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La caravane Bikhir, c'est parti !

Quatre agences ambulantes ont été prévues pour la commercialisation de l'offre «Hsab Bikhir», dans 42 villes marocaines. Le déploiement de cette activité se fera à travers le Réseau Wafacash qui a réalisé en 2008 un résultat net de 38 MDH.

La caravane Bikhir, c'est parti !
Mercredi dernier, la caravane Bikhir a été lancée par Wafacash à partir de Casablanca pour sillonner 42 villes marocaines. Durant un mois et demi, les équipes mobilisées, environ 80 personnes, auront à faciliter la tâche d'ouverture des comptes à une clientèle jusque-là exclue du circuit bancaire et du système financier. Quatre agences ambulantes ont été prévues pour la commercialisation de l'offre «Hsab Bikhir», un compte bancaire matérialisé par un support physique, non rémunéré, doté de produits monétiques basiques.

Il permet, également, l'accès à des produits de financement et de bancassurance adaptés et à des tarifs abordables et compétitifs.Le déploiement de cette activité, lancée le 2 mars dernier par le groupe Attijariwafa bank, se fera à travers le Réseau Wafacash qui a compté, à fin 2008, 310 agences. Déjà, le management se montre confiant quant au bon déroulement de cette opération. Samira Khamlichi, Directeur général de Wafacash, a affirmé que le nouveau concept enregistre, depuis son lancement, un réel engouement des clients à revenu modeste.

Une cible qui a, d'ailleurs, fait l'objet d'une étude de marché par le groupe pour pouvoir comprendre son comportement et relever ses attentes vis-à-vis du secteur financier en général, et des produits bancaires en particulier. Rien n'a donc été laissé au hasard. Cette étude a, en effet, abouti à des résultats intéressants, mettant en exergue l'urgence de la mise en place, sur le marché, de produits spécifiques, adaptés aux besoins de cette population non bancarisée.

Elle a également révélé que la population marocaine disposait d'une certaine épargne qui échapperait totalement au circuit bancaire classique (thésaurisation), qu'elle accordait autant d'importance au besoin d'épargne qu'au celui du crédit.
C'est ainsi qu'à travers «Hsab Bikhir», le groupe Attijariwafa bank ambitionne de démocratiser l'accès au service bancaire, et ce, en levant le blocage psychologique vis-à-vis des réseaux bancaires conventionnels.

Une approche que d'autres établissements financiers adoptent. C'est le cas notamment de la Banque populaire qui se lance également dans ce créneau surtout que son réseau étendu le lui permet. La future filiale de Poste Maroc n'est pas en reste. Elle démarre, d'entrée de jeu, avec des fondamentaux solides et un potentiel conséquent de bancarisation et de canalisation de l'épargne populaire.
Une épargne qui devient, à l'heure actuelle encore plus que par le passé, le refuge salutaire des systèmes financiers.
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