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Les lois de l'offre et de la demande les empêchent de répercuter le coût des intrants sur leur prix de vente. De ce fait, leur rentabilité s'en trouve affectée et elles continuent à supporter seules les prix de revient. Pour agir sur ces derniers, la première piste à défricher est celle de l'optimisation des frais généraux. Surtout quant on sait qu'ils constituent 10 à 15% du chiffre d'affaires. Devant la nécessité de se concentrer sur son score business, l'entreprise doit chercher des solutions alternatives pour rationaliser la gestion des frais non stratégiques. Carlos Ghosn viendrait-il à la rescousse? Si le PDG de Renault-Nissan reste le plus brillant des cost killers, il n'est plus seul à investir ce champ d'expertise.
Dès le début des années 90, plusieurs cabinets ont fait de l'optimisation des charges leur métier de base. Aujourd'hui, c'est à l'entreprise marocaine de tester l'efficacité de leurs services. «Le Maroc est un marché à fort potentiel. En raison de la mondialisation, les entreprises doivent être plus regardantes sur leurs frais et améliorer la rentabilité pour satisfaire leurs actionnaires actuels et attirer les investisseurs potentiels », insiste Karim Berrada, directeur général de ERA consulting, cabinet spécialisé dans la réduction des coûts qui a débuté son activité commerciale en 2007.
Si toutes les sociétés sont prédisposées à profiter des économies dégagées grâce à ce concept, les prestataires, eux, sont plutôt intéressés par celles à assise financière assez confortable. La raison en est toute simple: leur rémunération se fait sur l'économie réalisée. Pour un prestataire en réduction des coûts, « il s'agit de réfléchir à la manière avec laquelle l'entreprise peut améliorer la qualité prix de ses produits et prestations qu'elle reçoit sans affecter ses relations avec ses fournisseurs», explique Karim Berrada. Ce prestataire pose des questions telles que : «Vous travaillez avec qui ? Comment ? À quels prix ? A quelles conditions de paiement ?». Il s'attaque ensuite à tous les postes consommateurs de frais comme le téléphone, le transport, l'assurance, l'énergie, l'emballage, les fournitures de bureau… En moyenne, 20% d'économie sont réalisés sur les postes traités. Les politiques de réduction de coûts sont souvent taguées « low cost».
Les professionnels du cost killing contestent toutefois cette assertion. «Quand on évoque le cost killing, les clichés des restructurations massives et des licenciements en masse nous viennent spontanément à l'esprit. Or dans notre
approche, on ne touche pas à la masse salariale. On essaie simplement d'améliorer le prix de revient pour un même niveau de qualité», explique le directeur de ERA consulting. En fait, le prestataire est amené à renégocier certains contrats ou à lancer de nouveaux appels d'offres pour le compte de l'entreprise. Il participe éventuellement à la sélection des fournisseurs et à la formation des acheteurs. Une fois sa mission achevée, il effectue un suivi rapproché concernant la mise en œuvre des recommandations émises. Pour gagner en compétitivité, toutes les possibilités sont à envisager. Alors, tous à vos calculettes !
Dès le début des années 90, plusieurs cabinets ont fait de l'optimisation des charges leur métier de base. Aujourd'hui, c'est à l'entreprise marocaine de tester l'efficacité de leurs services. «Le Maroc est un marché à fort potentiel. En raison de la mondialisation, les entreprises doivent être plus regardantes sur leurs frais et améliorer la rentabilité pour satisfaire leurs actionnaires actuels et attirer les investisseurs potentiels », insiste Karim Berrada, directeur général de ERA consulting, cabinet spécialisé dans la réduction des coûts qui a débuté son activité commerciale en 2007.
Si toutes les sociétés sont prédisposées à profiter des économies dégagées grâce à ce concept, les prestataires, eux, sont plutôt intéressés par celles à assise financière assez confortable. La raison en est toute simple: leur rémunération se fait sur l'économie réalisée. Pour un prestataire en réduction des coûts, « il s'agit de réfléchir à la manière avec laquelle l'entreprise peut améliorer la qualité prix de ses produits et prestations qu'elle reçoit sans affecter ses relations avec ses fournisseurs», explique Karim Berrada. Ce prestataire pose des questions telles que : «Vous travaillez avec qui ? Comment ? À quels prix ? A quelles conditions de paiement ?». Il s'attaque ensuite à tous les postes consommateurs de frais comme le téléphone, le transport, l'assurance, l'énergie, l'emballage, les fournitures de bureau… En moyenne, 20% d'économie sont réalisés sur les postes traités. Les politiques de réduction de coûts sont souvent taguées « low cost».
Les professionnels du cost killing contestent toutefois cette assertion. «Quand on évoque le cost killing, les clichés des restructurations massives et des licenciements en masse nous viennent spontanément à l'esprit. Or dans notre
approche, on ne touche pas à la masse salariale. On essaie simplement d'améliorer le prix de revient pour un même niveau de qualité», explique le directeur de ERA consulting. En fait, le prestataire est amené à renégocier certains contrats ou à lancer de nouveaux appels d'offres pour le compte de l'entreprise. Il participe éventuellement à la sélection des fournisseurs et à la formation des acheteurs. Une fois sa mission achevée, il effectue un suivi rapproché concernant la mise en œuvre des recommandations émises. Pour gagner en compétitivité, toutes les possibilités sont à envisager. Alors, tous à vos calculettes !
