu'en 2008, nous serons parmi les premières compagnies qui affichent le moins de stock de « non remboursés », à l'instar de la CNIA, appartenant au même groupe que Es-Saâda et qui a aujourd'hui à peine 1 500 dossiers en attente…
Quel est le segment qui réussit le plus à Es-Saâda?
Historiquement, il ne faut pas oublier que Es-Saâda était la première compagnie d'assurance automobile sur le marché marocain. Plus de 50% de notre chiffre d'affaires était constitué de la branche automobile. A ce jour, les deux tiers de notre chiffre d'affaires sont constitués de l'activité automobile et nous sommes le 4e assureur auto au Maroc. Mais aujourd'hui, il est clair qu'il faut augmenter le rythme du règlement des sinistres pour rimer avec les autres compagnies et arriver aux standards du marché.
Par quels moyens ?
D'abord, nous travaillons sur la liquidation des dossiers en instance. Nous poursuivons notre développement par le renforcement de notre réseau de proximité. En 2007, 30 points de vente ont été créés pour passer à 115. Nous sommes inscrits dans le cadre de la stratégie du groupe Saham qui détient 3 compagnies d'assurance (Isaaf Mondial Assistance, CNIA, Es-Saâda). Bien que je ne propose pas la comparaison d'Es-Saâda seule avec les autres compagnies. Pour ne pas comparer l'incomparable, il faut regrouper les chiffres d'Es-Saâda avec ceux de CNIA aussi, du moment que RMA Watanya, par exemple, est le résultat de la fusion de 3 compagnies d'assurance. Idem pour Axa Assurance Maroc qui est le résultat de la fusion entre l'ex-Compagnie africaine d'assurance et la filiale marocaine d'Axa. On regroupant les chiffres d'Es-Saâda et de la CNIA, nous formons nous deux le premier assureur marocain en terme de clients. Es-Saâda seule est le 4e assureur au Maroc, toutes branches confondues. Globalement, nous avons une part de marché de 7%.
Votre positionnement stratégique est sur la branche auto. Quels sont les points forts de votre offre ?
Es-Saâda a précocement improvisé en mettant des points de vente dans les régions lointaines comme Guelmim, Tan-Tan et Laâyoune, de telle sorte qu'on ait un réseau dense et une forte proximité. Pour se différencier par rapport aux autres concurrents, nous avons proposé un «produit intégré» qui est une formule englobant les garages conventionnés et l'assistance de manière générale. Nous avons une convention avec «Isaaf Mondial Assistance», le partenaire du groupe Saham. Dans le cadre de cette convention, nous offrons des services allant du remorquage, qui est la prestation la plus basique, jusqu'à la réparation en cas de pannes.
L'ensemble de ces services sont proposés dans le cadre d'un produit multioptionnel qui est «Essalama auto», disponible sous quatre formules. En plus des garanties classiques qui sont connues, à savoir l'incendie, le vol, dommages au véhicule (bris de glace, dommage collision), la protection du conducteur ou les personnes transportées, la défense et recours, nous nous démarquons par rapport à la concurrence par trois points. Nous avons d'abord développé le principe de la garantie «vol et incendie au premier événement». Il s'agit d'une seule prime couvrant à la fois contre le vol et contre l'incendie au lieu de payer une prime pour l'incendie et une autre pour le vol. Notre principe part du fait que lorsqu'il y aura un vol d'un véhicule, il n'y aura jamais d'incendie et vice versa, parce que celui-là n'existe plus.
Nous avons, en second lieu, créé la notion de la «valeur à neuf». Aujourd'hui quand quelqu'un veut s'assurer au titre de la garantie «dommage véhicule», la valeur de l'assurance est la valeur à neuf quel que soit l'âge du véhicule. C'est une valeur contractuelle qui tient compte de la dépréciation du véhicule. Sans surprises, le client connaît au départ la valeur qui lui sera assurée. La troisième nouveauté qu'apporte Essalama auto est la garantie «Perte financière». Explication : quand une personne finance son véhicule par un payement sur 4 ans, le problème qui se pose c'est qu'au bout de 2 ans, il survient le risque de perte à tout moment du véhicule suite à un accident. Le concerné sera amené quand même à rembourser le "capital restant dû". Supposons que la valeur du véhicule a été de 200.000 DH et à payer sur 4 ans.
Après 2 ans, le véhicule a été totalement endommagé ou perdu et, qu'au jour du sinistre, le capital restant dû est de 120.000 DH. Si le concerné a une souscription à une garantie de type Dommage accident, il sera indemnisé par exemple à hauteur de 80.000 et aura toutefois à supporter la différence entre le capital restant dû et l'indemnisation, soit le montant de 40.000 DH. La garantie «Perte financière» que nous proposons permet de rembourser cette différence positive.
