Ses perspectives de croissance pour le deuxième trimestre 2009 restent incertaines. Les indicateurs commencent par être chahutés par les mouvements de recul de la production.
Après une année 2008 favorablement orientée, les activités de la pêche se sont de nouveau contractées au début 2009. Le volume total des débarquements de la pêche côtière s'est, en effet, abaissé de 14%, en variation annuelle.
Cette chute qui traduit un mouvement correctif à la baisse reflète le recul de la production, notamment celle des poissons pélagiques, dont le démarrage de la campagne de pêche a connu un retard, en raison des perturbations climatiques. Le fléchissement de la production s'est traduit, d'abord, par un recul de 31% des débarquements destinés aux industries de fabrication de la farine et des huiles du poisson, qui poursuivent, depuis le début d'année, leur mouvement baissier observé au cours des cinq dernières années. Les industries de conserve, absorbant plus de 25% de la production, ont vu leur contribution à la demande globale adressée aux produits de la pêche s'affaisser de 12 points par rapport au premier trimestre 2008, en raison d'une contraction de leurs ventes à l'extérieur. Seuls les débarquements destinés à la consommation ont été dynamiques, de sorte que leur part dans la demande globale s'est améliorée de 20 points, s'établissant à 52%, au premier trimestre 2009.
Sur la base des indicateurs précédents, les espoirs d'un regain de dynamisme des activités de la pêche se sont amenuisés en ce début d'année. Toutefois, si l'on en juge par le profil des fluctuations conjoncturelles des principaux indicateurs du secteur, il semble, au contraire, que les activités de la pêche se maintiennent. Profitant particulièrement du redressement des captures du poisson blanc 8,3%, au premier trimestre 2009, en variation trimestrielle), la production de la pêche côtière s'est située, en ce début d'année, au-dessus de sa tendance de moyen terme. Les perspectives de croissance pour le deuxième trimestre 2009 restent incertaines : il faudrait signaler que la production du secteur est soumise à de fortes irrégularités. En 2008, elle a affiché une augmentation de 14,6% par rapport à 2007, mais son profil infra-annuel, corrigé des effets de la saison, a été très erratique. A la forte augmentation enregistrée au premier trimestre (34%, en variation trimestrielle) a succédé une chute de 30% au deuxième trimestre, avant d'afficher un nouveau regain au troisième trimestre.
Ce profil chahuté tient aux mouvements des céphalopodes et des poissons pélagiques, dont les captures n'ont pas connu une croissance entretenue depuis 2006. A l'inverse, l'évolution des débarquements des poissons blancs semble s'installer sur un sentier de croissance plus soutenue à partir du quatrième trimestre 2007. Au total, bien que le secteur des pêches maritimes profite de la mise en action du plan Ibhar, la reprise de sa valeur ajoutée pourrait être encore fragilisée. Les effets du nouveau plan pourraient tarder à se manifester rapidement, au vu des difficultés auxquelles est soumis le secteur.
Après une année 2008 favorablement orientée, les activités de la pêche se sont de nouveau contractées au début 2009. Le volume total des débarquements de la pêche côtière s'est, en effet, abaissé de 14%, en variation annuelle.
Cette chute qui traduit un mouvement correctif à la baisse reflète le recul de la production, notamment celle des poissons pélagiques, dont le démarrage de la campagne de pêche a connu un retard, en raison des perturbations climatiques. Le fléchissement de la production s'est traduit, d'abord, par un recul de 31% des débarquements destinés aux industries de fabrication de la farine et des huiles du poisson, qui poursuivent, depuis le début d'année, leur mouvement baissier observé au cours des cinq dernières années. Les industries de conserve, absorbant plus de 25% de la production, ont vu leur contribution à la demande globale adressée aux produits de la pêche s'affaisser de 12 points par rapport au premier trimestre 2008, en raison d'une contraction de leurs ventes à l'extérieur. Seuls les débarquements destinés à la consommation ont été dynamiques, de sorte que leur part dans la demande globale s'est améliorée de 20 points, s'établissant à 52%, au premier trimestre 2009.
Sur la base des indicateurs précédents, les espoirs d'un regain de dynamisme des activités de la pêche se sont amenuisés en ce début d'année. Toutefois, si l'on en juge par le profil des fluctuations conjoncturelles des principaux indicateurs du secteur, il semble, au contraire, que les activités de la pêche se maintiennent. Profitant particulièrement du redressement des captures du poisson blanc 8,3%, au premier trimestre 2009, en variation trimestrielle), la production de la pêche côtière s'est située, en ce début d'année, au-dessus de sa tendance de moyen terme. Les perspectives de croissance pour le deuxième trimestre 2009 restent incertaines : il faudrait signaler que la production du secteur est soumise à de fortes irrégularités. En 2008, elle a affiché une augmentation de 14,6% par rapport à 2007, mais son profil infra-annuel, corrigé des effets de la saison, a été très erratique. A la forte augmentation enregistrée au premier trimestre (34%, en variation trimestrielle) a succédé une chute de 30% au deuxième trimestre, avant d'afficher un nouveau regain au troisième trimestre.
Ce profil chahuté tient aux mouvements des céphalopodes et des poissons pélagiques, dont les captures n'ont pas connu une croissance entretenue depuis 2006. A l'inverse, l'évolution des débarquements des poissons blancs semble s'installer sur un sentier de croissance plus soutenue à partir du quatrième trimestre 2007. Au total, bien que le secteur des pêches maritimes profite de la mise en action du plan Ibhar, la reprise de sa valeur ajoutée pourrait être encore fragilisée. Les effets du nouveau plan pourraient tarder à se manifester rapidement, au vu des difficultés auxquelles est soumis le secteur.
