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Les sociétés cotées à fin juin 2009

Label'Vie
Des réalisations commerciales de bonne facture
Label'Vie tire profit de l'extension de son réseau de distribution pour afficher des réalisations commerciales de bonne facture.

Les sociétés cotées à fin juin 2009
En témoigne, la publication d'un chiffre d'affaires, à fin juin 2009, en progression de 60% par rapport à la même période une année auparavant.
Une montée en flèche qui s'attribue aussi bien à un rebond de 16,8% des ventes à périmètre constant que par les ventes réalisées par les magasins ouverts au cours de cette période. En effet, quatre nouveaux supermarchés et hypermarchés ont été inaugurés, portant le nombre des points de vente à 24 au 30 juin 2009.

Sur le plan opérationnel, Label'Vie capitalise sur les économies d'échelles inhérentes à l'augmentation du rythme d'activité, compensant ainsi la baisse de 1% de la marge brute suite à la politique promotionnelle adoptée pour les nouvelles ouvertures. Néanmoins, les charges d'exploitation ayant évolué proportionnellement à l'extension du périmètre des points de vente, le résultat d'exploitation limite sa progression de 29,3% à 28,8 MDH. Par conséquent, la marge d'EBIT se replie de 0,8 point à 3,5%. Le résultat net, se bonifie, quant à lui, de 111,6% à 28,4 MDH grâce notamment à l'abattement fiscal lui profitant à l'occasion de son introduction en Bourse. D'ailleurs, sur le marché boursier, le titre a perdu, depuis le début de l'année 9,6% de sa valeur à 1.130 DH (cours du 28/09/09).

Distrisoft
Des résultats financiers mitigés
En dépit d'une baisse constatée des prix sur le matériel informatique au terme du premier semestre 2009, Distrisoft est parvenue à tirer son épingle du jeu et réalise, sur une année, des revenus en bonification de 7,4% à 256,3 MDH. Selon les analystes de BMCE Capital Bourse, la mise en place de la nouvelle plateforme logistique combinée à l'instauration du Warehouse Management System en 2008 semble avoir permis au distributeur informatique une meilleure réactivité commerciale. En revanche, le résultat d'exploitation affiche une contraction de 12,7% à 14,9 MDH suite à l'alourdissement de 8,1% à 245,6 MDH des charges opérationnelles. La marge d'EBIT se replie, de ce fait, de 1,4 points à 5,8%. Quant à la capacité bénéficiaire, elle ressort en quasi-stagnation à 12,2 MDH. La marge nette se déprécie toutefois de 0,4 point à 4,7%. Si les résultats, à fin juin 2009 sont mitigés, notamment sur le plan opérationnel, les analystes s'attendent à ce que la signature récente des contrats de distribution avec HP et AVAYA devrait lui permettre de redresser la situation en 2010.

Delta Holding
Des réalisations mitigées …
Opérant dans les secteurs de l'infrastructure, de la métallurgie, des services de l'immobilier, de la parachimie et de l'environnement, Delta Holding a réalisé des performances mitigées. Au terme d'un semestre marqué par les intempéries et par la grève du secteur du transport, « Delta Holding » a enregistré un flux d'affaires consolidé en retrait de 11,6% à 848 MDH. Pour sa part, le résultat d'exploitation s'est affaissé de 7,9% pour se situer à 146 MDH à fin juin 2009. Cette performance serait la résultante d'une bonne maîtrise des charges opérationnelles, notamment les achats qui sont passé de 68,9% du chiffre d'affaires au premier semestre 2008 à 65,3% une année plus tard. De ce fait, la marge opérationnelle s'est appréciée de 70 pbs pour s'établir à 17,2% à fin juin 2009. En substance, le résultat financier s'est nettement amélioré passant de -7,8 MDH à fin juin 2008 à -3,9 M DH au premier semestre 2009. Le résultat net part du groupe s'est hissé de 15,2% pour s'établir à 107,9 MDH. Ainsi, la marge nette du groupe ressort à 12,7% en accroissement de 3 points.

