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Profitant de l'extension de son réseau bancaire et de son dynamisme commercial, Attijariwafa bank a bouclé son exercice 2008 avec brio, renforçant ainsi son leadership aussi bien en termes de dépôts qu'en crédits. S'agissant des dépôts de la clientèle, ils ont progressé de 11,2% à 151,7 MMDH comparé à fin 2007. A l'origine de cette performance, la hausse de près de 12 MMDH des dépôts à terme à 46,19 MMDH à fin 2008. Concernant les crédits à la clientèle, ils se sont renforcés de 24,1% à 108,4 MMDH, tirés essentiellement par les crédits immobiliers et les crédits de trésorerie qui se fortifient respectivement de 57,3% à 35,99 MMDH et de 8,7% à 47,81 MMDH.
Sous l'impulsion du dynamisme commercial du groupe ainsi que l'extension de son périmètre de consolidation, le PNB consolidé se hisse de 24,7% à 10,99 MMDH. Par activité, deux pôles se distinguent: la banque de détails à l'international ainsi que Banque Maroc, Europe et Offshore avec des PNB respectifs de 1,63 MMDH contre 844,4 MDH en 2007) et 6,59 MMDH au lieu de 5,77 MMDH, il y a une année. Par pôle d'activité, la Banque Maroc, Europe et Zone Offshore contribue à elle seule à hauteur de 60,1% dans le PNB consolidé du Groupe, contre 16,1% pour les sociétés de financement spécialisées et 14,9% pour les filiales à l'international, le reste provenant de l'assurance et de l'immobilier. En outre, et en dépit d'un plan d'investissement important, portant notamment sur la poursuite de l'extension du réseau et du déploiement du schéma directeur des systèmes d'information, les charges générales d'exploitation limitent leur progression à 12,1% soit 4,4 MMDH, permettant une amélioration de 4,5 points à 39,7% du coefficient d'exploitation du Groupe.
Dans ce sillage, le résultat brut d'exploitation consolidé se hisse de 34% à 6,1 MMDH. Au volet risque, le coût du risque du Groupe demeure relativement stable à 632,3 MDH. Néanmoins, il convient de relever un renforcement important des dotations nettes de reprises des provisions de l'activité agrégée Maroc avec une hausse de 126,6% à 626,8 MDH, principalement consécutive à la diminution du niveau des reprises effectuées en 2008. Toutefois, le portefeuille de créances en souffrance demeure relativement stable fixant le taux de contentieux à 3,02% pour un taux de provisionnement de 89,5%.
Au final, le Résultat Net Part du Groupe se bonifie de 27,1% à MAD 3,1 MMDH. Par pôle d'activité, la Banque au Maroc et en Europe participe à hauteur de 66,7% dans le RNPG, contre 15,5% pour les sociétés de financement spécialisées, 9,7% pour l'activité assurance et 8,1% pour les filiales à l'international. A ce titre, signalons qu'Attijari Bank Tunisie enregistre des performances notables avec un PNB en accroissement de 20,2% à 808,2 MDH, tandis que le résultat net passe d'une perte de -60 MDH en 2007 à un bénéfice de 256,2 MDH en 2008. Par ailleurs, outre les activités bancaires et para-bancaires, la filiale de l'ONA se lance dans la banque économique. «C'est une opération coûteuse, qui ne sera d'ailleurs pas rentable, au moins pour les cinq premières années.
C'est la banque des sans-banques qu'on est en train de capter. On cible une clientèle nomade, jusque-là exclue du système bancaire», estime Mohamed El Kettani, président-directeur général d'Attijariwafa bank. Ainsi, le groupe bancaire confirme son leadership. Un positionnement que conforte la stratégie d'extension à l'international et particulièrement en Afrique. «L'avenir du Maroc c'est l'Afrique. C'est un milliard de consommateurs aujourd'hui et deux milliards à l'horizon 2040. On ne doit pas tourner le dos à un continent qui recèle d'énormes opportunités», a-t-il poursuivi. Ainsi, le groupe mise gros sur les filiales africaines qui ont contribué aux résultats du groupe avec 8% au RNPG au lieu de 2% l'année précédente.
«On espère que le tiers des gains proviendra de l'investissement dans les pays où on s'est installé», souhaite-t-il.
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Le groupe a procédé également à l'acquisition de 51% du capital de la 2ème banque malienne, « la Banque internationale pour le Mali », ou BIM, comme il a obtenu l'agrément de banque en Mauritanie. Et ce en plus du démarrage des activités des 2 bureaux de représentation à Abu-Dhabi et Dubaï avec un rayonnement sur les pays du Golfe et de l'inauguration du bureau de représentation en Libye. S'y ajoute la signature d'un accord avec le Crédit Agricole S.A pour l'acquisition de cinq de ses filiales africaines (Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Cameroun, Gabon et Sénégal).
