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En plein centre de Had Soualem, des silos de stockage accueillent la récolte de 18.000 hectares de champ cultivés en blé tendre et 11.180 autres cultivés en blé dur. Ces céréales sont nettoyées, écrasées et tamisées selon des critères très sélectifs pour produire en fin de compte une grande variété de farines et de semoules. Le blé est celui de Matahines Al Hamd.
Une unité industrielle qui a une capacité d'écrasement de plus de 300 tonnes par jour de blé tendre et 180 tonnes quotidiennes de blé dur. Plusieurs composantes se partagent cette usine qui assure toute la chaine de production de l'accueil du blé jusqu'à l'emballage et la livraison chez le détaillant. Que ce soit au niveau de la minoterie oui de la semoulerie, le blé est d'abord analysé puis emmagasiné dans l'une des six cellules de stockage selon son origine. après un premier nettoyage, le blé passe au mouillage avant d'être nettoyé de nouveau, écrasé, tamisé, sélectionné et enfin emballé. "Nous avons une machine de nettoyage des plus développées au Maroc. Elle fonctionne par infrarouge et rejette toute particule qui n'a pas la taille ou la couleur du blé.
Cet appareil coûte près de 1.500.000 DH", explique Mohamed Yassine Jamaleddine, gérant de Matahines Al Hamd. Cette fièreté de l'entreprise entre dans le cadre du développement réalisé au niveau de l'unité industrielle durant les deux dernières années. En effet, l'entreprise Matahines Al Hamd a investi près de 240 millions de dirhams dans l'achat et l'installation de nouvelles technologies dans le secteur qui l'ont placée en 4e position en termes d'écrasement. Au sein de ce processus de mise à niveau, le groupe a travaillé récemment sur la diversification de ses produits afin de se positionner sur un marché de plus en plus compétitif. Après le lancement en 2008 de la semoulerie industrielle, l'entreprise a créé Dalia Grains, une structure d'import et d'export de céréales et de légumineuses dotée de 40.000 tonnes de silos de stockage de dernière génération.
En variant ses produits entre cinq types de farines extraites de blé tendre, la semoule grosse, la semoule fine, le finot, les farines de blé dur et récemment le couscous, Dalia a réalisé un chiffre d'affaires de 420 millions de dirhams. "Nous avons l'ambition d'atteindre bientôt un chiffre d'affaires de 600 millions de dirhams grâce aux nouveaux investissements qu'on a faits", indique Mostafa Bel El Ghali, directeur commercial de Matahines Al Hamd. Au fil des années, l'entreprise a réussi à se tailler une place de choix sur le marché local. Raisons du succès ? «La famille Jamaleddine» reconnaît plus d'un. La saga commença lors de la création de la minoterie de blé tendre à Oujda (SMMO). Cette dernière a été la première minoterie cotée en Bourse entre 1972 et 1980.
Le président du groupe a été aussi, en 1989, à l'origine du lancement de la première unité industrielle de production de couscous au Maroc (Copates). "Le succès de notre famille dans la transformation des céréales depuis plus de trois générations résulte de ce maintien constant de la qualité pour l'entière satisfaction de nos clients tant nationaux qu'internationaux et par l'affirmation de notre position de fournisseur de référence des dérivés de céréales", affirme Mohamed Yassine Jamaleddine. En tant que 1er complexe agroalimentaire intégré au Maroc de blé tendre, blé dur, couscous et pâtes alimentaires, ce groupe pratique la minoterie depuis 1958. Avec une ligne de fabrication d'une capacité de 350 tonnes/jour au niveau de la minoterie, la production de farines a été multipliée et diversifiée. Aujourd'hui, l'entreprise vend annuellement 6.400.000 sacs Dalia 10 kg et 3.500.000 autres de 25 kg. Grosso modo, elle produit 950.000.000 unités de pain standard/an. Côté semoule, le groupe compte aussi une gamme variée et adaptée à la demande du marché local.
