Il est vrai que la kyrielle des plans et stratégies sectoriels pourrait impulser une nouvelle dynamique à l'investissement et au développement.
En elle-même, cette démarche permettrait d'élargir la base économique, tout en créant la cohésion nécessaire entre les différentes composantes du développement. Il n'empêche, l'amélioration du rythme de développement ne saurait être assurée sans une mise à contribution renforcée de toutes les régions du Royaume. Voilà pourquoi, lors de la mise en place des plans sectoriels, l'accent aura été mis sur une territorialisation de l'action publique en vue d'accéder à des sentiers de croissance économique plus équilibrée et harmonieuse sur l'ensemble du territoire national.
En effet, cette politique de développement régional devrait garantir un équilibre structurel entre les régions et consolider le processus de rattrapage économique des régions défavorisées.
Environnement viable
Outre l'équilibre interrégional, cette politique devrait atténuer les disparités intra régionales, notamment en garantissant un environnement viable dans les milieux rural et périurbain et des conditions de vie harmonieuses sur tout le territoire de la région.
«Au Maroc et grâce à l'attention particulière accordée par Sa Majesté le Roi au développement régional, des avancées ont été enregistrées comme en témoignent le lancement de plusieurs projets de grande envergure, la création d'organes de développement régional et l'accélération du rythme de réalisation des grands programmes et des projets structurants de l'aménagement territorial», peut-on lire dans le Rapport économique et financier accompagnant la loi de Finances 2010. Plusieurs mesures ont été également entreprises pour la territorialisation des actions de l'Etat, notamment la mise en œuvre du Comité technique provincial, la création des Centres régionaux d'investissement ainsi que les actions entreprises dans le cadre de l'INDH.
Des efforts également en matière d'adaptation du processus budgétaire aux exigences de la déconcentration ont été menés, notamment, à travers la généralisation du processus de globalisation de crédits.
Cette mesure devrait permettre l'instauration d'un cadre partenarial favorable entre les administrations déconcentrées et les intervenants locaux et d'apporter une réponse de proximité aux besoins exprimés par les populations moyennant des contrats d'objectifs qui stipulent le passage de rapports institutionnels hiérarchiques à des rapports négociés et contractuels.
Nouvelle gestion
En outre, un vaste mouvement de réforme du système institutionnel est clairement engagé, comportant une véritable décentralisation. L'objectif escompté est de mettre en œuvre une nouvelle gestion du territoire, consolidant le processus de démocratisation et de développement.
Ce mouvement de réforme a été notamment concrétisé à travers la nouvelle charte communale, qui privilégie la gestion de proximité du développement et qui considère que l'efficacité de la gouvernance est intimement liée à la prise en compte des besoins réels des citoyens et interpelle leur participation.
La péréquation régionale s'impose comme une ardente obligation afin d'éviter l'élargissement de l'écart entre les régions qui pourrait handicaper le développement durable de toute la nation. Pour instaurer un tel système, il s'avère nécessaire de mettre en œuvre une péréquation qui prend en compte l'ensemble des atouts et des faiblesses de ces régions. Ce processus pourrait représenter un instrument majeur de la politique d'équilibrage et de l'organisation de la solidarité des régions. Il s'agit d'un système de redistribution équilibrée des ressources aussi bien verticale qu'horizontale, c'est-à-dire, d'une part entre l'Etat et l'ensemble des régions et d'autre part entre les différentes régions.
La politique de développement régional devrait garantir un équilibre structurel et spatial entre les régions et consolider le processus de rattrapage économique des régions défavorisées.
Outre l'équilibre interrégional, cette politique devrait atténuer les disparités intra régionales, notamment en garantissant un environnement viable dans les milieux rural et périurbain et des conditions de vie harmonieuses sur tout le territoire de la région.
------------------------------------
En elle-même, cette démarche permettrait d'élargir la base économique, tout en créant la cohésion nécessaire entre les différentes composantes du développement. Il n'empêche, l'amélioration du rythme de développement ne saurait être assurée sans une mise à contribution renforcée de toutes les régions du Royaume. Voilà pourquoi, lors de la mise en place des plans sectoriels, l'accent aura été mis sur une territorialisation de l'action publique en vue d'accéder à des sentiers de croissance économique plus équilibrée et harmonieuse sur l'ensemble du territoire national.
En effet, cette politique de développement régional devrait garantir un équilibre structurel entre les régions et consolider le processus de rattrapage économique des régions défavorisées.
Environnement viable
Outre l'équilibre interrégional, cette politique devrait atténuer les disparités intra régionales, notamment en garantissant un environnement viable dans les milieux rural et périurbain et des conditions de vie harmonieuses sur tout le territoire de la région.
«Au Maroc et grâce à l'attention particulière accordée par Sa Majesté le Roi au développement régional, des avancées ont été enregistrées comme en témoignent le lancement de plusieurs projets de grande envergure, la création d'organes de développement régional et l'accélération du rythme de réalisation des grands programmes et des projets structurants de l'aménagement territorial», peut-on lire dans le Rapport économique et financier accompagnant la loi de Finances 2010. Plusieurs mesures ont été également entreprises pour la territorialisation des actions de l'Etat, notamment la mise en œuvre du Comité technique provincial, la création des Centres régionaux d'investissement ainsi que les actions entreprises dans le cadre de l'INDH.
Des efforts également en matière d'adaptation du processus budgétaire aux exigences de la déconcentration ont été menés, notamment, à travers la généralisation du processus de globalisation de crédits.
Cette mesure devrait permettre l'instauration d'un cadre partenarial favorable entre les administrations déconcentrées et les intervenants locaux et d'apporter une réponse de proximité aux besoins exprimés par les populations moyennant des contrats d'objectifs qui stipulent le passage de rapports institutionnels hiérarchiques à des rapports négociés et contractuels.
Nouvelle gestion
En outre, un vaste mouvement de réforme du système institutionnel est clairement engagé, comportant une véritable décentralisation. L'objectif escompté est de mettre en œuvre une nouvelle gestion du territoire, consolidant le processus de démocratisation et de développement.
Ce mouvement de réforme a été notamment concrétisé à travers la nouvelle charte communale, qui privilégie la gestion de proximité du développement et qui considère que l'efficacité de la gouvernance est intimement liée à la prise en compte des besoins réels des citoyens et interpelle leur participation.
La péréquation régionale s'impose comme une ardente obligation afin d'éviter l'élargissement de l'écart entre les régions qui pourrait handicaper le développement durable de toute la nation. Pour instaurer un tel système, il s'avère nécessaire de mettre en œuvre une péréquation qui prend en compte l'ensemble des atouts et des faiblesses de ces régions. Ce processus pourrait représenter un instrument majeur de la politique d'équilibrage et de l'organisation de la solidarité des régions. Il s'agit d'un système de redistribution équilibrée des ressources aussi bien verticale qu'horizontale, c'est-à-dire, d'une part entre l'Etat et l'ensemble des régions et d'autre part entre les différentes régions.
La politique de développement régional devrait garantir un équilibre structurel et spatial entre les régions et consolider le processus de rattrapage économique des régions défavorisées.
Outre l'équilibre interrégional, cette politique devrait atténuer les disparités intra régionales, notamment en garantissant un environnement viable dans les milieux rural et périurbain et des conditions de vie harmonieuses sur tout le territoire de la région.
------------------------------------
