Le site géré par la Sacem lorgne la Chine, l'Afrique du Sud, la Namibie et les Etats-Unis d'Amérique.
Site géré et exploité par la Sacem (Société anonyme chérifienne d'études minières), la mine de manganèse d'Imini présente désormais des perspectives de développement fort prometteuses. Selon Ahmed Benjilany, directeur général de la Sacem, après une traversée du désert qui aura été toutefois éphémère entre 2001 et 2005, la Sacem a renoué avec la reprise, la production de minerai tout venant atteignant 43.000 tonnes en 2009, contre 30.000 tonnes en 2008 et seulement 25.000 tonnes en 2007. Dans cette foulée, les ventes au reste du monde ont caracolé autour des 74.000 tonnes contre, certes, 157.000 tonnes en 2008.
Cependant, tient à expliquer le DG de la Sacem, «cette inflexion est imputable au fait que l'on tenait à se repositionner sur des produits à l'export de bonne qualité ». Label reconnu à l'échelle mondiale, le manganèse enrichi de la mine d'Imini est, fait-on savoir, destiné aux marchés outre-Rhin, ceux de l'Espagne et l'Italie, la Chine, l'Afrique du Sud, la Namibie et les Etats-Unis d'Amérique. Pour ce dernier marché, un important contrat serait en passe d'être scellé au cours de cette année 2010. En fait, ce regain d'intérêt pour ce type de minerai n'est pas fortuit. « Le manganèse enrichi est de plus en plus utilisé dans la céramique, la chimie, la cosmétique, les composantes électroniques, le ferroalliage et l'industrie aéronautique ».
Voilà pourquoi, pour satisfaire la demande qui s'exprime un peu partout de par le monde, la Sacem qui est une SA dont le capital est détenu par le consortium maroco-français composé de l'Onhym, du Comilog et de Mining France, a élaboré un programme d'investissement, qui couvrant les exercices 2009 et 2010, vise à rénover les unités de production et à conforter leurs capacités de production.
Objectif clairement affiché : répondre aux demandes commerciales qui vont, d'ores et déjà, crescendo. Selon M. Benjilany, la démarche porte pour l'essentiel, sur les recherches géologiques et minières, le renouvellement du matériel minier en passant par le rervamping de l'unité de valorisation du minerai.
Notons au passage que la Sacem qui exploite deux types de manganèses chimique et métallurgique sur des concessions et des permis miniers dans la région d'Ouarzazate, a entamé des démarches administratives pour la réattribution des permis de recherches dans la région d'Agadir. Pour les perspectives de développement, cet établissement cherche à diversifier ses produits tant au niveau du manganèse chimique qu'au niveau des substances secondaires, à savoir la barytine, le manganèse métallurgique…Le challenge reste à la portée eu égard aux coudées franches dont dispose ce même établissement.
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Site géré et exploité par la Sacem (Société anonyme chérifienne d'études minières), la mine de manganèse d'Imini présente désormais des perspectives de développement fort prometteuses. Selon Ahmed Benjilany, directeur général de la Sacem, après une traversée du désert qui aura été toutefois éphémère entre 2001 et 2005, la Sacem a renoué avec la reprise, la production de minerai tout venant atteignant 43.000 tonnes en 2009, contre 30.000 tonnes en 2008 et seulement 25.000 tonnes en 2007. Dans cette foulée, les ventes au reste du monde ont caracolé autour des 74.000 tonnes contre, certes, 157.000 tonnes en 2008.
Cependant, tient à expliquer le DG de la Sacem, «cette inflexion est imputable au fait que l'on tenait à se repositionner sur des produits à l'export de bonne qualité ». Label reconnu à l'échelle mondiale, le manganèse enrichi de la mine d'Imini est, fait-on savoir, destiné aux marchés outre-Rhin, ceux de l'Espagne et l'Italie, la Chine, l'Afrique du Sud, la Namibie et les Etats-Unis d'Amérique. Pour ce dernier marché, un important contrat serait en passe d'être scellé au cours de cette année 2010. En fait, ce regain d'intérêt pour ce type de minerai n'est pas fortuit. « Le manganèse enrichi est de plus en plus utilisé dans la céramique, la chimie, la cosmétique, les composantes électroniques, le ferroalliage et l'industrie aéronautique ».
Voilà pourquoi, pour satisfaire la demande qui s'exprime un peu partout de par le monde, la Sacem qui est une SA dont le capital est détenu par le consortium maroco-français composé de l'Onhym, du Comilog et de Mining France, a élaboré un programme d'investissement, qui couvrant les exercices 2009 et 2010, vise à rénover les unités de production et à conforter leurs capacités de production.
Objectif clairement affiché : répondre aux demandes commerciales qui vont, d'ores et déjà, crescendo. Selon M. Benjilany, la démarche porte pour l'essentiel, sur les recherches géologiques et minières, le renouvellement du matériel minier en passant par le rervamping de l'unité de valorisation du minerai.
Notons au passage que la Sacem qui exploite deux types de manganèses chimique et métallurgique sur des concessions et des permis miniers dans la région d'Ouarzazate, a entamé des démarches administratives pour la réattribution des permis de recherches dans la région d'Agadir. Pour les perspectives de développement, cet établissement cherche à diversifier ses produits tant au niveau du manganèse chimique qu'au niveau des substances secondaires, à savoir la barytine, le manganèse métallurgique…Le challenge reste à la portée eu égard aux coudées franches dont dispose ce même établissement.
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