Fertima
Les effets de la concurrence
En dépit d'une bonne saison agricole 2008-2009, Fertima a affiché au terme du premier semestre des indicateurs financiers en net repli, vraisemblablement en raison de la forte concurrence sur le segment de la commercialisation des engrais induisant l'effet prix négatif
A fin juin 2009, la filiale du groupe Charaf Coporation, spécialisée dans le conditionnement et la commercialisation des engrais minéraux solides, a enregistré un chiffre d'affaires de 301,8 MDH, en repli de 2,4% comparativement à la même période une année auparavant. Pour sa part, le résultat d'exploitation est passé de 20,8 MDH à moins de 11,8 MDH à fin juin dernier. Cette situation s'explique par la baisse plus que proportionnelle des produits d'exploitation (-40,0%) par rapport aux charges d'exploitation (-34,4%), consécutivement à la diminution de la variation des stocks de 123,4% suite probablement à un déstockage, combinée à la diminution des charges du personnel de 30,3% à 13,4 MDH due à la poursuite du programme de départ volontaire et le repli des dotations d'exploitation de 32,5% à 4,5%. Pour sa part, le résultat financier creuse son déficit de plus de 100% à 15,1 MDH pâtissant d'une part, de l'accroissement des charges d'intérêts de 75,8% à 13,8 MDH et d'autre part, de la recrudescence des pertes de changes. Toujours déficitaire, le résultat non courant enregistre néanmoins une hausse de 92,7%, dopé par l'effritement des autres charges non courantes de 92,0%. Enfin, le résultat net de la société est passé d'un bénéfice de 1,6 MDH à un déficit de 29,1 MDH, grevant ainsi la marge nette de 10,2 points à -9,7%.
Au 31 décembre 2008, Fertima a constaté un avoir à recevoir de l'OCP de 30,5 MDH correspondant au différentiel entre le prix de vente aux clients et leur coût d'achat initial auprès de l'Office. Au terme du premier semestre 2009, l'Office n'a toujours pas confirmé par écrit le montant de l'avoir à recevoir.

Salafin
Le coût du risque plombe la rentabilité
Au terme du premier semestre de l'exercice 2009, Salafin a constaté une légère appréciation de ses principaux indicateurs d'activité. En effet, l'appréciation de l'encours net des crédits s'est limitée à 4,4 MDH à 3,089,7 MMAD.
Une quasi-stagnation qui trouve son origine dans la hausse des créances sur la clientèle de 12,8% à 1,84 MMDH. Par ailleurs, l'encours des immobilisations données en crédit-bail et en location a accusé un repli de 14,1% à 1, 25 MMDH. En termes de flux, le PNB s'est bonifié de 3,2% à 134,5 MDH. Cet accroissement s'explique par une valorisation de 91,6% de la marge d'intérêt. Valorisation qui fut, selon le département Recherche et Analyse de CDG Capital, en partie annulée par un repli de 22,16% du résultat des opérations de crédit bail et de location. En y intégrant une maîtrise appréciable des charges d'exploitation, le RBE a grimpé de 16,6% à 104,1 MDH. A ce titre, le coefficient d'exploitation de la société de financement est en nette amélioration, allant de 31,5% en juin 2008 à 29,2% un an plus tard. Quant à la croissance du résultat net de la filiale spécialisée dans le crédit à la consommation du Groupe BMCE Bank, elle s'est limitée à 2,4% à 55,6 MDH.

Afriquia Gaz
La capacité bénéficiaire se renforce de 10%
En dépit de la baisse des cours des hydrocarbures, Afriquia Gaz parvient au titre du premier semestre de l'année en cours à conforter ses indicateurs financiers grâce à sa stratégie axée sur la croissance de la chaîne de valeur. En effet, à l'issue des six premiers mois de l'année en cours, la filiale gazière du groupe Akwa a écoulé sur le marché marocain quelque 400 043 TM de GPL, soit une progression de 1,5% comparativement à la même période en 2008. Ainsi, sa part de marché est passée de 41,9% à fin 2008 à 42,3% six mois plus tard. En revanche, le flux d'affaires de la firme gazière s'est rétracté de 12,4% à 1,42 MMDH. Ce retrait pourrait se justifier par une éventuelle baisse des prix de ventes. Consécutivement à une optimisation des approvisionnements, passant de 76,5% en juin 2008 à 71,1% un an plus tôt, le résultat d'exploitation s'est apprécié de 3,6% à 201,3 MDH.
Ainsi, la marge opérationnelle s'est établie à 14,2% contre 12% une année auparavant. De son côté, la capacité bénéficiaire s'est renforcée de 13,3 MDH à 149,9 MDH. De ce fait, la marge nette s'est élargie de 2,1 points à 10,6%.

