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Un taux de croissance de 3,1%

Au quatrième trimestre 2008, le taux de croissance économique, par rapport au même trimestre de 2007, a atteint 3,1% au lieu de 2,8% une année auparavant.

Un taux de croissance de 3,1%
A prix courants, le PIB aura marqué une augmentation de 4,8% par rapport au même trimestre de l'année passée, soit une évolution du niveau général des prix de près de 1,7%. Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l'économie marocaine devrait progresser de 5% en 2009, portée essentiellement par la bonne tenue des activités agricoles.

Après un début 2008 fort prometteur, l'activité économique semble manquer de souffle au 4e trimestre, augurant d'une année 2009 plutôt difficile. L'arrêté des comptes nationaux du quatrième trimestre 2008 montre que le taux de croissance économique, par rapport au même trimestre de 2007, a atteint 3,1% au lieu de 2,8% une année auparavant. Selon le HCP, cette croissance résulte conjointement de l'augmentation de la valeur ajoutée agricole en volume de 11,2% contre la baisse de 21% et de la hausse de 2,1% du PIB hors agriculture au lieu de 6,7%. Par secteurs d'activité, les taux de croissance enregistrés sont, en général, en deçà de ceux observés précédemment. C'est ainsi que les activités manufacturières ont accusé une baisse en volume de leur valeur ajoutée de 4,1% contre une hausse de 4,5% et celle des activités minières a diminué de 17,9% contre une augmentation de 5,5% le même trimestre de l'année précédente.

Les activités du raffinage de pétrole ont enregistré une baisse de 4,2% contre une hausse de 55,6%, alors que celles de l'électricité et eau ont quasiment stagné au lieu de 1%. Le secteur du BTP a enregistré une augmentation de 4,8% contre 9,8% ; les postes et télécommunications ont évolué en hausse de 5% au lieu 10,2% et les transports de 1,4% contre 10,2%. Les activités financières ont marqué une croissance de 15,8% au lieu de 21,3% et les «services immobiliers, services rendus aux entreprises et services personnels» de 3,3% au lieu de 8,2%. Les hôtels et les restaurants ont, en revanche, marqué une baisse de 3,9% au lieu d'une hausse de 3,2%, alors que le commerce a connu une stagnation contre 3,2%.

Les services rendus par l'administration publique générale et la sécurité sociale ont marqué une hausse de 4,1% au lieu de 2,8%, et les services de l'éducation, de la santé et de l'action sociale: 8,5% contre 8,7%. A prix courants, le PIB aura marqué une augmentation de 4,8% par rapport au même trimestre de l'année passée, soit une évolution du niveau général des prix de près de 1,7%. Selon les dernières prévisions de la Banque centrale, l'économie marocaine devrait progresser de 5% en 2009, portée essentiellement par la bonne tenue des activités agricoles. En effet, le secteur primaire devrait afficher, au terme du premier trimestre 2009, un taux de croissance de 17%, bénéficiant de conditions climatiques favorables durant la compagne agricole 2008-2009 (au 9 févier 2009, le cumul pluviométrique s'élève à 466 mm, trois fois supérieur à celui enregistré la même période une année auparavant).

En revanche, et probablement impactée par les retombées de la récession économique mondiale, la valeur ajoutée non agricole devrait limiter sa progression à 3,9%, soit le plus bas niveau enregistré au cours des six dernières années.
En conséquence, les revenus générés par le secteur secondaire devraient se hisser de 2,5% à fin mars 2009, contre 6,2% durant le premier trimestre 2008. Le secteur du BTP, lui, devrait croître de 8% sur les trois premiers mois de 2009. Enfin, la valeur ajoutée générée par le secteur tertiaire devrait contenir sa progression à 4,8% à fin mars 2009, en baisse de 0,4 point par rapport au quatrième trimestre 2008. En dépit de l'orientation favorable de la compagne agricole, le Maroc pourrait être négativement impacté par l'atonie de l'activité économique mondiale via les canaux de transmission réels, notamment les exportations, les IDE, les transferts des MRE et les recettes touristiques. Pâtissant de l'impact de la récession économique mondiale sur le commerce international, le Maroc continue d'afficher, en ce début d'année, des agrégats commerciaux en contraction comparativement à la même période une année auparavant. La perte de la compétitivité induite par la hausse des ‘'facteurs'', notamment l'énergie et le travail, continue de pénaliser l'économie marocaine. Ce constat devrait requérir l'intensification des mesures tant de sauvegarde que de relance des secteurs exportateurs afin de ne pas fragiliser les équilibres macro-économiques difficilement rétablis ces dernières années.
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Prix à la production

L'indice des prix à la production pour les «industries manufacturières» a enregistré, en février dernier, une hausse de 2,6% par rapport au mois précédent, indique un communiqué du Haut commissariat au plan (HCP). Cette progression résulte notamment des hausses enregistrées dans les secteurs du «raffinage de pétrole» (16,6%) et de «l'industrie du papier et du carton» (0,9%), contre une baisse de 0,7% dans la «fabrication de machines et d'équipements», de 0,4% dans «l'industrie chimique» et de 0,2% dans les «industries alimentaires». Le HCP fait également état d'une augmentation de 0,3% dans le secteur des «industries extractives», en raison d'une hausse de 0,4% des «autres industries extractives», notamment le bitume dont l'indice a augmenté de 8,5%. En outre, une stagnation a été constatée dans le secteur de la «production et la distribution de l'électricité et d'eau»,
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