Libya Oil Maroc qui vient de s'implanter au Maroc compte mettre les bouchées doubles en comptant canaliser des investissements productifs. Outre la mise en place d'un réseau de distribution assurément étoffé, ce nouveau venu qui a acquis les enseignes Mobil oil Maroc, compte concrétiser un programme d'investissement dans le raffinage de pétrole.
LE MATIN ÉCO : Pouvez-vous nous parler de votre implantation au Maroc ?
ALI SHAMEKH : Après l'acquisition de Mobil Oil Maroc, nous avons commencé avec la création de la société Libya Oil Maroc. Et ce n'est pas la fin de nos investissements, ce n'est là que le début. Nous avons commencé par améliorer la qualité des services. Et nous avons commencé à donner une bonne image bien particulière qui va pousser les autres opérateurs à plus de concurrence.
En même temps, nous avons un programme d'investissements dans le raffinage du pétrole par l'installation d'une nouvelle unité de raffinage. Et aussi en nous associant à l'OCP pour la mise sur pied de projets d'investissements industriels dans le domaine de la production d'engrais et d'autres secteurs productifs. Nous avons une équipe d'étude installée au Maroc en contact avec l'OCP qui entreprend toutes les études nécessaires à ce sujet.
Pouvez-vous nous donner plus de détails au sujet de votre projet de création d'une nouvelle unité de raffinage, son emplacement… ?
Nous sommes encore à l'étape d'étude de ce projet. Nous n'avons pas encore décidé de l'endroit de son installation. Mais nous travaillions d'arrache-pied sur ce projet et nous sommes très sérieux à ce niveau-là. Car le Maroc constitue pour nous un marché très important. Et ce en raison de son emplacement stratégique, que ce soit pour la commercialisation de nos produits pour l'Afrique de l'Ouest ou pour le Sud-Est de l'Europe et même pour les côtes orientales de l'Amérique.
En ce qui concerne la prospection et la recherche pétrolières, avez-vous des projets au Maroc ?
Nous avons une importante participation dans la société Circle Oil qui a un contrat de prospection dans le Maroc (NDLR : Circle Oil vient de découvrir du gaz au Maroc). Nous avons une participation de 26%, ce qui nous place comme l'actionnaire de référence dans cette entreprise qui est la société mère installée en Grande-Bretagne.
Quels sont vos autres projets d'investissements au Maroc ?
Pour l'instant, il n'y a que les deux projets que j'ai cités : le projet de la création d'une unité de raffinage et des usines de production d'engrais.
En ce qui concerne l'unité de raffinage. Quel est le budget prévisionnel qui lui sera consacré?
Ce projet bénéficiera d'une enveloppe d'environ quatre milliards de dollars.
Et quand pensez-vous lancer la réalisation de ce projet?
C'est un projet qui est encore au niveau de l'étude. Nous attendons les résultats de cette dernière pour voir plus claire. Si les études sont bouclées, incessamment, nous espérons lancer les premiers jalons du projet au cours de cette année.
Et qu'en est-il du budget investi par votre société jusqu'à présent au Maroc?
Au Maroc, nous avons investi jusqu'à aujourd'hui environ 1.200 millions de dollars. Mais le programme d'investissements global tracé en ce qui concerne le Maroc est plus ambitieux. Nous prévoyons, comme je l'ai signalé, quatre milliards de dollars pour la mise sur pied d'une raffinerie. Nous avons signé une convention de partenariat avec l'OCP d'une valeur d'un milliard de dollars. Donc, nos investissements au Maroc vont dépasser les cinq milliards de dollars.
Ce seront des fonds propres du groupe libyen ?
Il s'agira de fonds du groupe libyen ainsi que la contribution d'autres associés. Mais il s'agira essentiellement de la Société africaine d'investissements qui est une entreprise libyenne spécialisée dans l'investissement en Afrique.
Ces derniers jours, beaucoup d'investisseurs libyens s'intéressent au Maroc. Est-ce une coïncidence où c'est une stratégie de la part des investisseurs libyens ?
Les investisseurs libyens sont très présents au Maroc depuis longtemps dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie. C'est dans ce cadre que très prochainement, des établissements hôteliers appartenant à des investisseurs libyens vont être opérationnels dans le Royaume. Mais il y a encore une stratégie d'investissements qui vise d'autres secteurs d'activité.
Pourquoi vous lancez tous ces investissements durant une période de crise ?
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas touchés par la crise. Nous estimons que ce contexte est favorable pour nous pour investir. Si d'autres opérateurs, en ces circonstances, ne peuvent pas investir, pour nous, c'est l'occasion propice pour investir davantage. Et nous donnons au Maroc la priorité en la matière.