Salafin
Le coût du risque plombe la rentabilité
Au terme du premier semestre de l'exercice 2009, Salafin a constaté une légère appréciation de ses principaux indicateurs d'activité. En effet, l'appréciation de l'encours net des crédits s'est limitée à 4,4 MDH à 3,089,7 MMAD.
Une quasi-stagnation qui trouve son origine dans la hausse des créances sur la clientèle de 12,8% à 1,84 MMDH. Par ailleurs, l'encours des immobilisations données en crédit-bail et en location a accusé un repli de 14,1% à 1, 25 MMDH. En termes de flux, le PNB s'est bonifié de 3,2% à 134,5 MDH. Cet accroissement s'explique par une valorisation de 91,6% de la marge d'intérêt. Valorisation qui fut, selon le département Recherche et Analyse de CDG Capital, en partie annulée par un repli de 22,16% du résultat des opérations de crédit bail et de location. En y intégrant une maîtrise appréciable des charges d'exploitation, le RBE a grimpé de 16,6% à 104,1 MDH. A ce titre, le coefficient d'exploitation de la société de financement est en nette amélioration, allant de 31,5% en juin 2008 à 29,2% un an plus tard. Quant à la croissance du résultat net de la filiale spécialisée dans le crédit à la consommation du Groupe BMCE Bank, elle s'est limitée à 2,4% à 55,6 MDH.

Afriquia Gaz
La capacité bénéficiaire se renforce de 10%
En dépit de la baisse des cours des hydrocarbures, Afriquia Gaz parvient au titre du premier semestre de l'année en cours à conforter ses indicateurs financiers grâce à sa stratégie axée sur la croissance de la chaîne de valeur. En effet, à l'issue des six premiers mois de l'année en cours, la filiale gazière du groupe Akwa a écoulé sur le marché marocain quelque 400 043 TM de GPL, soit une progression de 1,5% comparativement à la même période en 2008. Ainsi, sa part de marché est passée de 41,9% à fin 2008 à 42,3% six mois plus tard. En revanche, le flux d'affaires de la firme gazière s'est rétracté de 12,4% à 1,42 MMDH. Ce retrait pourrait se justifier par une éventuelle baisse des prix de ventes. Consécutivement à une optimisation des approvisionnements, passant de 76,5% en juin 2008 à 71,1% un an plus tôt, le résultat d'exploitation s'est apprécié de 3,6% à 201,3 MDH.
Ainsi, la marge opérationnelle s'est établie à 14,2% contre 12% une année auparavant. De son côté, la capacité bénéficiaire s'est renforcée de 13,3 MDH à 149,9 MDH. De ce fait, la marge nette s'est élargie de 2,1 points à 10,6%.