Sous l'impulsion du dynamisme commercial du groupe ainsi que l'extension de son périmètre de consolidation, le PNB consolidé se hisse de 24,7% à 10,99 MMDH. Par activité, deux pôles se distinguent: la banque de détails à l'international ainsi que Banque Maroc, Europe et Offshore avec des PNB respectifs de 1,63 MMDH contre 844,4 MDH en 2007) et 6,59 MMDH au lieu de 5,77 MMDH, il y a une année. Par pôle d'activité, la Banque Maroc, Europe et Zone Offshore contribue à elle seule à hauteur de 60,1% dans le PNB consolidé du Groupe, contre 16,1% pour les sociétés de financement spécialisées et 14,9% pour les filiales à l'international, le reste provenant de l'assurance et de l'immobilier. En outre, et en dépit d'un plan d'investissement important, portant notamment sur la poursuite de l'extension du réseau et du déploiement du schéma directeur des systèmes d'information, les charges générales d'exploitation limitent leur progression à 12,1% soit 4,4 MMDH, permettant une amélioration de 4,5 points à 39,7% du coefficient d'exploitation du Groupe.
Dans ce sillage, le résultat brut d'exploitation consolidé se hisse de 34% à 6,1 MMDH. Au volet risque, le coût du risque du Groupe demeure relativement stable à 632,3 MDH. Néanmoins, il convient de relever un renforcement important des dotations nettes de reprises des provisions de l'activité agrégée Maroc avec une hausse de 126,6% à 626,8 MDH, principalement consécutive à la diminution du niveau des reprises effectuées en 2008. Toutefois, le portefeuille de créances en souffrance demeure relativement stable fixant le taux de contentieux à 3,02% pour un taux de provisionnement de 89,5%.
Au final, le Résultat Net Part du Groupe se bonifie de 27,1% à MAD 3,1 MMDH. Par pôle d'activité, la Banque au Maroc et en Europe participe à hauteur de 66,7% dans le RNPG, contre 15,5% pour les sociétés de financement spécialisées, 9,7% pour l'activité assurance et 8,1% pour les filiales à l'international. A ce titre, signalons qu'Attijari Bank Tunisie enregistre des performances notables avec un PNB en accroissement de 20,2% à 808,2 MDH, tandis que le résultat net passe d'une perte de -60 MDH en 2007 à un bénéfice de 256,2 MDH en 2008. Par ailleurs, outre les activités bancaires et para-bancaires, la filiale de l'ONA se lance dans la banque économique. «C'est une opération coûteuse, qui ne sera d'ailleurs pas rentable, au moins pour les cinq premières années.
C'est la banque des sans-banques qu'on est en train de capter. On cible une clientèle nomade, jusque-là exclue du système bancaire», estime Mohamed El Kettani, président-directeur général d'Attijariwafa bank. Ainsi, le groupe bancaire confirme son leadership. Un positionnement que conforte la stratégie d'extension à l'international et particulièrement en Afrique. «L'avenir du Maroc c'est l'Afrique. C'est un milliard de consommateurs aujourd'hui et deux milliards à l'horizon 2040. On ne doit pas tourner le dos à un continent qui recèle d'énormes opportunités», a-t-il poursuivi. Ainsi, le groupe mise gros sur les filiales africaines qui ont contribué aux résultats du groupe avec 8% au RNPG au lieu de 2% l'année précédente.
«On espère que le tiers des gains proviendra de l'investissement dans les pays où on s'est installé», souhaite-t-il.
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Consolidation
En Afrique, au Maghreb et au Moyen- Orient, il y a lieu de noter le développement et la consolidation des indicateurs des filiales. En Tunisie, le système d'information d'Attijari bank Tunisie est en cours de remplacement, complétant les étapes précédentes de la transformation et permettant des performances encore meilleures à l'avenir. Au Sénégal, la fusion entre Attijaribank Sénégal et la CBAO est réussie, donnant naissance à CBAO Groupe Attijariwafa bank (1ère banque dans la zone UEMOA).Le groupe a procédé également à l'acquisition de 51% du capital de la 2ème banque malienne, « la Banque internationale pour le Mali », ou BIM, comme il a obtenu l'agrément de banque en Mauritanie. Et ce en plus du démarrage des activités des 2 bureaux de représentation à Abu-Dhabi et Dubaï avec un rayonnement sur les pays du Golfe et de l'inauguration du bureau de représentation en Libye. S'y ajoute la signature d'un accord avec le Crédit Agricole S.A pour l'acquisition de cinq de ses filiales africaines (Congo Brazzaville, Côte d'Ivoire, Cameroun, Gabon et Sénégal).