FOUAD BENCHEKROUN : En 2007, la cadence des paiements s'est multipliée par deux par rapport à 2006 grâce à un effort supplémentaire que Es-Saâda a déployé. Nous sommes devenus le premier régleur de la place. Il est fort probable qu'en 2008, nous serons parmi les premières compagnies qui affichent le moins de stock de « non remboursés », à l'instar de la CNIA, appartenant au même groupe que Es-Saâda et qui a aujourd'hui à peine 1 500 dossiers en attente…
Quel est le segment qui réussit le plus à Es-Saâda?
Historiquement, il ne faut pas oublier que Es-Saâda était la première compagnie d'assurance automobile sur le marché marocain. Plus de 50% de notre chiffre d'affaires était constitué de la branche automobile. A ce jour, les deux tiers de notre chiffre d'affaires sont constitués de l'activité automobile et nous sommes le 4e assureur auto au Maroc. Mais aujourd'hui, il est clair qu'il faut augmenter le rythme du règlement des sinistres pour rimer avec les autres compagnies et arriver aux standards du marché.
Par quels moyens ?
D'abord, nous travaillons sur la liquidation des dossiers en instance. Nous poursuivons notre développement par le renforcement de notre réseau de proximité. En 2007, 30 points de vente ont été créés pour passer à 115. Nous sommes inscrits dans le cadre de la stratégie du groupe Saham qui détient 3 compagnies d'assurance (Isaaf Mondial Assistance, CNIA, Es-Saâda). Bien que je ne propose pas la comparaison d'Es-Saâda seule avec les autres compagnies. Pour ne pas comparer l'incomparable, il faut regrouper les chiffres d'Es-Saâda avec ceux de CNIA aussi, du moment que RMA Watanya, par exemple, est le résultat de la fusion de 3 compagnies d'assurance. Idem pour Axa Assurance Maroc qui est le résultat de la fusion entre l'ex-Compagnie africaine d'assurance et la filiale marocaine d'Axa. On regroupant les chiffres d'Es-Saâda et de la CNIA, nous formons nous deux le premier assureur marocain en terme de clients. Es-Saâda seule est le 4e assureur au Maroc, toutes branches confondues. Globalement, nous avons une part de marché de 7%.
Votre positionnement stratégique est sur la branche auto. Quels sont les points forts de votre offre ?
Es-Saâda a précocement improvisé en mettant des points de vente dans les régions lointaines comme Guelmim, Tan-Tan et Laâyoune, de telle sorte qu'on ait un réseau dense et une forte proximité. Pour se différencier par rapport aux autres concurrents, nous avons proposé un «produit intégré» qui est une formule englobant les garages conventionnés et l'assistance de manière générale. Nous avons une convention avec «Isaaf Mondial Assistance», le partenaire du groupe Saham. Dans le cadre de cette convention, nous offrons des services allant du remorquage, qui est la prestation la plus basique, jusqu'à la réparation en cas de pannes.
L'ensemble de ces services sont proposés dans le cadre d'un produit multioptionnel qui est «Essalama auto», disponible sous quatre formules. En plus des garanties classiques qui sont connues, à savoir l'incendie, le vol, dommages au véhicule (bris de glace, dommage collision), la protection du conducteur ou les personnes transportées, la défense et recours, nous nous démarquons par rapport à la concurrence par trois points. Nous avons d'abord développé le principe de la garantie «vol et incendie au premier événement». Il s'agit d'une seule prime couvrant à la fois contre le vol et contre l'incendie au lieu de payer une prime pour l'incendie et une autre pour le vol. Notre principe part du fait que lorsqu'il y aura un vol d'un véhicule, il n'y aura jamais d'incendie et vice versa, parce que celui-là n'existe plus.
Nous avons, en second lieu, créé la notion de la «valeur à neuf». Aujourd'hui quand quelqu'un veut s'assurer au titre de la garantie «dommage véhicule», la valeur de l'assurance est la valeur à neuf quel que soit l'âge du véhicule. C'est une valeur contractuelle qui tient compte de la dépréciation du véhicule. Sans surprises, le client connaît au départ la valeur qui lui sera assurée. La troisième nouveauté qu'apporte Essalama auto est la garantie «Perte financière». Explication : quand une personne finance son véhicule par un payement sur 4 ans, le problème qui se pose c'est qu'au bout de 2 ans, il survient le risque de perte à tout moment du véhicule suite à un accident. Le concerné sera amené quand même à rembourser le "capital restant dû". Supposons que la valeur du véhicule a été de 200.000 DH et à payer sur 4 ans.
Après 2 ans, le véhicule a été totalement endommagé ou perdu et, qu'au jour du sinistre, le capital restant dû est de 120.000 DH. Si le concerné a une souscription à une garantie de type Dommage accident, il sera indemnisé par exemple à hauteur de 80.000 et aura toutefois à supporter la différence entre le capital restant dû et l'indemnisation, soit le montant de 40.000 DH. La garantie «Perte financière» que nous proposons permet de rembourser cette différence positive.
