Assalaf Chaabi cède désormais la place à Vivalis, nouveau nom et nouvelle identité visuelle, certes, mais surtout changement de cap majeur pour la filiale du Groupe
Banque Populaire. Son DG explique le pourquoi du comment.
Réalisée par Abdelhakim Hamdane
Éco plus : Qu'est-ce qui a dicté ce changement de nom et d'identité visuelle d'Assalaf Chaabi ?
Nour-Eddine Fadouach : Tout d'abord, le secteur du crédit à la consommation est inscrit depuis plusieurs années dans une dynamique de croissance, accompagnant une économie nationale en pleine mutation symbolisée par l'émergence d'une population de consommateurs exigeante et moderne.
Actuellement, les sociétés de financement se sont orientées vers une politique volontariste de soutien à la consommation.
Une politique qui s'est surtout traduite par la simplification des procédures d'accès aux crédits, la diversité des produits proposés à la clientèle, mais également par une offre de services de plus en plus innovants.Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire à travers sa filiale Assalaf Chaabi affiche des ambitions fortes dans le domaine du crédit à la consommation. Cela se traduit par la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie de développement pour Assalaf Chaabi.
Ce changement de cap majeur, qui symbolise l'engagement de la société à répondre, avec encore plus de professionnalisme, aux attentes et besoins du consommateur, s'est donc logiquement traduit par une nouvelle identité et un nouveau nom qui cadrent avec l'évolution du marché.
Et dans le concret, qu'est-ce qu'Assalaf Chaabi est devenu alors ?
Assalaf Chaabi devient désormais Vivalis, une identité et un nom dans l'air du temps et en phase avec les attentes du consommateur et l'exigence du progrès. Vivalis évoque la fraicheur, la vitalité et surtout le dynamisme. Ce nom incarne les valeurs essentielles qui constituent le socle de développement de Vivalis: expertise, dynamisme, proximité, authenticité, modernité. Le nouveau logo, qui tranche avec la rigueur des lignes habituelles, présente des coins arrondis, symboles de la proximité avec le client.
En son centre se dessine clairement, mais tout en douceur, un «V». Le «V» d'une entreprise vivante. Le «V» d'une entreprise qui incarne la vitalité. Enfin, le «V» de la victoire : c'est-à-dire une entreprise tournée vers l'extérieur et qui ambitionne d'être un acteur référant dans son secteur d'activité.
Combien de temps ce processus a-t-il nécessité et quelles en ont été les étapes ?
En termes de timing, ce processus de changement a suivi le cheminement nécessaire à toute opération du même type : réflexions stratégiques, études de marché, attentes du consommateur, pistes créatives, pré-tests d'agrément, dispositif de communication, mobilisation des équipes et lancement… Cela s'est opéré en l'espace de sept mois environ.
L'on sent toutefois, à travers la campagne lancée en ce sens, que ce changement de visage a surtout pour ambition de cibler une nouvelle frange de clientèle. Qu'en est-il au juste ?
Il est certain que nous ciblons de nouvelles catégories de clients. Le refondement de notre image et de notre positionnement place les différentes cibles de consommateurs, aussi bien nos anciens clients que les nouveaux prospects, au cœur du dispositif de l'entreprise à travers l'association des valeurs de notre groupe, le Groupe Banque Populaire, et les valeurs cibles de Vivalis, à savoir le dynamisme, la célérité, l'innovation et la modernité. Par ailleurs, nous avons une volonté de différenciation forte dans un paysage encombré en adoptant un positionnement distinctif.
Cette ''nouvelle robe'' est-elle accompagnée d'un lancement de nouveaux produits ?
Certes, cela va de soi… Ce sont en fait des produits et services qui seront dévoilés au moment opportun… (ndlr, motus et bouche cousue !) Pour en revenir un peu au secteur, à fin mars, la croissance des crédits à la consommation s'est limitée à 705 MDH (2,4%) contre 1,3 MMDH (5,1%) une année auparavant. Comment expliquer le ralentissement que connaît votre secteur d'activité ?
Depuis plus d'un an, tous les secteurs d'activités ont connu un ralentissement.
La conjoncture difficile, due à la crise économique internationale, à laquelle le Maroc a bien résisté, a eu un impact psychologique sur le consommateur qui a développé des réflexes menant à un contrôle de ses dépenses. Ceci s'est automatiquement répercuté sur la demande des crédits.
Et qu'en est-il d'Assalah Chaabi à propos de ce ralentissement ?
En global, l'activité d'Assalaf Chaabi, en termes d'encours, a connu une croissance annuelle moyenne de 24% sur les 4 dernières années contre 14% pour le secteur.
Notre part de marché est passé de 7,9 à 10,2%, soit un saut appréciable de 2,3 points.
Aussi, pour renforcer notre position sur le marché et pour que le modèle en place ne commence à s'essouffler, il fallait donner un nouvel élan, un nouveau souffle à l'entreprise pour qu'elle puisse faire face au développement, aux ambitions et aux enjeux qui sont les siens.
