Menu
Search
Lundi 29 Décembre 2025
S'abonner
close
Lundi 29 Décembre 2025
Menu
Search

Quelques médicaments

Doliprane, Rifoderm, Aureomycine, Minidril, Aspegic, Pernabol…..

Quelques médicaments
le marché local reste dominé par quelques médicaments «vedettes». La consommation de médicaments génériques progresse de manière continue. Malgré cette croissance, le faible pouvoir d'achat de la population freine la consommation de médicaments au Maroc, une grande partie du budget étant consacrée à l'alimentation.

Doliprane reste le médicament le plus vendu au Maroc avec plus de 8,6 millions d'unités commercialisées (part de marché en volume de 4,2%) et un chiffre d'affaires de 74,1 MDH (part de marché en valeur de 1,4% en 2006 NDLR). Les autres médicaments ont été commercialisés à des volumes nettement inférieurs en 2006, puisque Rifoderm, second médicament le plus vendu au Maroc, a atteint 2,3 millions d'unités, suivi d'Aureomycine qui enregistre 2,2 millions d'unités (Produit sous licence par Promopharm SA).

Les 10 médicaments les plus vendus au Maroc, en 2006, totalisent près de 25 millions d'unités, et cumulent 12,3% de parts de marché. En terme de valeur, Augmentin se positionne en première place, avec 90,6 MDH de chiffre d'affaires (part de marché de 1,6%), Doliprane, premier médicament en terme d'unités vendues, se classe en seconde position avec un chiffre d'affaires de 74,1 millions de dirhams (part de marché de 1,4%). A l'exception du Doliprane et d'Aspegic, les médicaments les plus commercialisés en terme d'unités vendues diffèrent de ceux réalisant le chiffre d'affaires le plus important.

Ce décalage peut s'expliquer par la différence des PPM des médicaments. La consommation de médicaments génériques progresse de manière continue et atteint en 2006, une part de marché de 24% en valeur (un chiffre d'affaires de 1,3 milliards de dirhams), et de 25% en volume (49,8 millions d'unités commercialisées). 48 médicaments génériques ont été lancés sur le marché marocain en 2005 et 61 en 2006. Au registre des génériques au Maroc, la consommation de ces médicaments progresse de manière continue et atteint en 2006, une part de marché de 24% en valeur (un chiffre d'affaires de 1,3 MMDH), et de 25% en volume (49,8 millions d'unités commercialisées). 48 médicaments génériques ont été lancés sur le marché marocain en 2005 et 61 en 2006.

Il faut savoir que lorsqu'un premier médicament générique est développé ou importé par un laboratoire, le ministère de la Santé publique impose que son prix de commercialisation soit, en moyenne, inférieur de 30% par rapport au prix du médicament princeps. Par la suite, le prix de chaque nouveau générique développé ou importé est en moyenne 5% moins cher que son prédécesseur. Cette pratique s'inscrit dans l'esprit même du générique, dans la mesure où elle est profitable au citoyen, qui peut avoir accès au médicament à un prix moins cher en profitant de la compétitivité entre producteurs, et vise également à limiter le monopole des marques.

En 2006, la consommation privée Per Capita des médicaments, en volume, est de 6,3 unités, soit la plus importante consommation depuis 1999. Malgré quelques années de baisse, la consommation Per Capita s'accroît depuis plus de deux décennie grâce à un meilleur accès aux soins et aux médicaments et une diversification de la production et de la consommation de médicaments au Maroc. La consommation de médicaments par habitant demeure toutefois faible et s'élève à 264 DH par habitant illustrant ainsi le niveau de maturité peu avancé des habitudes de consommation au Royaume. En effet, malgré cette croissance, le faible pouvoir d'achat de la population freine la consommation de médicaments au Maroc, une grande partie du budget étant consacrée à l'alimentation.

En effet, la médecine et les traitements traditionnels (herboristes, etc.) tiennent une place prépondérante dans la société marocaine, limitant ainsi l'utilisation de médicaments. Au niveau régional, la consommation marocaine de médicament Per Capita demeure la plus faible puisqu'elle s'élève à 246 DH, contre une consommation moyenne de 350 DH/habitant en Tunisie et de 580 DH/habitant en Algérie. En 2006 les réalisations des trois principales classes («l'appareil digestif et métabolisme», «anti-infectieux» et «système nerveux central» ont représenté plus de 47% du marché pharmaceutique marocain (2,5 MMDH). Les ventes de médicaments de la classe «appareil digestif et métabolisme» ont totalisé 1 MMDH en 2006 (contre 954 MDH en 2005).

Sur la période 2002-2006, le chiffre d'affaires global a connu une croissance moyenne de 4,58%. Les ventes enregistrées sur les classes «appareil cardiovasculaire», «système nerveux central» et «organes des sens», représentent les meilleurs progressions sur le marché, avec respectivement 12,46%, 6,01% et 5,93% de croissance moyenne.

Compte tenu, notamment, d'un niveau de vie relativement plus élevé que dans le reste du Royaume, les villes de Casablanca et de Rabat concentrent 45% des ventes de médicaments en 2006, soit 2,4 MDH. En terme d'unités commercialisées, ces deux villes représentent plus de 42% de la consommation nationale, soit 85 millions d'unités.

La région de l'Oriental (Al Hoceima, Nador, Oujda et Taza) ne représente que 7,8% des ventes de médicaments au Maroc en valeur et en volume. Bon an, mal an, les régions du Grand Casablanca et de Rabat représentent respectivement en moyenne 32% et 12% des ventes en unités et en moyenne 33% et 13% des ventes en valeur.
-------------------------------------------

Prix Publics Maroc

L'unique révision à la hausse des prix de médicaments depuis 1997 dont a bénéficié l'industrie pharmaceutique nationale s'établit à 2,5% et a été opérée en avril 2004. Les PPM sont réglementés en fonction de la provenance des produits (local ou importation). Les PPM des produits issus d'une production locale sont réglementés par l'arrêté du ministre de la Santé publique n°465-69 du 18-09-1969. Les PPM d'origine étrangère sont réglementés par l'arrêté du ministre de la Santé publique n°2365-93 du 16 joumada II 1414, (1er décembre 1993). Le PPM moyen 29 pour l'année 2006 reste quasiment stable par rapport à l'année précédente puisqu'il s'élève à 41,81 DH (contre 41,03 DH en 2005), soit une progression de 2%. Les PPM moyens les plus élevés sont ceux des produits de la cardiologie (87,35 dirhams) et les anti-infectieux (76,72 DH). A l'inverse, les PPM les plus faibles sont ceux du système nerveux central (principalement les antalgiques) avec 27,85 DH et ceux de la dermatologie (28,59 DH).
Lisez nos e-Papers