Malgré certains progrès réalisés en termes d'opérationnalisation des réformes aussi bien sectorielles que macro-économiques, les performances en termes d'atteinte des objectifs sociaux sont encore à renforcer. Aussi, l'amélioration du rythme de croissance de l'économie d'environ un à deux points s'impose pour combler le déficit social encore persistant. Ceci ne peut être concrétisé qu'à travers un traitement approprié des différentes sources de décroissance qui caractérisent notre économie, en l'occurrence l'instabilité des performances de l'agriculture, l'insuffisance de la contribution des secteurs exportateurs à la croissance et le faible dynamisme du secteur manufacturier. En outre, si les effets de la crise sur l'économie marocaine restent relativement modérés, comparativement à d'autres pays, il n'en demeure pas moins qu'elle a permis de révéler un ensemble de fragilités sectorielles et structurelles. Il ne faut surtout pas perdre de vue le fait selon lequel la crise a bien montré l'importance des mécanismes de coordination et de mise en cohérence des politiques économiques, ainsi que la nécessité de dispositifs efficients de suivi-évaluation.
A cet égard, le risque le plus important consiste à assurer une cohésion dans les différentes politiques publiques. La multiplication des approches sectorielles ne doit pas prendre le pas sur la vision macro-économique. La contre-performance des secteurs exportateurs, notamment ceux du textile-habillement, de l'automobile, de l'électronique et du tourisme s'en est trouvée accentuée.
Approche novatrice
Le déficit commercial s'est aggravé et le solde des transactions courantes devient déficitaire induisant un besoin de financement préoccupant face à l'effort continue et structurant des investissements. Face à cette situation, l'accélération de l'opérationnalisation des différents plans sectoriels (Plan Maroc vert, Emergence II, stratégie touristique…), engagés dans une approche novatrice de contractualisation et de partenariat public-privé et visant les fragilités sectorielles et les sources de décroissance identifiées, revêt un caractère extrêmement important.
Dans ce contexte, une dynamisation et un ajustement de ces stratégies sectorielles pour préparer la phase de post-crise et tenant compte des nouvelles donnes et des opportunités s'imposent avec acuité. Pour 2010, les secteurs de l'agriculture, de l'immobilier et du commerce intérieur constituent des secteurs-clés de part le poids de leur valeur ajoutée dans le PIB et de part l'effet d'entraînement qu'ils jouent en amont et en aval sur le développement des autres activités économiques. L'accélération de la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole, la consolidation du dynamisme du secteur de l'immobilier et la mise à niveau du secteur du commerce intérieur recherchées à travers le plan ''Rawaj'' sont de nature à apporter l'appui nécessaire à ces secteurs porteurs de l'économie nationale.
En rupture avec les anciens modes d'intervention publics dans le secteur primaire, la nouvelle stratégie du développement vise à lui assurer une évolution équilibrée, faire face aux nouveaux enjeux et tirer profit de la profonde mutation que connaît le système agroalimentaire mondial, tout en tenant compte des spécificités du domaine, exploitant ses marges de progrès et valorisant au mieux ses potentialités. Eu égard aux différentes fragilités qui pèsent lourdement sur le développement du secteur de la pêche au Maroc, la nouvelle stratégie de développement du domaine, nommée plan « Halieutis » a été lancée. Elle procède d'une vision sectorielle intégrée s'articulant autour de trois mots-clés, à savoir durabilité, performance et compétitivité. Dans le cadre du plan ''Rawaj'', le but est d'assurer au consommateur l'accès à l'offre de produits et d'accompagner les acteurs du commerce dans leur développement. Ce plan compte porter de 12 à 20% la part du secteur du commerce dans le PIB et de créer 450.000 emplois. En somme, le domaine du commerce pourrait avoir une contribution non des moindres dans la croissance économique, tirant profit de l'amélioration du niveau de vie des ménages.
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A cet égard, le risque le plus important consiste à assurer une cohésion dans les différentes politiques publiques. La multiplication des approches sectorielles ne doit pas prendre le pas sur la vision macro-économique. La contre-performance des secteurs exportateurs, notamment ceux du textile-habillement, de l'automobile, de l'électronique et du tourisme s'en est trouvée accentuée.
Approche novatrice
Le déficit commercial s'est aggravé et le solde des transactions courantes devient déficitaire induisant un besoin de financement préoccupant face à l'effort continue et structurant des investissements. Face à cette situation, l'accélération de l'opérationnalisation des différents plans sectoriels (Plan Maroc vert, Emergence II, stratégie touristique…), engagés dans une approche novatrice de contractualisation et de partenariat public-privé et visant les fragilités sectorielles et les sources de décroissance identifiées, revêt un caractère extrêmement important.
Dans ce contexte, une dynamisation et un ajustement de ces stratégies sectorielles pour préparer la phase de post-crise et tenant compte des nouvelles donnes et des opportunités s'imposent avec acuité. Pour 2010, les secteurs de l'agriculture, de l'immobilier et du commerce intérieur constituent des secteurs-clés de part le poids de leur valeur ajoutée dans le PIB et de part l'effet d'entraînement qu'ils jouent en amont et en aval sur le développement des autres activités économiques. L'accélération de la mise en œuvre de la nouvelle politique agricole, la consolidation du dynamisme du secteur de l'immobilier et la mise à niveau du secteur du commerce intérieur recherchées à travers le plan ''Rawaj'' sont de nature à apporter l'appui nécessaire à ces secteurs porteurs de l'économie nationale.
En rupture avec les anciens modes d'intervention publics dans le secteur primaire, la nouvelle stratégie du développement vise à lui assurer une évolution équilibrée, faire face aux nouveaux enjeux et tirer profit de la profonde mutation que connaît le système agroalimentaire mondial, tout en tenant compte des spécificités du domaine, exploitant ses marges de progrès et valorisant au mieux ses potentialités. Eu égard aux différentes fragilités qui pèsent lourdement sur le développement du secteur de la pêche au Maroc, la nouvelle stratégie de développement du domaine, nommée plan « Halieutis » a été lancée. Elle procède d'une vision sectorielle intégrée s'articulant autour de trois mots-clés, à savoir durabilité, performance et compétitivité. Dans le cadre du plan ''Rawaj'', le but est d'assurer au consommateur l'accès à l'offre de produits et d'accompagner les acteurs du commerce dans leur développement. Ce plan compte porter de 12 à 20% la part du secteur du commerce dans le PIB et de créer 450.000 emplois. En somme, le domaine du commerce pourrait avoir une contribution non des moindres dans la croissance économique, tirant profit de l'amélioration du niveau de vie des ménages.
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