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Les perspectives économiques nationales font ressortir un ralentissement des créations nettes d'emplois aussi bien en 2009 qu'en 2010. Tenant compte de l'évolution de la population active, le chômage s'accentuerait et son taux atteindrait 10,2% en 2009 et 10,5% en 2010, au lieu de 9,6% en 2008.
A court terme, nombreux sont les opérateurs qui anticipent soit une baisse soit une stabilité de l'effectif employé. A l'exception des industries électriques et électroniques où les industriels prévoient une augmentation des effectifs, les professionnels du secteur du textile et du cuir s'attendent à une baisse significative des effectifs. Des signes avant- coureurs d'un regain de tensions sur le marché du travail se sont profilés dans un passé très récent. Le ralentissement de la croissance des secteurs secondaire et tertiaire, prévu pour les années 2009 et 2010, entraînerait une inflexion de cette tendance baissière du taux du chômage, en raison du ralentissement des créations nettes d'emploi qui seraient, selon le budget économique exploratoire du HCP, de 99.000 en 2009 et 65.000 en 2010 au lieu de 133.000 en 2008.
L'impact de l'évolution défavorable de l'activité non agricole sur l'emploi est d'ailleurs perceptible à travers les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib relatifs au deuxième trimestre 2009. En effet, les chefs d'entreprises du secteur industriel ont déclaré une baisse des effectifs employés d'un trimestre à l'autre, avec un solde d'opinion de 6%. Par branche, à l'exception des industries chimiques et parachimiques, où l'effectif a quasiment stagné, toutes les branches ont connu une contraction des effectifs employés.
Au terme des six premiers mois de cette année, le secteur industriel, davantage impacté par le ralentissement de la demande, a connu une perte nette de 7.000 postes. Rappelant que l'activité du marché du travail s'est améliorée durant la dernière décennie, le HCP avait imputé ce résultat, essentiellement, à l'accélération du rythme de croissance économique nationale, notamment, celle des activités non agricoles qui s'est élevée à environ 5% en moyenne annuelle de la période 2000- 2008, contre 3% durant les années 90. De même, cette période a été caractérisée par la succession de bonnes campagnes agricoles, ce qui a renforcé les créations nettes d'emplois dans l'agriculture et dans le milieu rural de manière générale.
Au deuxième trimestre 2009, la population active a atteint environ 11,45 millions de personnes, en légère hausse par rapport à la même période de l'année 2008, en liaison avec l'augmentation observée aussi bien dans le milieu urbain que rural.
Le rythme de progression de la population active étant inférieur à celui de la population totale estimée par le HCP, le taux d'activité a accusé un recul de près de 0,4 point de pourcentage en glissement annuel pour se situer à 50,6%. La population active occupée, quant à elle, a progressé de 0,2%, atteignant environ 10,5 millions d'individus au deuxième trimestre 2009.
Par conséquent, le taux d'emploi a progressé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 46,6%. Cette évolution recouvre une augmentation du taux d'emploi rural, passé de 57,4% à 58,2%, en liaison avec la bonne campagne agricole et une quasi-stabilité du taux en milieu urbain à 38,6%. Selon le HCP, le taux de chômage global a atteint 8% au deuxième trimestre 2009, en baisse de 1,1 point de pourcentage. Par milieu de résidence, le taux de chômage urbain est revenu de 14 à 12,6%, marquant ainsi une rupture de corrélation avec la croissance non agricole. De même, le taux de chômage rural a connu une baisse de 0,9 point de pourcentage, passant de 3,9% à 3%, en liaison avec l'amélioration de l'activité agricole.
Par tranche d'âge, à l'exception des 15 à 24 ans dont le taux de chômage a enregistré une hausse de 0,7 point de pourcentage, le taux de chômage urbain a accusé une baisse pour les tranches d'ages 25-34 ans (-2,8 point de pourcentage), 35-44 ans (-0,2 point de pourcentage) et plus de 44 ans (-0,8 point de pourcentage). Les créations d'emplois ont concerné principalement le secteur «agriculture, forêt et pêche» avec une création nette d'emplois (196.000), tirée par les bonnes performances du secteur agricole. Quant aux secteurs des services et du BTP, ils ont connu une création nette d'emplois respectivement de 11.000 et 40.000 postes.
