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L'OCP franchise

Un concept qui vise à dynamiser le marché des engrais, sur constatation, en statistiques officielles, qu'actuellement il y en a une sous- utilisation par rapport aux besoins ainsi qu'une faible rationalisation de la fertilisation : « Franchise OCP ».

L'OCP franchise
La nécessité d'améliorer le niveau de vie en milieu rural exige une hausse du niveau de productivité de l'agriculture au Maroc. Ceci ne peut se faire qu'à travers l'amélioration des techniques de suivi des cultures. La « fumure » (fertilisation) raisonnée constitue un pilier principal, permettant de réaliser des gains de productivité appréciables. L'OCP, entreprise citoyenne et engagée, compte aborder cette problématique en priorité.

L'analyse de la situation actuelle en matière d'utilisation des engrais montre une sous utilisation par rapport aux besoins et une faible rationalisation de la fertilisation. La moitié seulement des exploitations agricoles utilise des engrais (données du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime). Les apports en éléments nutritifs ne sont actuellement que de 45 unités fertilisantes par hectare, couvrant 33 % des besoins. Le faible niveau d'utilisation d'engrais se traduit non seulement par une perte de rendement mais aussi par un appauvrissement continu des sols marocains en éléments nutritifs. Seul 1 million de tonnes d'engrais est utilisé aujourd'hui, alors que le besoin national et de 2.5 millions de tonnes.

La mise en place d'un programme de progrès OCP & distributeur, intitulé « Franchise OCP », ambitionne de mobiliser l'ensemble des acteurs du secteur des fertilisants, afin d'en augmenter l'utilisation par les agriculteurs, tout en améliorant l'efficacité. Le principe est fondé sur le développement d'actions communes de vulgarisation et de sensibilisation, d'une recherche adaptative régionale coordonnée, ainsi que sur une mise en commun des informations propres à dynamiser le marché.

A cet effet, l'OCP maintient la politique de commercialisation des engrais phosphatés et met en parallèle la franchise OCP qui est incitative financièrement autour de 3 composantes (volets du cahier de charges) : le cofinancement de la promotion et la vulgarisation (actions de démonstration, JPO, formation, communication…), le cofinancement de la Recherche & Développement (formules régionales, carte de fertilité, agriculture de précision, études comportementales…) et la commercialisation incitative (planification de la campagne, intégration logistique, produits, volumes cibles, prix…).
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OCP : Acteur de la révolution
verte africaine

Devant l'urgence de la situation alimentaire en Afrique, et au vu du retard pris par notre continent en matière de développement agricole, une révolution verte africaine se fait pressement ressentir. Les sols s'appauvrissent et nous nous acheminons vraisemblablement vers une catastrophe humanitaire et écologique si les efforts nécessaires au redressement de la situation ne sont pas réalisés. Vétusté et rareté des infrastructures, problèmes de logistique, faible pouvoir d'achat des agriculteurs, absence d'accès aux marchés, pratiques agricoles de subsistance, dislocation du secteur privé, manque de ressources étatiques, environnement politique instable, cadre légal abstrait, corruption…Autant de freins à un réel développement de l'agriculture africaine, auxquels notre stratégie envers l'Afrique se devra de répondre. C'est dans ce contexte que l'OCP, l'un des leaders mondiaux des engrais, et acteur africain historiquement incontournable sur le continent, se propose de participer à l'enclenchement de cette révolution verte tant attendue. D'autant plus qu'au-delà du caractère structurant du projet pour l'Afrique, l'intérêt business qui en ressort est évident. Notre continent jouit en effet d'un potentiel impressionnant et d'une marge d'évolution concrète et tangible. L'objectif seul de la déclaration d'Abuja en 2006, qui est de faire passer le taux de consommation d'engrais à court terme de 8kg/ha à 50kg/ha, en est l'illustration parfaite. L'une des caractéristiques de ce type de projets en Afrique est qu'il est impossible d'agir unilatéralement. Il est ainsi nécessaire d'inclure dans notre démarche les donateurs et fondations œuvrant pour l'Afrique, agences de développement internationales, acteurs de la logistique et des transports, instituts de recherche, ONG, gouvernements africains, secteur privé local, ainsi que les agriculteurs.
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