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LE MATIN ÉCO : Pouvez-vous nous parler de votre implantation au Maroc ?
ALI SHAMEKH : Après l'acquisition de Mobil Oil Maroc, nous avons commencé avec la création de la société Libya Oil Maroc. Et ce n'est pas la fin de nos investissements, ce n'est là que le début. Nous avons commencé par améliorer la qualité des services. Et nous avons commencé à donner une bonne image bien particulière qui va pousser les autres opérateurs à plus de concurrence.
En même temps, nous avons un programme d'investissements dans le raffinage du pétrole par l'installation d'une nouvelle unité de raffinage. Et aussi en nous associant à l'OCP pour la mise sur pied de projets d'investissements industriels dans le domaine de la production d'engrais et d'autres secteurs productifs. Nous avons une équipe d'étude installée au Maroc en contact avec l'OCP qui entreprend toutes les études nécessaires à ce sujet.
Pouvez-vous nous donner plus de détails au sujet de votre projet de création d'une nouvelle unité de raffinage, son emplacement… ?
Nous sommes encore à l'étape d'étude de ce projet. Nous n'avons pas encore décidé de l'endroit de son installation. Mais nous travaillions d'arrache-pied sur ce projet et nous sommes très sérieux à ce niveau-là. Car le Maroc constitue pour nous un marché très important. Et ce en raison de son emplacement stratégique, que ce soit pour la commercialisation de nos produits pour l'Afrique de l'Ouest ou pour le Sud-Est de l'Europe et même pour les côtes orientales de l'Amérique.
En ce qui concerne la prospection et la recherche pétrolières, avez-vous des projets au Maroc ?
Nous avons une importante participation dans la société Circle Oil qui a un contrat de prospection dans le Maroc (NDLR : Circle Oil vient de découvrir du gaz au Maroc). Nous avons une participation de 26%, ce qui nous place comme l'actionnaire de référence dans cette entreprise qui est la société mère installée en Grande-Bretagne.
Quels sont vos autres projets d'investissements au Maroc ?
Pour l'instant, il n'y a que les deux projets que j'ai cités : le projet de la création d'une unité de raffinage et des usines de production d'engrais.
En ce qui concerne l'unité de raffinage. Quel est le budget prévisionnel qui lui sera consacré?
Ce projet bénéficiera d'une enveloppe d'environ quatre milliards de dollars.
Et quand pensez-vous lancer la réalisation de ce projet?
C'est un projet qui est encore au niveau de l'étude. Nous attendons les résultats de cette dernière pour voir plus claire. Si les études sont bouclées, incessamment, nous espérons lancer les premiers jalons du projet au cours de cette année.
Et qu'en est-il du budget investi par votre société jusqu'à présent au Maroc?
Au Maroc, nous avons investi jusqu'à aujourd'hui environ 1.200 millions de dollars. Mais le programme d'investissements global tracé en ce qui concerne le Maroc est plus ambitieux. Nous prévoyons, comme je l'ai signalé, quatre milliards de dollars pour la mise sur pied d'une raffinerie. Nous avons signé une convention de partenariat avec l'OCP d'une valeur d'un milliard de dollars. Donc, nos investissements au Maroc vont dépasser les cinq milliards de dollars.
Ce seront des fonds propres du groupe libyen ?
Il s'agira de fonds du groupe libyen ainsi que la contribution d'autres associés. Mais il s'agira essentiellement de la Société africaine d'investissements qui est une entreprise libyenne spécialisée dans l'investissement en Afrique.
Ces derniers jours, beaucoup d'investisseurs libyens s'intéressent au Maroc. Est-ce une coïncidence où c'est une stratégie de la part des investisseurs libyens ?
Les investisseurs libyens sont très présents au Maroc depuis longtemps dans les secteurs du tourisme et de l'hôtellerie. C'est dans ce cadre que très prochainement, des établissements hôteliers appartenant à des investisseurs libyens vont être opérationnels dans le Royaume. Mais il y a encore une stratégie d'investissements qui vise d'autres secteurs d'activité.
Pourquoi vous lancez tous ces investissements durant une période de crise ?
En ce qui nous concerne, nous ne sommes pas touchés par la crise. Nous estimons que ce contexte est favorable pour nous pour investir. Si d'autres opérateurs, en ces circonstances, ne peuvent pas investir, pour nous, c'est l'occasion propice pour investir davantage. Et nous donnons au Maroc la priorité en la matière.
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