Mediaco
Léger recul du CA
Au terme des six premiers mois de l'année en cours, Mediaco, la filiale d'Afrique Levage a affiché un chiffre d'affaires de 94,7 MDH, en recul de 8,9%, comparativement à la même période une année auparavant. Toujours déficitaire, le résultat d'exploitation a enregistré néanmoins un rebond de 99,9%, et ce, grâce à la baisse plus que proportionnelle des charges d'exploitation (-19,1%) par rapport aux produits d'exploitation (-8,8%), consécutivement à la régression des achats consommés de matières et fournitures de 22,8% à 25,5 MDH et à la diminution des autres charges externes de 32,7% à 34,3 MDH. En revanche, le résultat financier a doublé son déficit à 11,1 MDH en raison principalement de l'alourdissement des charges d'intérêts de 79,8% à 10,8 MDH suite à la hausse de son niveau d'endettement à 323,7 MDH contre 269,7 MDH à fin juin 2008. Pour sa part, le résultat non courant marque une croissance à 7,1 MDH suite à la réalisation d'une vente de matériels portant ainsi les produits de cessions à 8,9 MDH. Au final, le résultat net déficitaire a enregistré une nette amélioration de 75,6% à 4,5 MDH. Pour rappel, dans le cadre de leur examen limité des comptes de la société au 30 juin 2009, les commissaires aux comptes attirent l'attention sur l'existence de créances anciennes hors groupe pour un montant de 5,1 MDH, sachant que les provisions pour dépréciation des comptes clients, qui s'élèvent à 8,4 MDH à fin décembre 2008, sembleraient être insuffisantes et de créances intra-groupe anciennes de plus de trois ans pour un montant de 29,6 MDH présentant un risque de non recouvrement et qui devrait faire l'objet d'une dépréciation. Mediaco semble accuser le coup du renversement de la tendance actuelle, notamment une baisse de l'activité suite au repli des commandes des donneurs d'ordres et un alourdissement des charges d'intérêts.

Auto Hall
Des résultats en berne
En dépit de son positionnement sur divers segments d'activités et de sa présence dans les principales villes, Auto Hall a vu ses réalisations financières impactées par l'essoufflement du secteur automobile. En effet et compte tenu de la morosité ambiante depuis le dernier trimestre de l'année 2008, le concessionnaire de Mitsubishi et Ford a réalisé, à fin juin 2009, un chiffre d'affaires consolidé de 1.545,1 MDH, en baisse de 16,4% comparativement à la même période une année auparavant. Le résultat d'exploitation consolidé s'est replié de 50,7% à 189,2 MDH suite principalement à l'alourdissement de 48,3% à 17,4 MDH des dotations aux amortissements. La marge opérationnelle s'est contractée, quant à elle, de 8,6 points à 12,2%. Fortement impacté par la hausse du cours moyen du yen depuis le premier semestre 2008, le résultat financier s'est établi à moins de 17,1 MDH contre un excédent de 16,5 MDH au premier semestre de l'exercice passé. Dans ce sillage, le résultat net consolidé a lâché 57,8% à 118,3 MDH, grevant la marge nette de 7,5 points à 7,7%. Par segment, le concessionnaire a conforté son leadership sur le marché du véhicule industriel, avec une part de marché de 46,5% contre 46% à fin 2008. Le segment des véhicules utilitaires a affiché, pour sa part, une quasi-stagnation, avec une ''market share'' de 17,6% contre 17,8% au 31 décembre 2008. Enfin, le segment des voitures particulières et celui des tracteurs agricoles accaparent respectivement une part de marché de 4,7% et de 33,7%. En social, les revenus ont reculé de 17,1% à 1.158,7 MDH, le résultat opérationnel s'est effrité de 50,3% à 144,6 MDH, tandis que la capacité bénéficiaire se déprécie de 41,8% à 158,3 MDH. Ceci étant, on s'attend à ce que le succès de la nouvelle Ford Fiesta, combiné à la hausse des offres promotionnelles de fin d'année, puisse redresser la barre et contribuer à l'amélioration de sa situation financière d'ici la fin de l'année.