Banque Populaire. Son DG explique le pourquoi du comment.
Réalisée par Abdelhakim Hamdane
Éco plus : Qu'est-ce qui a dicté ce changement de nom et d'identité visuelle d'Assalaf Chaabi ?
Nour-Eddine Fadouach : Tout d'abord, le secteur du crédit à la consommation est inscrit depuis plusieurs années dans une dynamique de croissance, accompagnant une économie nationale en pleine mutation symbolisée par l'émergence d'une population de consommateurs exigeante et moderne.
Actuellement, les sociétés de financement se sont orientées vers une politique volontariste de soutien à la consommation.
Une politique qui s'est surtout traduite par la simplification des procédures d'accès aux crédits, la diversité des produits proposés à la clientèle, mais également par une offre de services de plus en plus innovants.Par ailleurs, le Groupe Banque Populaire à travers sa filiale Assalaf Chaabi affiche des ambitions fortes dans le domaine du crédit à la consommation. Cela se traduit par la mise en œuvre d'une nouvelle stratégie de développement pour Assalaf Chaabi.
Ce changement de cap majeur, qui symbolise l'engagement de la société à répondre, avec encore plus de professionnalisme, aux attentes et besoins du consommateur, s'est donc logiquement traduit par une nouvelle identité et un nouveau nom qui cadrent avec l'évolution du marché.
Et dans le concret, qu'est-ce qu'Assalaf Chaabi est devenu alors ?
Assalaf Chaabi devient désormais Vivalis, une identité et un nom dans l'air du temps et en phase avec les attentes du consommateur et l'exigence du progrès. Vivalis évoque la fraicheur, la vitalité et surtout le dynamisme. Ce nom incarne les valeurs essentielles qui constituent le socle de développement de Vivalis: expertise, dynamisme, proximité, authenticité, modernité. Le nouveau logo, qui tranche avec la rigueur des lignes habituelles, présente des coins arrondis, symboles de la proximité avec le client.
En son centre se dessine clairement, mais tout en douceur, un «V». Le «V» d'une entreprise vivante. Le «V» d'une entreprise qui incarne la vitalité. Enfin, le «V» de la victoire : c'est-à-dire une entreprise tournée vers l'extérieur et qui ambitionne d'être un acteur référant dans son secteur d'activité.
Combien de temps ce processus a-t-il nécessité et quelles en ont été les étapes ?
En termes de timing, ce processus de changement a suivi le cheminement nécessaire à toute opération du même type : réflexions stratégiques, études de marché, attentes du consommateur, pistes créatives, pré-tests d'agrément, dispositif de communication, mobilisation des équipes et lancement… Cela s'est opéré en l'espace de sept mois environ.
L'on sent toutefois, à travers la campagne lancée en ce sens, que ce changement de visage a surtout pour ambition de cibler une nouvelle frange de clientèle. Qu'en est-il au juste ?
Il est certain que nous ciblons de nouvelles catégories de clients. Le refondement de notre image et de notre positionnement place les différentes cibles de consommateurs, aussi bien nos anciens clients que les nouveaux prospects, au cœur du dispositif de l'entreprise à travers l'association des valeurs de notre groupe, le Groupe Banque Populaire, et les valeurs cibles de Vivalis, à savoir le dynamisme, la célérité, l'innovation et la modernité. Par ailleurs, nous avons une volonté de différenciation forte dans un paysage encombré en adoptant un positionnement distinctif.
Cette ''nouvelle robe'' est-elle accompagnée d'un lancement de nouveaux produits ?
Certes, cela va de soi… Ce sont en fait des produits et services qui seront dévoilés au moment opportun… (ndlr, motus et bouche cousue !) Pour en revenir un peu au secteur, à fin mars, la croissance des crédits à la consommation s'est limitée à 705 MDH (2,4%) contre 1,3 MMDH (5,1%) une année auparavant. Comment expliquer le ralentissement que connaît votre secteur d'activité ?
Depuis plus d'un an, tous les secteurs d'activités ont connu un ralentissement.
La conjoncture difficile, due à la crise économique internationale, à laquelle le Maroc a bien résisté, a eu un impact psychologique sur le consommateur qui a développé des réflexes menant à un contrôle de ses dépenses. Ceci s'est automatiquement répercuté sur la demande des crédits.
Et qu'en est-il d'Assalah Chaabi à propos de ce ralentissement ?
En global, l'activité d'Assalaf Chaabi, en termes d'encours, a connu une croissance annuelle moyenne de 24% sur les 4 dernières années contre 14% pour le secteur.
Notre part de marché est passé de 7,9 à 10,2%, soit un saut appréciable de 2,3 points.
Aussi, pour renforcer notre position sur le marché et pour que le modèle en place ne commence à s'essouffler, il fallait donner un nouvel élan, un nouveau souffle à l'entreprise pour qu'elle puisse faire face au développement, aux ambitions et aux enjeux qui sont les siens.
