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Vases communicants

Les États-Unis ont contribué à raison de 0,9% aux 4,2% de décroissance de l'ensemble de l'OCDE entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le Japon à raison de 1%, la zone euro (13 pays) de 1,3% et les autres pays à raison de 1%.

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Selon des estimations préliminaires, le PIB de la zone OCDE a baissé de 2,1% au premier trimestre 2009, la plus forte chute enregistrée depuis 1960. Ce recul fait suite à une chute de 2,0% du PIB au trimestre précédent. Aux États-Unis, le PIB a baissé de 1,6 % au premier trimestre 2009, comme au trimestre précédent. Le PIB du Japon a décliné de 4,0% après une baisse de 3,8% au trimestre précédent. Le PIB de la zone euro a reculé de 2,5%, après une contraction de 1,6% au trimestre précédent.

Parmi les sept grands pays, seule la France où le PIB a baissé de 1,2 % a connu une atténuation du taux de contraction du PIB au premier trimestre. Comparé au même trimestre de l'année précédente, les sept grands pays ont enregistré une chute du PIB au premier trimestre 2009 et ont connu une détérioration marquée depuis le trimestre précédent. Les États-Unis ont contribué à raison de 0,9% aux 4,2% de décroissance de l'ensemble de l'OCDE entre le premier trimestre 2008 et le premier trimestre 2009, le Japon à raison de 1,0%, la zone euro (13 pays) de 1,3% et les autres pays à raison de 1,0%. A la suite de l'effondrement de la confiance et de la demande mondiale, l'Europe est entrée dans une profonde récession. L'un des principaux risques est que le ralentissement s'amplifie encore sous l'effet des interactions négatives entre le système financier et l'économie réelle. L'inflation a fortement diminué dans le contexte d'une baisse rapide et généralisée de la consommation, de l'investissement et des exportations.

Les effets du ralentissement se font sentir dans tous les pays avancés et émergents d'Europe, en raison de leur exposition similaire aux chocs mondiaux qui ont frappé la sphère financière et l'économie réelle, et du degré élevé d'intégration financière et commerciale au niveau régional. Pour le Fonds monétaire international, étant donné que le ralentissement va sans doute se prolonger, les politiques macroéconomiques devront continuer à soutenir la demande sans perdre de vue les considérations à moyen et plus long terme. Il y aurait lieu d'envisager un assouplissement additionnel non conventionnel, assorti de garde-fous appropriés pour limiter les distorsions du marché, garantir le caractère réversible des mesures prises et préserver l'intégrité des banques centrales.
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