Le groupe Matahines Al Hamd a lancé, depuis 6 mois, une nouvelle unité de fabrication de couscous. D'une capacité de 60 tonnes par jour, cette dernière est considérée comme une référence de plus au sein du marché national. "On a misé dans la fabrication de notre couscous sur le sécharge à basse température qui dure près de 36 minutes. Ceci évite d'altérer le goût du produit tout au long de sa durée de validité qui peut aller jusqu'à 2 ans", note un responsable de l'entreprise. Actuellement, la marque Dalia produit 10.800.000 sacs de Couscous par an. Afin d'optimiser son rendement, le groupe Matahines Al Hamd compte lancer prochainement une autre unité de fabrication. Cette fois, il mise sur les pâtes alimentaires. L'entreprise, qui a donc commandé ses machines chez un fabriquant italien, vise une ligne de fabrication d'une capacité de 48 tonnes par jour.
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1989 : création de la société COPATES
1990 : acquisition du Moulin de Casablanca, d'une capacité de 140 tonnes par jour.
1993 : lancement de la première semoulerie industrielle au Maroc d'une capacité de 140 tonnes par jour.
2002 : création de Matahines Al Hamd, minoterie industrielle entièrement automatisée d'une capacité de 300 tonnes par jour.
2005 : création d'une unité spécialisée dans la fabrication de l'emballage en polypropylène.
2006 : création d'une minoterie industrielle d'une capacité de 350 tonnes par jour.
2008 : lancement d'une semoulerie industrielle
2009 : -création de Dalia Grains
-lancement d'une unité de fabrication de couscous d'une capacité de 60 tonnes par jour.
-lancement d'une unité de fabrication de pâtes alimentaires d'une capacité de 48 tonnes par jour.
Une unité industrielle qui a une capacité d'écrasement de plus de 300 tonnes par jour de blé tendre et 180 tonnes quotidiennes de blé dur. Plusieurs composantes se partagent cette usine qui assure toute la chaine de production de l'accueil du blé jusqu'à l'emballage et la livraison chez le détaillant. Que ce soit au niveau de la minoterie oui de la semoulerie, le blé est d'abord analysé puis emmagasiné dans l'une des six cellules de stockage selon son origine. après un premier nettoyage, le blé passe au mouillage avant d'être nettoyé de nouveau, écrasé, tamisé, sélectionné et enfin emballé. "Nous avons une machine de nettoyage des plus développées au Maroc. Elle fonctionne par infrarouge et rejette toute particule qui n'a pas la taille ou la couleur du blé.
Cet appareil coûte près de 1.500.000 DH", explique Mohamed Yassine Jamaleddine, gérant de Matahines Al Hamd. Cette fièreté de l'entreprise entre dans le cadre du développement réalisé au niveau de l'unité industrielle durant les deux dernières années. En effet, l'entreprise Matahines Al Hamd a investi près de 240 millions de dirhams dans l'achat et l'installation de nouvelles technologies dans le secteur qui l'ont placée en 4e position en termes d'écrasement. Au sein de ce processus de mise à niveau, le groupe a travaillé récemment sur la diversification de ses produits afin de se positionner sur un marché de plus en plus compétitif. Après le lancement en 2008 de la semoulerie industrielle, l'entreprise a créé Dalia Grains, une structure d'import et d'export de céréales et de légumineuses dotée de 40.000 tonnes de silos de stockage de dernière génération.
En variant ses produits entre cinq types de farines extraites de blé tendre, la semoule grosse, la semoule fine, le finot, les farines de blé dur et récemment le couscous, Dalia a réalisé un chiffre d'affaires de 420 millions de dirhams. "Nous avons l'ambition d'atteindre bientôt un chiffre d'affaires de 600 millions de dirhams grâce aux nouveaux investissements qu'on a faits", indique Mostafa Bel El Ghali, directeur commercial de Matahines Al Hamd. Au fil des années, l'entreprise a réussi à se tailler une place de choix sur le marché local. Raisons du succès ? «La famille Jamaleddine» reconnaît plus d'un. La saga commença lors de la création de la minoterie de blé tendre à Oujda (SMMO). Cette dernière a été la première minoterie cotée en Bourse entre 1972 et 1980.
