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Positionnement et exemplarité

Après Casanearshore et Technopolis de Rabat, Fès Shore est le troisième maillon d'un réseau de parcs intégrés dédiés aux activités de services informatiques, de traitement de données et de processus métiers.

Positionnement et exemplarité
Une première tranche sera livrée dans moins d'un an, confortant Fès dans son positionnement en offshoring et ce pilier d'«Emergence» dans sa déclinaison régionale.

Le projet Fès Shore devient réalité. En effet, une première tranche sera livrée dans moins d'un an. Ce projet, dont la fin des travaux (lancés en janvier dernier) est prévue pour 2013, permettra la création de 1000 emplois à l'horizon 2011. Cette nouvelle zone d'activité (aménagée par MedZ, filiale de CDG Développement), dont la réalisation nécessitera 1,2 milliard de dirhams, sera construite sur une superficie globale de 22 ha et permettra de générer 15.000 emplois directs et 4 milliards de DH de chiffre d'affaires à l'horizon 2017. Fès Shore prévoit des espaces de bureaux et de services s'étendant sur 131.000 m2 et offrira, à l'instar de Casanearshore et Technopolis, des prestations aux plus grandes entreprises multinationales et aux sociétés marocaines spécialisées qui vont s'y installer. C'est le troisième parc intégré dédié aux activités de l'offshoring au Maroc, les nouvelles technologies offrant à la région de Fès de réelles possibilités de diversification.

La délocalisation des activités contribue à la création de postes d'emploi, un acquis qu'il convient de consolider à travers une évaluation exacte des différents enjeux de l'offshoring dans le but de promouvoir une véritable société du savoir et de pérenniser l'impact socio-économique de l'opération dans son ensemble. Avec une moyenne d'une vingtaine de nouveaux sites ouverts chaque année, le secteur des centres d'appels au Maroc se développe depuis plus de cinq ans à une vitesse vertigineuse. Les besoins de recrutement sont actuellement de l'ordre de 250 postes par semaine. Les professionnels appellent les autorités à faire davantage pour la formation linguistique et culturelle des futurs recrutés.

La capitale spirituelle est une destination privilégiée de l'offshoring. En témoignent la vingtaine de centres d'appels et les trois centres de traitement de données qui s'y sont installés durant les trois dernières années et qui emploient quelque 2.500 personnes, la ville bénéficiant déjà du mouvement de sortie de l'axe Casablanca-Rabat amorcé par les opérateurs du secteur. Le leader Webhelp (4000 positions travaillant dans huit langues européennes) y a mis trois sites comptant une capacité de 1200 positions.

Fès mise sur les secteurs innovants générateurs de valeur ajoutée et a déjà identifié les créneaux sur lesquels elle pourrait se positionner en leader, notamment les TIC. D'emblée, cette spécialisation devra être basée sur les compétences distinctives de la région. Il est tout à fait envisageable que sur des niches bien particulières, Fès se transforme en un futur hub régional pour des multinationales. A moyen terme, l'objectif est de faire de la région un fournisseur reconnu de services informatiques, d'innovation et d'ingénierie à valeur ajoutée et une référence dans l'édition de logiciels. Pour le Centre régional d'investissement (CRI) Fès-Boulmane, l'ambition est de développer l'économie du savoir basée sur l'innovation et la Recherche & Développement pour une productivité à grande valeur ajoutée. La présence de deux universités, 93 centres de recherches et laboratoires, 101 unités de formation et un institut national de plantes médicinales et aromatiques encourage les investisseurs, auxquels s'offre aussi une infrastructure télécoms de qualité accessible à des coûts compétitifs.

Le projet «Fès Technovalley» est l'élément clé du dispositif marketing en direction des investisseurs dans le secteur des technologies de l'information. En phase d'étude, il devrait être un facilitateur, accélérateur et catalyseur du développement technologique, économique et social de la région. Techniquement, ce parc se base sur 4 axes : les STIC (sciences et technologies de l'information et de la communication), l'innovation et les transferts de technologie, les start-up et les PME, ainsi que l'attractivité pour les entreprises internationales leaders en STIC.
Enfin, en marge du Salon international des centres de contacts et d'appels au Maroc (SICCAM), déroulé les 12 et 13 mai et fêtant cette année une décennie de la création de ce secteur au Royaume, se sont clôturées les «Régionales de la relation clients au Maroc», organisées pour la première fois au Maroc par ledit salon, dans sa déclinaison régionale. Le 20 mars, la ville de Fès a accueilli l'événement, dédié à l'examen des opportunités de développement des centres d'appels au Maroc et dans la région Fès-Meknès en particulier ainsi qu'à l'encouragement de la culture de la relation clients et du marketing direct. Meknès compte déjà six centres d'appels, représentant près de 300 positions dédiées au marché francophone.

Les intervenants à cette manifestation ont relevé que le pôle Fès-Meknès pourra tirer vers le haut tout le secteur des centres d'appels au Royaume, étant donné le lancement dans la région de grands projets de renforcement des infrastructures, l'implantation de plusieurs call center et la proximité d'un aéroport desservant plusieurs capitales à l'international.
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CMMI : une méthodologie éprouvée

La rencontre tenue début avril à Fès et initiée par G-FIT Maroc, Fès Shore et la Faculté des sciences et techniques (FST), sur «la méthodologie CMMI au service de l'Offshoring» avait pour objectifs d'anticiper, d'évaluer et de répondre aux nouveaux défis de la mondialisation du développement informatique et de sensibiliser aux enjeux de l'offshoring au Maroc ainsi qu'à l'importance d'adopter une méthodologie éprouvée telle que la CMMI (Capability Maturity Model Integration). En effet, la méthodologie CMMI (capacité d'intégration et maturité des projets informatiques) est un modèle de référence, un ensemble structuré de bonnes pratiques, destiné à appréhender, évaluer et améliorer les activités des entreprises d'ingénierie informatique. Elle a été initialement développée par le Software Engineering Institute pour appréhender et mesurer la qualité des services rendus par les fournisseurs de logiciels informatiques du Département américain de la Défense. La CMMI est maintenant largement employée par les entreprises d'ingénierie informatique, les directeurs des systèmes informatiques et les industriels pour évaluer et améliorer leur propre développement de produits.
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