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A court terme, nombreux sont les opérateurs qui anticipent soit une baisse soit une stabilité de l'effectif employé. A l'exception des industries électriques et électroniques où les industriels prévoient une augmentation des effectifs, les professionnels du secteur du textile et du cuir s'attendent à une baisse significative des effectifs. Des signes avant- coureurs d'un regain de tensions sur le marché du travail se sont profilés dans un passé très récent. Le ralentissement de la croissance des secteurs secondaire et tertiaire, prévu pour les années 2009 et 2010, entraînerait une inflexion de cette tendance baissière du taux du chômage, en raison du ralentissement des créations nettes d'emploi qui seraient, selon le budget économique exploratoire du HCP, de 99.000 en 2009 et 65.000 en 2010 au lieu de 133.000 en 2008.
L'impact de l'évolution défavorable de l'activité non agricole sur l'emploi est d'ailleurs perceptible à travers les résultats de l'enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib relatifs au deuxième trimestre 2009. En effet, les chefs d'entreprises du secteur industriel ont déclaré une baisse des effectifs employés d'un trimestre à l'autre, avec un solde d'opinion de 6%. Par branche, à l'exception des industries chimiques et parachimiques, où l'effectif a quasiment stagné, toutes les branches ont connu une contraction des effectifs employés.
Au terme des six premiers mois de cette année, le secteur industriel, davantage impacté par le ralentissement de la demande, a connu une perte nette de 7.000 postes. Rappelant que l'activité du marché du travail s'est améliorée durant la dernière décennie, le HCP avait imputé ce résultat, essentiellement, à l'accélération du rythme de croissance économique nationale, notamment, celle des activités non agricoles qui s'est élevée à environ 5% en moyenne annuelle de la période 2000- 2008, contre 3% durant les années 90. De même, cette période a été caractérisée par la succession de bonnes campagnes agricoles, ce qui a renforcé les créations nettes d'emplois dans l'agriculture et dans le milieu rural de manière générale.
Au deuxième trimestre 2009, la population active a atteint environ 11,45 millions de personnes, en légère hausse par rapport à la même période de l'année 2008, en liaison avec l'augmentation observée aussi bien dans le milieu urbain que rural.
Le rythme de progression de la population active étant inférieur à celui de la population totale estimée par le HCP, le taux d'activité a accusé un recul de près de 0,4 point de pourcentage en glissement annuel pour se situer à 50,6%. La population active occupée, quant à elle, a progressé de 0,2%, atteignant environ 10,5 millions d'individus au deuxième trimestre 2009.
Par conséquent, le taux d'emploi a progressé de 0,2 point de pourcentage pour s'établir à 46,6%. Cette évolution recouvre une augmentation du taux d'emploi rural, passé de 57,4% à 58,2%, en liaison avec la bonne campagne agricole et une quasi-stabilité du taux en milieu urbain à 38,6%. Selon le HCP, le taux de chômage global a atteint 8% au deuxième trimestre 2009, en baisse de 1,1 point de pourcentage. Par milieu de résidence, le taux de chômage urbain est revenu de 14 à 12,6%, marquant ainsi une rupture de corrélation avec la croissance non agricole. De même, le taux de chômage rural a connu une baisse de 0,9 point de pourcentage, passant de 3,9% à 3%, en liaison avec l'amélioration de l'activité agricole.
Par tranche d'âge, à l'exception des 15 à 24 ans dont le taux de chômage a enregistré une hausse de 0,7 point de pourcentage, le taux de chômage urbain a accusé une baisse pour les tranches d'ages 25-34 ans (-2,8 point de pourcentage), 35-44 ans (-0,2 point de pourcentage) et plus de 44 ans (-0,8 point de pourcentage). Les créations d'emplois ont concerné principalement le secteur «agriculture, forêt et pêche» avec une création nette d'emplois (196.000), tirée par les bonnes performances du secteur agricole. Quant aux secteurs des services et du BTP, ils ont connu une création nette d'emplois respectivement de 11.000 et 40.000 postes.
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