Le président du groupe a été aussi, en 1989, à l'origine du lancement de la première unité industrielle de production de couscous au Maroc (Copates). "Le succès de notre famille dans la transformation des céréales depuis plus de trois générations résulte de ce maintien constant de la qualité pour l'entière satisfaction de nos clients tant nationaux qu'internationaux et par l'affirmation de notre position de fournisseur de référence des dérivés de céréales", affirme Mohamed Yassine Jamaleddine. En tant que 1er complexe agroalimentaire intégré au Maroc de blé tendre, blé dur, couscous et pâtes alimentaires, ce groupe pratique la minoterie depuis 1958. Avec une ligne de fabrication d'une capacité de 350 tonnes/jour au niveau de la minoterie, la production de farines a été multipliée et diversifiée. Aujourd'hui, l'entreprise vend annuellement 6.400.000 sacs Dalia 10 kg et 3.500.000 autres de 25 kg. Grosso modo, elle produit 950.000.000 unités de pain standard/an. Côté semoule, le groupe compte aussi une gamme variée et adaptée à la demande du marché local.
Le groupe Matahines Al Hamd a lancé, depuis 6 mois, une nouvelle unité de fabrication de couscous. D'une capacité de 60 tonnes par jour, cette dernière est considérée comme une référence de plus au sein du marché national. "On a misé dans la fabrication de notre couscous sur le sécharge à basse température qui dure près de 36 minutes. Ceci évite d'altérer le goût du produit tout au long de sa durée de validité qui peut aller jusqu'à 2 ans", note un responsable de l'entreprise. Actuellement, la marque Dalia produit 10.800.000 sacs de Couscous par an. Afin d'optimiser son rendement, le groupe Matahines Al Hamd compte lancer prochainement une autre unité de fabrication. Cette fois, il mise sur les pâtes alimentaires. L'entreprise, qui a donc commandé ses machines chez un fabriquant italien, vise une ligne de fabrication d'une capacité de 48 tonnes par jour.
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Certification et sélection rigoureuse
Certifié ISO 9001 version 2000, par l'organisme canadien NSF-ISR, le groupe Matahines Al Hamd a mis en place un système de contrôle de qualité durant tout le processus de production. L'entreprise procède ainsi à une sélection rigoureuse de ses fournisseurs. Elle pense même à avoir ses propres cultures pour avoir des récoltes qui répondent à ses exigences et celles des clients. Le groupe assure également la traçabilité de tous ses produits depuis la semence à l'entrée du moulin. Il dispose également d'un laboratoire installé au centre de son siège. Ce dernier est équipé des dernières technologies pour assurer un contrôle qualité intégral et constant durant toutes les phases de production. Le groupe Al Hamd a aussi programmé l'installation d'une boulangerie d'essai.-----------------------------------------------------
Historique
1958 : création de la SMMO1989 : création de la société COPATES
1990 : acquisition du Moulin de Casablanca, d'une capacité de 140 tonnes par jour.
1993 : lancement de la première semoulerie industrielle au Maroc d'une capacité de 140 tonnes par jour.
2002 : création de Matahines Al Hamd, minoterie industrielle entièrement automatisée d'une capacité de 300 tonnes par jour.
2005 : création d'une unité spécialisée dans la fabrication de l'emballage en polypropylène.
2006 : création d'une minoterie industrielle d'une capacité de 350 tonnes par jour.
2008 : lancement d'une semoulerie industrielle
2009 : -création de Dalia Grains
-lancement d'une unité de fabrication de couscous d'une capacité de 60 tonnes par jour.
-lancement d'une unité de fabrication de pâtes alimentaires d'une capacité de 48 tonnes par jour.