Auto Nejma
Quelques pertes de vitesse
Dans un contexte sectoriel difficile, Auto Nejma a vu ses revenus passer de 657,2 MDH à fin juin 2008 à 468 MDH, au terme des six premiers mois de cette année, soit tout de même un repli de près de 29%. Cette situation est imputable probablement à une baisse du volume d'affaires sur les différents segments d'activités, notamment sur celui des voitures particulières Mercedes Benz. Pour sa part, le résultat opérationnel s'est établi à 61,2 MDH, en recul de 38,7% comparativement au premier semestre 2008, affecté par la baisse des marges consécutive aux offres promotionnelles réalisées. Dans ce sillage, la marge d'exploitation s'est effritée de 2,1 points à 13,1%. En dépit de la hausse des gains de change, le résultat financier a creusé son déficit pour se fixer à -8,3 MDH contre -7,1 MDH une année auparavant, et ce suite à l'alourdissement des charges d'intérêts. Le résultat net de cette société cotée a reculé de 44,2% à 35,9 MDH, grevant la marge nette de 2,1 points à 7,7%. Le concessionnaire des marques Mercedes Benz, SSANG Young, Chrysler et Dodge a affiché, à fin juin 2009, des indicateurs financiers peu probants, affectés par la baisse de ses ventes automobiles au cours de cette même période. Impacté tant par les effets psychologiques de la crise internationale que par le resserrement des conditions de crédit, le secteur automobile marocain présente, au terme du premier semestre 2009, un ralentissement de ses écoulements comme en atteste la baisse de 15% à 31 000 unités des ventes de voitures particulières (CBU).

Berliet Maroc
La panne sèche
Dans un secteur fortement impacté par les répercussions de la crise financière internationale, Berliet Maroc peine à maintenir le cap; ses réalisations financières s'étant foncièrement repliées au cours du premier semestre 2009. Dans ce contexte difficile et suite notamment à la baisse des marchés étatiques, le chiffre d'affaires de la filiale de Renault Trucks est ressorti à 254,6 MDH, en contraction de 46,1% comparativement à une année auparavant. Pour sa part, le résultat opérationnel s'est déprécié de 83,2% à 9,6 MDH, imputable à la baisse d'activité ainsi qu'au destockage réalisé par Berliet Maroc au cours du premier semestre 2009 relatif à l'écoulement des stocks cumulés à fin décembre 2008 se traduisant par le passage du poste «variation de stocks de produits» de 9,3 MDH au premier semestre 2008 à -21,3 MDH à fin juin 2009. Quoique négatif, le résultat financier réduit son déficit à 211,7.000 DH redevable en partie à l'allègement des pertes de change de près de 68% à 786.000 DH. Enfin, le résultat net a reculé de 83,1% à 6,6 MDH, grevant la marge nette de 5,7 points à 2,6%. Evoluant dans un marché très sensible à la conjoncture économique mondiale, la filiale marocaine de Renault Truks a subi de plein fouet l'impact de la baisse de la demande en camions poids lourds, affichant, d'emblée, des agrégats financiers semestriels en berne. En revanche, selon le top-management, les résultats au second semestre devraient s'améliorer, compte tenu de la reprise observée.

Wafa Assurance
Croissance soutenue dans l'ensemble des branches
Au cours du premier semestre 2009, l'assureur a réalisé un chiffre d'affaires en progression de 14,4% à 2,03 milliards DH. Soutenues essentiellement par le développement des contrats d'épargne, lesquels représentent plus de 76% du chiffre d'affaires Vie, et par le dynamisme des réseaux bancassurance, les primes émises Vie ont atteint 1,02 milliard DH, en hausse de 12,7% comparativement au premier semestre 2008. En revanche, plombé par la baisse du résultat des placements en l'absence de réalisation de plus-values et compte tenu d'une dotation de provisions pour dépréciation d'actifs, le résultat technique Vie passe de 119 à 70 millions DH d'une année à l'autre, soit une régression de 41,2%.
Pour leur part, les primes Non-Vie s'établissent à 1 milliard DH, en hausse de 16,2%. Cette progression est à attribuer au renforcement de l'animation du réseau des agents et des courtiers ainsi qu'au renouvellement sur le marché de l'entreprise. Le résultat technique Non-Vie s'est apprécié de 44,6% à 379 millions DH, contre 262 millions DH à fin juin 2008, et ce grâce à la fois au contrôle de la sinistralité, notamment au niveau ''automobile et accidents du travail'' et à la progression soutenue du résultat des placements affectés à cette activité.
Au total, le résultat technique de la compagnie, toutes branches confondues, s'est accru de 17,6% à 449 millions DH contre 382 millions DH un an auparavant.
Dans ce sillage, le résultat net de Wafa Assurance a augmenté de 42,2% s'établissant à 323 millions DH. Finalement, au terme des six premiers mois de l'exercice 2009, les fonds propres de la compagnie se sont renforcés de 8,7% pour atteindre 2,1 milliards DH.

Samir
Un résultat net en progression de 23%
Au terme du premier semestre 2009, la raffinerie de Mohammedia a vu ses recettes se réduire de 44,3% à 11,7 milliards DH.
Ce fléchissement serait principalement attribuable à la chute des cours de pétrole en 2009 comparativement à l'année précédente. En effet, le cours moyen du Brent au premier semestre ressort à 51,6 contre 109,2 dollars le baril en 2008. Durant le premier semestre, les ventes de marchandises ont progressé de 30% pour atteindre 3,8 milliards DH, contrairement aux ventes des biens produits qui affichent un repli de l'ordre de 59% à 7,1 milliards DH. Pour sa part, le résultat d'exploitation a gagné 32% à 653 millions DH sous l'effet conjugué de l'augmentation du poste ''variation de stocks'' de 25% et de la constatation d'une reprise d'exploitation de 704,9 millions DH contre 157,1 millions DH à fin juin 2008. A ce titre, la marge opérationnelle du raffineur ressort à 5,6% contre 2,4% il y a un an. Cet affaissement, note l'analyse de CDG Capital, est dû essentiellement aux pertes de change de 176,6 millions DH (contre 31 millions DH à fin juin 2008) engrangées suite à l'appréciation du cours du dollar. En effet, la parité du dollar face au dirham s'est hissée en moyenne de 12%, soit 8,36 dirhams contre une moyenne de 7,46 dirhams enregistrée au cours du premier semestre de l'année 2008.
Alourdi par le poids des autres charges non courantes qui passent de 13,3 à 48,6 millions DH, le résultat non courant creuse son déficit à -46,6 millions DH contre - 15,3 millions DH à la même période en 2008.
Consécutivement à l'impact du report déficitaire, l'impôt sur le résultat dû au terme du premier semestre 2009 a enregistré un recul important pour se situer à 29,6 millions DH contre 174 millions DH. In fine, le résultat net de la Samir s'est renforcé de 23,6% à 465,5 millions DH. Ainsi, la marge nette du raffineur ressort à 4% au lieu de 1,8% un an plutôt.

Sonasid
Une baisse significative des marges
Dans un contexte de ralentissement de l'économie mondiale, le marché de l'acier à l'international affiche, au terme du premier semestre 2009, une régression de la demande à hauteur de 21% en glissement annuel. Dans le sillage de cette évolution, la production mondiale a été réduite de 16%. Par conséquent, les prix ont accusé une baisse considérable, -63% à fin juin 2009 et -25% de décembre 2008 à juin 2009. Sur le marché national, le marché du rond à béton et du fil machine a enregistré une progression de 2%. Dans ce contexte particulier, marqué également par une plus forte intensité concurrentielle, Sonasid a réussi à conserver ses parts de marché. Au moment où l'effet de la baisse des prix de vente a laissé des traces au niveau du chiffre d'affaires, en baisse de 30,8% à 3,24 milliards DH. Le résultat d'exploitation a baissé, quant à lui, de 90,3% à 112,5 millions DH. Au final, le résultat net s'est réduit de 86,5% à 115,2 millions DH, la marge nette se situe à 3,6% contre 18,4% au terme du premier semestre de l'exercice 2008. L'endettement étant en net retrait par rapport à fin 2008, passant de 894 millions DH à un endettement nul à fin juin 2009; le conseil d'administration a décidé de proposer, à la prochaine Assemblée générale, un dividende exceptionnel de 103 dirhams par action. Celui-ci correspond au reliquat du résultat distribuable au titre de l'exercice 2008 qui a été mis en réserve dans l'attente de la validation d'un projet d'investissements de développement non encore dévoilé. Les analystes de BMCE Capital estiment que la décision de distribution de ce dividende traduit vraisemblablement le report sine die dudit projet, compte tenu probablement de la conjoncture actuelle du marché de l'acier.
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